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Pourquoi la Turquie tremble-t-elle à l’idée d’un Israël gazièrement mort et pourquoi Poutine devra-t-il en saisir l’occasion?

Le missile antinavire de Gaza, tiré le 11 mai contre le site Tamar. (Capture d'écran)

Le Sultan « Erdogan » qui a tout fait depuis 2011 pour couper les liens Gaza/Résistance, et qui pleure sous les caméras du monde entier à larme chaude sur le sort des bébés palestiniens massacrés sous les bombes dernier cri US/Israël que fait-il en ce moment ? Selon South Front, site libanais, il vient d’envoyer son ministre de l’Intérieur en 4e tournée illégale à Idlib, croyant sans doute que cette grande guerre destinée à en finir une bonne fois pour toutes avec Israël et dont Gaza n’en est qu’un des fronts, ferait bien distraire la Syrie et la Résistance, lui fournissant, à lui, l’occasion d’annexer définitivement le Nord syrien.

D’ailleurs tout au long de dix ans de guerre contre l’État syrien, la Turquie atlantiste n’a cessé d’agir en synergie avec Israël, lui la main forte là où l’entité ou ses mercenaires se faisaient taper sur les doigts par l’armée syrienne et ses alliés et vice versa. D’ailleurs une bonne partie des raids sionistes ayant visé le territoire syrien ont eu lieu en soutien au Sultan et à son armée de Turan, raid dont l’inutilité apparaît aujourd’hui au grand jour rien qu’à travers ces flopées de missiles de drones de roquettes qui submergent l’entité et qui, n’existerait pas si ce n’était pas le lien irréversible de Palestine Résistance.

Le ministre turc d’Intérieur a donc atterri à Idlib où il a promis de construire de nouveaux logements pour les terroristes alors que des logements entiers s’écroulent sous les bombes des amis israéliens du Sultan avec qui il détourne depuis 10 ans le pétrole syrien.  Mais les trahisons anti musulmans d’Erdogan n’en sont pas resté là puis qu’une délégation turque se démène en ce moment à Gaza pour contraindre Gaza à « céder ». Au lieu d’armer la Cisjordanie et de Gaza de drones turcs, Bayraktar et de Karagal, ces drones continuent à faire la joie des anti Russes de Donbasse, alliance Anakara-Otan oblige. 

D’ailleurs Avia.Pro rapporte comment Erdogan aurait proposé à la Russie d’envoyer des « peacemaker » à Gaza s’interposer entre Gaza et Israël, façon de piéger la Russie d’une part et de sauver Israël de l’autre, puisque le Sultan, pour être bien au fait des engrenages du système OTAN/US/Israël, sent que cette fois, le régime sioniste ne s’en retirera pas ! En mars 2020, une courte opération de la Résistance libanaise a suffi à en finir avec les terroristes pro-Sultan, c’est cette même ténacité qu’Ankara voit désormais à Gaza. La réponse russe ? Il semblerait que Moscou ait choisi une tout autre direction que la frontière Gaza-Israël. Et comment ? 

Il y a deux semaines, les agences russes ont annoncé vouloir protéger le corridor maritime Iran-Syrtie via Tartous et la flotte de combat qui s’y trouve. Après cette annonce l’entité sioniste qui depuis le 11 mai voit ses sites offshore à Eilat, ses raffineries voire même sa flotte de combat viser un à un par les missiles antinavires et les drones Shahab et ce, sans que son armée de l’air puisse faire grande chose si ce n’est tuer des enfants, s’est permise à attaquer à deux reprises, des convois de pétroles iraniens. Bien sûr ce n’était pas le supertanker iranien au niveau de Baniyas qui a été visé, mais le porte-conteneur Wisdom qui le déchargeait.

La Russie n’a donc pas agi, consciente que les Israéliens ne faisaient là que simuler une attaque, puisque à quoi rime le ciblage d’un pétrolier quand il n’a pas de pétrole ? Or cette fois les Russes semblent vouloir afficher autrement leur soutien à leurs partenaires au sein de la Résistance. Après tout ce n’est pas que des Kornets russes de Gaza dont la seule vue a fait regretter l’armée israélienne d’avoir bluffé et laissé entendre qu’il s’apprêtait à envahir Gaza. Depuis le 11 mai, quatre chars et blindés israéliens sont partis en fumée à la faveur de ces missiles antichars russes. 

Or les sources proches du ministère russe de la Défense font état en ce mois de mai très particulier, marqué déjà par des attaques de la Résistance palestinienne contre le site gazier israélien Tamar, ou encore les gazoducs Ashkelon- Eilat, Eilat-Ashdod, soit les sites qui devraient alimenter un jour un méga pipeline vers l’Europe pour en bouter la Russie, des frappes russes à missiles Kalibre contre Idlib.

 Cité par Avia.pro, le commandant du sous-marin diesel-électrique russe Veliky Novgorod a rapporté que le sous-marin « avait participé aux frappes réelles avec des missiles de croisière Kalibr contre les positions des terroristes en Syrie et que jusqu’ici au moins 14 lancements de missiles de croisière de ce type auraient eu lieu et tous couronnés de succès : “Ce sous-marin a effectué 14 lancements de missiles, les lancements ont été effectués en plusieurs salves. Nous parlons des installations terroristes en Syrie”. L’allusion aux salves de missiles est trop criante pour ne pas faire penser aux spectaculaires salves balistiques de Gaza.

En faisant une telle révélation ce 15 mai, la marine russe est-elle sur le point d’offrir son assistance “navale” à la Résistance ? Moscou sait qu’à travers Israël les États-Unis sont sur le point de mettre à l’épreuve leurs propres capacités navales et aériennes, non plus dans le golfe Persique où McKenzie a déjà déclaré forfait, mais en Méditerranée. Et là, l’enjeu est trop important pour que Poutine puisse rester indifférent, légèrement courbé vers Israël. Surtout que la Turquie appuie en sous main Israël et que Chypre et la Grèce ont déjà offert leur ciel à l’entité sioniste. 

 D’ores et déjà, les propriétaires de pétroliers demandent de changer de port pour les livraisons de pétrole israélien. Au moins deux propriétaires de pétroliers livrant du pétrole brut à Israël ont demandé de se détourner d’Ashkelon vers le port de Haïfa en raison des tirs de missiles. Mais jusqu’à quand Haïfa restera-t-il à l’abri ?  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV