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Comment les drones de la Résistance ont vaincu les F-35, les F-22, les F-18 comme le reconnait McKenzie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le drone Mohajer-6, de fabrication iranienne, est équipé de bombe intelligente Qaem. ©YJC

Il y a peu, le commandant en chef du CentCom reconnaissait devant le Congrès le fait que l'armée de l'air US opérait sans "supériorité" dans le ciel du Moyen-Orient, du fait des "drones et des missiles de l'Iran et de ses """mandataires""", qui surgissent du néant, échappent à tous les radars et s'abattent "exactement là où il faut ". Ils ne tuent pas mais ils pétrifient. Puis McKeznie a affirmé que tant que "l'énigme de ces appareils ne seront pas percé", l'US Air Force, avec ou sans Patriot sera vulnérable. Mais c'est quoi cet énigme? Une armée de l'air assymétrique, totalement "démocratisée", et qui n'a besoin ni de base aérienne, ni de gros dépenses, a-t-elle vaincu une force classique composée de F-35, de F22, de F-18, de P-8.... et ainsi de suite?

La revue militaire US, The Drive rapporte dans son numéro en ligne daté de 4 mai comment les Américains en ont déjà compris le danger, au lendemain de la spectaculaire attaque de drone en essaim d'Ansarallah contre Aramco, un certain septembre 2019. " Ne croyez pas qu'on est resté les bras croisés, le commandement secret des opérations spéciales conjointes et d'autres entités gouvernementales américaines opérant en coopération avec l'US Army, ont mis au point un LEAP Long Endurance Aircraft Program), au Moyen-Orient conçu pour être extrêmement silencieux et avoir une apparence extérieure inoffensive. Mais ce drone dérivé du planeur propulsé par Pipistrel Sinus, s'est écrasé à l'aéroport international d'Erbil en Irak l'année dernière." Et comment? "Le drone a percuté le sol, a rebondi dans les airs, puis est redescendu pour finalement s'immobiliser le long de la piste. L'accident a fait que l'hélice montée à l'avant a heurté le sol et que le train d'atterrissage s'est effondré. Il a également causé des dommages suffisamment importants à l'aile droite pour que du carburant fuit au sol."

Evidemment, la revue met ceci sur le compte d'une malchance. Mais il se pourrait qu'il ne soit pas ainsi. Et si la Résistance s'était dotée de quoi maintenir à jamais cette "règle d'engagement" parfaitement nouvelle depuis la Seconde guerre mondiale qui consiste à répondre du tac au tac et à riposter à toute frappe aérienne US/Cie par une attaque au drone.  

Très récemment, l'armée de terre iranienne a dévoilé quelques-uns de ses nouveaux acquis "dronesques" qui pourraient aider à répondre. l'Iran a redéfini pour les drones Mohajer-6 la mission d'identifier et de perturber les systèmes radar de l'ennemi de façon à assurer "une furtivité parfaite", signe que les radars ennemis auront encore de très difficiles années à venir pour rétablir leur supériorité et encore. 

L'identification des systèmes radar, l’alerte aux systèmes de vol internes et la perturbation des systèmes de défense de l'ennemi sont désormais les meilleures ames de survie en temps de conflit. Force est de constater qu'avec la multiplication des systèmes de défense mobiles, le besoin d'introduire des systèmes de guerre électronique dans les drones devient urgent mais il faut un savoir faire bien subtile que seule la Résistance possède. 

Les forces terrestres de l'Armée iranienne  ont dévoilé une gamme complète d'alarmes, des systèmes de détection et d'interception radar ; un tournant dans le renforcement des capacités de la Résistance. Le drone Mohajer-6, connu pour ses prouesses contre Daech made in US,  est le dernier membre de la famille des avions sans pilote Mohajer, de la catégorie des drones de combat tactique, qui peut être utilisé dans une variété de missions militaires et civiles. 

La portée opérationnelle de cet «oiseau télécommandé» est d'environ 2 000 km. Il a la capacité de transporter 40 kg d'armes. Il peut aller jusqu'à 200 kilomètres à l'heure et est capable de transporter 2 bombes intelligentes et un point-and-shoot vertical optique-thermique sous ses ailes. Il dispose également d’une composante d’attaque et peut transporter des projectiles à guidage de précision. Mohajer-6 a une autonomie comprise entre 16 et 24 heures et est équipé d’au moins deux missiles anti-chars Sadid 345. Pour le décollage et à l'atterrissage, il utilise un système électro-ionique intelligent de fabrication 100% iranienne. Cette prouesse ( puisqu'il rend l'appareil totalement indépendant des réseaux de télécommunication US/Israêl dans la région, NDLR) profite également d’une grande flexibilité. Munie de capteurs électro-optiques et d'ogives, la bombe intelligente Qaëm rend le drone Mohajer-6 plus puissant et lui permet de localiser, d’intercepter et de frapper des cibles immobiles ou mobiles, aussi de jour que de nuit.

Mais ce n'est pas tout : les forces iraniennes ont aussi dévoilé Tiam 1400 et Taha 1400, deux dispositifs  qui ont été conçus pour être déployés sur le drone Mohajer-6. De quoi il s'agit? Tiam 1400 est un système de détection et d'alerte d'ondes radar qui pèse moins de 5 kg et qui fonctionne avec une alimentation de ville directe de 12 V ou 220 V. Et après des opérations de reconnaissance et de détection, il transmet les informations relatives aux radars ennemies au système de guerre électronique Taha 1400. Le système Taha 1400 pèse environ 6 kg et, comme le système précédent, est alimenté par des courants de 12 ou 220 V et est capable de perturber les radars ennemis. Grâce à leur poids léger et leur petite taille, ces deux systèmes peuvent être installés sur des hélicoptères et des chasseurs habités (avec pilote). 

Et bien la combinaison de ces deux dispostifs, l'un intercepteur et l'autre, brouilleur auxquels s'ajoutent les bombes standoff Qaëm fait des drones made in Iran de la Résistance de redoutable arme anti DCA US/Israël. Ce "kit" d'enfer, l'Iran l'utilisait déjà pour ses nuées de drones qui agissent en essaim et qui comptent entre autres les drones kamikazes de longue portée comme Arash, des drones de reconnaissance et de combat Kaman 22 - ou Reaper -predateur iranien. Alors McKenzie devra encore attendre...

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SOURCE: FRENCH PRESS TV