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A Washington, le duo Kouchavi-Cohen dit à Biden qu'Israël ne gagnera aucune bataille navale contre l'Iran...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le catamaran du CGRI, Nazeri, fait face aux patrouilleurs US dans le golfe Persique, fin avril(The Drive)

Israël a-t-il fini par déclarer forfait dans cette bataille navale qu'il a déclenché il y a deux ans contre les navires et cargos iraniens transportant du pétrole et du blé pour la Syrie? Les sources russes ont été les premières à avoir rapporté que la Russie, l'Iran et la Syrie ont décidé de créer une coalition navale en Méditerranée orientale, quitte à repousser toute attaque israélo-otanienne contre les cargaisons navales iranienne. SouthFront a même rapporté que la Russie escortera à l'aide de ses sous-marines dotés de redoutables missiles de croisière Kalibr, les pétroliers iraniens et que mêmes ses avions décollant de la base aérienne de Hmeimim y prendrait part.

Tout ceci n'augure rien de bon pour un Israël déjà largement éprouvé par les coopérations de plus en plus étroites des forces armées russes et de la Résistance en Syrie, lesquelles coopérations se sont traduites dans le ciel par 'une nette limitation des capacités aériennes israéliennes depuis que l'Iran a fourni à la Syrie des missiles tactiques, des pièces de DCA et des dispositifs de guerre électronique et que la Russie a aidé l'armée iranienne et la Résistance à plus facilement transiter cet arsenal à travers la Syrie.

Une coalition navale Iran-Russie-Syrie en Méditerranée serait  d'autant plus effrayante que l'axe de la Résistance compte en son sein des composantes dotées d'importante capacité navale et on pense effectivement à Ansarallah qui a déjà prouvé de quel bois il est fait quand il s'agit de faire face aux méga pétrolier occidentaux au large de Djeddah ou en mer Rouge. 

 Selon Al Chargh al Aussat, la délégation de militaire et d'agents de renseignement sinioniste, qui conduite par le chef du Mossad s'était récemment rendue à Washington plaider la cause d'Israël auprès de l'administration Biden, se serait douté en présence des autorités américaines du "bienfondé" de la poursuite de la bataille navale contre l'Iran : " Les Israéliens auraient affirmé aux Américains que les inconvénients d'une telle bataille l'emportaient nettement sur ses avantages et qu'il faudrait trouver d'autres moyens pour couper le corridor anti sanction à caractère naval que l'Iran a établi entre le golfe Persique et la Méditerranée." 

Et le journal d'ajouter citant un responsable anonyme sioniste : " les attaques contre les pétroliers iraniens ont été efficaces tant qu'elles se faisaient en anonymat. Depuis qu'elles sont plus ou moins revendiquées, et qu'elles risquent de déboucher sur une guerre, pas raison d'y insister. Et puis aucun de ces attaques n'a servi à bloquer le transit du pétrole iranien vers la Syrie". 

Israël a-t-il encore raté une autre de multiples missions dont les Américains l'ont chargée? Très probablement. Ceci étant, la délégation de généraux sionistes en avait plus d'une raison pour expliquer leur échec naval face à la Résistance. 

Il y a une semaine, le Pentagone avait  publié des images du premier clash dans le golfe Persique de ses unités de patrouille navale avec le CGRI, depuis le début de 2021. Le communiqué qui accompagnait les images  affirmait qu'un catamaran du CGRI, Nazeri et des vedettes rapides l'accompagnant avaient barré la route aux navires patrouilleurs US lesquels navires avaient fini par ouvrir le feu de semonce et de se "faire dégager" la voie. Une version propre à sauver la face. 

Que s'est-il passé au juste? les sources russes semblent en savoir plusSelon le site web militaire russe, Avia-Pro, un Harth 55 de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), accompagné de trois engins d'attaque rapide (FAC) / engins d'attaque côtière rapide (FIAC), s'est approché le 2 avril des patrouilleurs des garde-côtes américains USCGC Wrangell (WPB 1332) et USCGC Monomoy. (WPB 1326) dans les eaux du sud du golfe Persique.

"Le Harth 55 aurait croisé à plusieurs reprises la proue des navires américains à une distance rapprochée, y compris des traversées à la fois des arcs de Wrangell et de Monomoy à un point d'approche (CPA) de 70 mètres. Le navire iranien se serait même fermé de manière agressive sur la proue de Wrangell. Au fait, l'armée américaine n'a pas réussi à détecter à temps les navires iraniens qui approchaient. Toujours le même problème d'interception qui paralyse toute la machine de guerre US que ce soit en termes de DCA et de radars ou encore dans le domaine de missiles."

Et le site d'ajouter : "Le face-à-face a duré 3 heures. Après environ trois heures, les navires du CGRI se sont éloignés des navires américains et ont ouvert la distance entre eux. Or cette action du CGRI est un sérieux avertissement à l’adresse des États-Unis qui errent dans la région. Washington est clairement mécontent des actions de Téhéran qui mettent en cause l'autorité des États-Unis dans la région. En avril 2020, la marine américaine avait déclaré qu’onze vedettes rapides de la marine du CGRI avaient à plusieurs reprises mené des approches dangereuses de ses navires de guerre impliqués dans un exercice militaire avec les hélicoptères d'attaque AH-64E Apache de l'armée dans les eaux du golfe Persique."

La question est désormais la suivante : la poursuite des attaques contre les pétroliers et les cargos iraniens risque-t-elle oui ou non à reproduire de pareils scènes en Méditerranée orientale? plus d'un militaire sioniste répondrait par oui maintenant qu'une coalition navale Iran-Russie -Syrie vient de voir le jour, coalition à laquelle pourraient se rallier évidemment le Hezbollah, et Gaza... voire Ansarallah. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV