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Apocalypse du 2 mai : Deux explosions-incendies, une opération commando et une explosion à la bombe ...

L'incendie près de l'aéroport Ben Gurion d'Israël. (Capture d'écran via Twitter)

Cela fait un bon bout de temps déjà que la presse atlantiste se plait à dérouler, à renfort d’analyses et de commentaires alambiqués,  un concept assez énigmatique, celui de guerre hybride. Cette guerre que cette même presse, définit comme étant une stratégie militaire qui « aille des opérations de guerre conventionnelle à celles de guerre asymétrique en passant par la cyberguerre » est faite, toujours suivant cette presse, pour contrer un « adversaire faible, non standard », ou en d’autres termes,  tout Etat ou groupe un tant soit peu récalcitrant à l’oukase de l’Empire.

Depuis 2011 la Syrie y est inlassablement soumise, l’Irak et le Liban y passent régulièrement, tandis que l’Iran l’affronte depuis sa Révolution de 1979. Même en France, quelques généraux retraités et signataires d’une sulfureuse lettre, ont vaguement l’impression qu’un mécanisme « atlantiste » grignote lentement mais sûrement les fondements de l’Etat et qu’en mettant à profit les brèches sociales et sociétales, pousse à ce que la France plonge dans la guerre civile.

Or c’est par un extraordinaire renversement de tendance, que la guerre hybride, ce merveilleux outil de déstabilisation des Etat-nation est sur le point de se retourner contre ses architectes et s’exporter là où son idée est conçue. Depuis le 21 avril, date à laquelle un missile M-600 syrien, fabriqué comme des centaines d’autres dans les usines à missiles syriennes que l’entité sioniste prétendait avoir rasé sous le poids de sa campagne de guerre dans la guerre a frappé le Néguev, une irréversible et insurmontable brèche s’est ouverte au cœur d’Israël, brèche en phase de se répandre comme une traînée de poudre: entre le vendredi 1er mai et le dimanche, le 2,  trois incendies géants ont frappé tour à tour une raffinerie stratégique à Haïfa, un entrepôt d’armes non loin de l’aéroport de Ben Gourion,  une université à Qods, ville qui est le théâtre d’une méga Intifada anti-sioniste depuis deux semaines.

Mais il y a eu encore plus : une procession tournée jeudi dernier curieusement au suicide collectif à Meron en Galilée mise à part, l’entité a vécu ce 2 mai ce que son président qualifiait il y a deux ans de « danger existentiel », l’embrasement du front intérieur : alors même que des dizaines de pompiers se battaient encore contre les flammes à Moshav Zitoun à l’aéroport de Ben Gourion, une bombe a explosé vers le début de la soirée dans la colonie de Benjamin, près de Ramallah.

Pas de dégât pas de pertes, ont prétendu les médias sionistes, visiblement dépassés par la multiplication des « incidents sécuritaires » depuis le 20 avril, quand un très controversé test contrôlé de missile Arrow-4 a eu lieu en plein centre aérospatial israélien à Gush Dan, test qui a laissé un cratère géant et a provoqué quelques réactions des internautes sionistes genre : « Une méga déflagration comme celle du 4 août à Beyrouth avec son nuage en champignon et en plus provoquée dans le centre ville ? mais vous êtes fous ? "

Mais le dimanche 2 mai, au début de la soirée, l’entité n’était pas encore au bout de ses surprises : Naplouse, cette localité palestinienne connue pour ses tonitruants coups anti-Israël, dont celui de 2018 où un commando sioniste s’est heurté en plein fouet à une embuscade tendue par les combattants des Brigades Qassam, a été le théâtre d’une attaque anti-israélienne. Et pas des moindres : des coups de feu ont été tirés depuis une voiture vers des soldats d’élite de l’armée sioniste car Israël ne déploie que des forces spéciales à Naplouse.

Vidéo: la fusillade à Naplouse

Les médias israéliens mettent en avant un bilan de trois blessés dont un dans un état critique, ce qui laisse croire à une grave saignée au sein de l’armée de l’occupation. La consigne de sécurité a été largement lancée pour que les vidéos tournées sur l’incident soient rapidement supprimées de la toile, l’armée sioniste ayant même mis en garde les colons contre une possible reconduction de cette attaque. Au fait, dans la foulée de l’incident, le ou les « assaillants » ont « pris allègrement la fuite » après avoir déchargé leurs mitraillettes contre le poste de contrôle de Za’atara, au sud de Naplouse, sans que ""l’armée la plus puissante du Moyen-Orient"" puisse lever le petit doigt. Cette même armée avait fait la prousse de "tuer une Palestinienne de 60 ans" quelques heures plutôt. Les militaires sionistes n’ont fait ce qu’ils savent faire le milieux à savoir « boucler les entrées et sorties de la région », pour la fouiller à la recherche du ou des « assaillants » qui se sont évaporés dans la nature.

Mais puisqu’en Israël, un malheur n’arrive jamais seul, la soirée du dimanche 2 mai a été celle des hackers anti-Israël : les médias israéliens ont ainsi fait part des cyberattaques contre les entreprises israéliennes. Au moins quatre entreprises israéliennes ont été touchées tout comme « une organisation à but non lucratif ».

Vidéo: l'explosion et l'incendie à la raffinerie de Bazan le 30 avril à Haïfa

Tout comme la vague de cyberattaque de 2020, Israël n’est pas allé par quatre chemins pour accuser  un ‘‘groupe de pirates iranien’’ d’en être le responsable et de maudire l’axe de la Résistance d’engager un nouveau cycle de cyberguerre « environ six mois après que plus de 80 entreprises israéliennes ont été visées par une série d’attaques cybernétiques semblables. ». Evidemment rien n’a été dit sur cette précédente salve de cyber-assaut ( novembre-décembre 2020) ayant visé entre autre IAI, agence aérospatiale israélienne, et d’éventuels liens que cette attaque pourrait avoir avec cette déflagration géante ayant frappé Tomer, le 20 avril.

A en croire les sources sionistes, «  les pirates iraniens ont ciblé H&M Israël et menacent de publier 110 gigaoctets de données des clients à moins que ses demandes, qui n'ont pas été publiquement spécifiées, soient satisfaites. Et cette attaque n’est pas la première cette semaine. Plusieurs autres entreprises israéliennes, dont Veritas Logistic, spécialisée dans la logistique maritime ont été ciblées cette semaine dans des cyberattaques similaires, selon Haaretz qui estime que la motivation est « politique et non financière ».

Et Haaretz ne croit pas si bien dire : l’entité israélienne assiégée au sol, en mer et dans le ciel par la Résistance vit une méga guerre hybride, à l’image de celles qu’il a tendance de déclencher chaque fois qu’elle est militairement à court de moyens. Il est grand temps que les Sionistes fassent le valise ou apprennent à nager.... "Les incidents sécuritaires" tendent à s'inscrire dans la durée suivant cette belle formule "biblique" : Oeil pour oeil, dent pour dent…

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SOURCE: FRENCH PRESS TV