La Résistance palestinienne a pilonné deux bases militaires israéliennes, l’une dans le désert du Néguev et l’autre dans le sud des territoires occupés.
Les Brigades d’al-Qassam ont annoncé, mardi 18 mai, dans un communiqué, avoir pilonné la base stratégique de Mishmar-Hanegev, au nord du désert du Néguev, et la base militaire de Taslim, au sud des territoires occupés.
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Michael Armstrong, professeur associé à l’Université de Brock, a écrit dans le magazine britannique Conversation que les progrès technologiques des roquettes dont disposait Gaza représentaient un défi pour les systèmes antiaériens d’Israël.
« En tant qu’analyste qui a déjà travaillé sur les systèmes antiaériens d’Israël, j’ai pensé au début que ce conflit israélo-palestinien ressemblait à celui de 2014, mais au fur et à mesure j’ai constaté comment les groupes de Gaza ont promu la technologie de leurs roquettes. La situation actuelle me rappelle de l’année 2008 où Israël faisait preuve d’une importante vulnérabilité face aux roquettes. »
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Selon Armstrong, « le changement qui saute aux yeux le plus se résume dans le nombre de roquettes tirées depuis Gaza ».
« Pendant les premières 24 heures après le début du conflit, les groupes déployés à Gaza ont tiré 470 roquettes et ils tirent, en moyenne, 408 roquettes par jour. Ces chiffres battent tout simplement le record des années 2012 et 2014 où 316 et 192 roquettes étaient respectivement tirées par jour. »
L’analyste a ajouté que les tirs de roquettes étaient devenus plus coordonnés. « Au lieu de lancer plusieurs petites attaques tout au long de la journée, ils tirent quelque 137 roquettes en cinq minutes ».
Le professeur de l’Université de Brock a souligné que la précision des roquettes des groupes de résistance avait été nettement améliorée.
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« Près de la moitié des roquettes tirées depuis Gaza ont touché les régions urbaines. Ce chiffre de 50 % est 22 % de plus par rapport au chiffre en 2012 et 18 % de plus par rapport à l’année 2014 ».
L’analyste a précisé que « le nombre de roquettes qui s’abattent sur les zones inhabitées, après avoir manqué leur cible, a connu une baisse ».