C’est du déjà-vu… Le carnage signé US/Daech pour ne pas retirer des troupes d’Afghanistan.
Après avoir envoyé six bombardiers B-52 dans la région sous prétexte d’un retrait en toute sécurité des troupes américaines d’Afghanistan, Washington a envoyé 12 avions de combat F-18 dans la région.
« En plus du porte-avions Eisenhower dans la mer d’Oman et de six bombardiers B-52 au Qatar, les États-Unis ont envoyé 12 avions F-18 pour retirer en toute sécurité des troupes d’Afghanistan », a déclaré le général Mark Milley, le chef d’État-Major des armées des États-Unis.
Il a ajouté que depuis le début du processus de retrait des troupes américaines d’Afghanistan, le 11 mai, aucune attaque n’avait été effectuée contre les forces américaines et de l’OTAN.
Selon The Hill, le général américain a souligné que les talibans avaient pourtant continué d’attaquer les forces de sécurité et de défense afghanes, en menant entre 80 et 120 attaques par jour.
Le chef d’État-Major des armées des États-Unis a également déclaré qu’environ 90 % des frappes aériennes sont menées par l’armée de l’air afghane.
Évoquant le soutien aérien aux forces afghanes, le général Milley a déclaré : « Jusqu’à présent, aucune solution n’a été envisagée pour soutenir l’armée de l’air afghane. »
Cela intervient alors que le ministère afghan de l’Intérieur a annoncé que 25 personnes avaient été tuées et 52 autres blessées dans une série d’explosions près du lycée pour filles de Kaboul.
Une triple explosion devant une école à Kaboul en Afghanistan, a fait, samedi 8 mai, au moins 25 morts et 52 blessés, dont des élèves, a annoncé le ministère afghan de l’Intérieur.
Un porte-parole du ministère, Tariq Arian, a fait état d’au moins 52 blessés tandis que son homologue du ministère de la Santé Ghulam Dastagir Nazari a déclaré que 46 personnes avaient été hospitalisées. « Le nombre de victimes pourrait augmenter », a déclaré à la presse Tareq Arian, porte-parole du ministère de l’Intérieur.
L’attentat s’est produit dans le quartier de Dasht-e-Barchi, dans l’ouest de la capitale afghane, au moment où les habitants faisaient leurs courses à l’approche de la fête musulmane de l’Aïd el-Fitr qui va marquer la semaine prochaine la fin du mois de jeûne du ramadan. Il s’agit d’un quartier peuplé majoritairement par des chiites hazaras.
On ignore les causes de l’explosion, qui n’a pas été revendiquée. Une enquête pour attaque terroriste a été ouverte, a déclaré le porte-parole adjoint du ministère de l’Intérieur Hamid Roshan.
Le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, a pour sa part, condamné l’attaque.