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E-Press du 8 mai

L'UE se militarise

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Au sommaire : 

1- Al-Aqsa attaquée, l’Iran condamne

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a vivement condamné l’attaque sioniste contre la mosquée Al-Aqsa et les fidèles palestiniens. En réaction aux actions brutales du régime sioniste dans la mosquée Al-Aqsa, Saeed Khatibzadeh a déclaré : « La République islamique d’Iran condamne fermement l’attaque contre la mosquée Al-Aqsa, la première Qibla des musulmans, mais aussi les meurtres et blessures de fidèles palestiniens par les forces militaires du régime d’occupation à Qods, le dernier vendredi du mois sacré du Ramadan. »

« Ce crime de guerre a une fois de plus prouvé au monde la nature criminelle du régime sioniste illégitime et la nécessité d’une action internationale urgente pour mettre fin à la violation des principes les plus fondamentaux du droit international humanitaire », a-t-il ajouté.

Condamnant ce crime odieux contre l’humanité, la République islamique d’Iran appelle les Nations unies et les autres organisations internationales compétentes à s’acquitter de leur devoir définitif pour lutter contre ce crime de guerre, a-t-il déclaré.

Il a également souhaité un prompt rétablissement aux personnes qui ont été blessées lors de cette attaque.

« L’Iran se tient fièrement aux côtés du peuple héroïque de Palestine et appelle tous les pays du monde, en particulier les pays islamiques, à remplir leur devoir historique et à se tenir aux côtés du peuple palestinien contre les agresseurs sionistes ».

2- Sa Majesté contre Marianne !

La tension monte autour de la pêche à Jersey. Le Royaume-Uni a annoncé mercredi l’envoi de deux navires de patrouille de la marine britannique près de Jersey, située dans la Manche, après que la France a laissé entendre qu’elle pourrait couper l’électricité alimentant l’île, sur fond de conflit post-Brexit sur la pêche entre Londres et Paris.

La France a menacé mardi de prendre des mesures de rétorsion contre le Royaume-Uni à la suite de nouvelles conditions imposées par les autorités britanniques aux pêcheurs français au large des îles anglo-normandes. Elle a dénoncé des conditions selon elle contraires à l’accord commercial conclu entre l’Union européenne et le Royaume-Uni à la suite du Brexit.

Après s’être entretenu avec des représentants de Jersey de l’hypothèse d’un blocus de la France, le Premier ministre britannique Boris Johnson a affirmé son « soutien indéfectible » à l’île.

Il a aussi souligné « la nécessité urgente d’une désescalade des tensions », a rapporté un porte-parole du dirigeant britannique.

« Par mesure de précaution, le Royaume-Uni va envoyer deux navires de patrouille pour surveiller la situation », a ajouté le porte-parole.

Source : Ouest-France

3- ICBM US, royal échec !

Cet échec pourrait bien montrer l’urgence d’un remplaçant pour le Minuteman III alors que le Pentagone réfléchit depuis plusieurs mois à une ultime prolongation de ce système

Prévu le 5 mai 2021 entre 00h15 et 6h15, l’essai d’un missile balistique intercontinental (ICBM) Minuteman III de l’US Air Force s’est soldé par un échec après une « interruption au sol » avant le lancement. Ce missile non armé aurait dû quitté la base de Vanderberg en Californie en direction du Pacifique-sud. Face à cette défaillance inquiétante pour le haut-commandement de l’US Air Force, un « groupe d’analyse de lancement » vient d’être mis en place afin de déterminer les causes, responsabilités et solutions.

Chaque année, l’US Air Force effectue le lancement opérationnel de 3 à 4 ICBM Minuteman III. Ces tests sont un élément fondamental pour « valider et vérifier l’efficacité, la préparation et la précision des systèmes d’armes ». Ils permettent en effet la collecte de données en vue de parfaire un éventuel lancement avec une charge nucléaire. Mais cet échec n’est pas une première, en effet, en 2018 un Minuteman III survolant le Pacifique avait connu d’importantes défaillances, obligeant son équipage à le détruire en vol. La France aussi avait dû détruire un M51 en 2013 quelques secondes après son lancement.

Bien que l’enquête soit toujours en cours, cet échec de ce missile sol-sol se produit dans un contexte où le Pentagone réfléchit sérieusement à son remplaçant. Le Minuteman III devrait normalement être remplacé par le GBSD (Ground Based Strategic Deterrent) d’ici 2029/2030. Mais son coût exorbitant estimé aujourd’hui à plus de 270 milliards de dollars pourrait provoquer l’annulation du contrat au profit d’une énième modernisation des Minuteman III, et ce, pour permettre à terme la création d’une dyade stratégique (B-21 Raider, SNLE Classe Columbia). Le Minuteman III est déployé depuis 1970, faisant de lui un missile cinquantenaire, bien que constamment modernisé, et fragilisant la crédibilité de la dissuasion américaine.

Source : Air-cosmos

4- Tir de missile contre la Russie ?

Un croiseur lance-missiles américain, en route pour « intimider » les navires russes en Méditerranée, est pris en remorque. Il y a quelques heures, le croiseur lance-missiles américain Vella Gulf CG-72, quittant la base navale de Rota, se dirigeait vers l’est de la Méditerranée, comme le prétendaient les médias occidentaux, pour « intimidation ». Quelques heures plus tard, le navire de guerre américain a été pris en remorque - selon des données représentatives, la centrale électrique du croiseur lance-missiles américain était en panne.

« Malgré le fait qu’il a mis les voiles tôt le matin, l’USS Vella Gulf CG-72 est revenu à quatre heures de l’après-midi à la base navale de Rota après six heures de navigation. » - a déclaré dans le message. Il n’y a pas de détails officiels à ce sujet, cependant, les experts notent que si un croiseur lance-missiles américain a des problèmes avec la centrale électrique, il est peu probable qu’il soit possible de réparer rapidement le dysfonctionnement.

De toute évidence, la tentative de l’armée américaine pour « intimider » la flotte russe s’est soldée par un échec complet, tandis que l’incident survenu portera clairement atteinte à la réputation des États-Unis, car ce n’est pas la première fois que les navires américains ne peuvent pas accomplir leurs tâches en aux dysfonctionnements techniques.

Source : Avia.pro

5- L’Union européenne se militarise

Bien que n’étant pas, à l’origine, une alliance militaire, l’Union européenne a également cherché à se doter d’une capacité d’intervention militaire. Un tel objectif figurait en effet dans la déclaration de Petersberg [1992]. « Les États membres déclarent qu’ils sont prêts à mettre à la disposition de l’UEO [Union de l’Europe occidentale, dissoute en 2011, NDLR] des unités militaires provenant de tout l’éventail de leurs forces conventionnelles en vue de missions militaires qui seraient menées sous l’autorité de l’UEO », y était-il affirmé.

Puis, en 1999, et alors qu’elle venait de lancer une « Politique européenne de sécurité et de défense » [PESD], le Conseil européen d’Helsinki évoqua la création d’une force de réaction rapide forte de 60 000 militaires, pour des missions définies dans la déclaration de Petersberg.

Et, un an plus tard, lors du sommet de Nice, les chefs d’État et de gouvernement des pays membres adoptèrent le Rapport de la présidence française sur la politique européenne de sécurité et de défense, lequel prévoyait la création de plusieurs structures [état-major et comité militaire de l’UE] et d’une force de réaction rapide européenne. Dans la foulée, l’UE lança ses premières opérations militaires [EUFOR Concordia en Macédoine, en 2003, EUFOR Althea en Bosnie-Herzégovine et Artémis, en République démocratique du Congo].

Quant à la Force de réaction rapide, elle devait reposer sur les groupements tactiques de l’Union européenne [GTUE], créés en 2007 et placés en alerte à tour de rôle [tous les six mois, NDLR]. Seulement, ils n’ont depuis jamais été sollicités. Même quand l’occasion s’était présentée au moment de l’opération Serval, au Mali.

Source : Opex360

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SOURCE: FRENCH PRESS TV