Entre 2 000 et 4 000 missiles seront tirés en direction du front intérieur israélien en cas de déclenchement d’un nouveau conflit, a déclaré un général israélien.
Cité par le quotidien Rai al-Youm, le général israélien Yitzhak Brick a confirmé que les systèmes de défense anti-missiles du régime ne seraient pas en mesure de réagir à des milliers de missiles envoyés quotidiennement sur les territoires occupés en cas d’un nouveau conflit.
Évoquant l’échec du système de défense dans l’interception du missile tiré depuis la Syrie, Brick a affirmé: « Notre armée n’a pas réussi à choisir le bon missile pour tirer sur le missile qui venait de la Syrie. Notre armée a été surprise! Elle n’était pas prête à intercepter ce missile et ce alors que la défense antiaérienne d’Israël aurait dû agir plus vigilamment que ça! ».
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Brick a continué en ce sens : « Entre 2 000 et 4 000 missiles seront tirés en direction du front intérieur israélien en cas de déclenchement d’un nouveau conflit. Des milliers de missiles seront tirés vers nous pendant des semaines en paralysant les systèmes d’interception de l’armée ».
Le général israélien a ajouté que les missiles anti-missiles et les missiles sol-sol ne pourraient garantir qu’une immunité de quelques jours et cela uniquement pour des cibles vitales telles les centrales nucléaires, les installations de dessalement des eaux et les bases aériennes. Et qu'ils ne pourraient donc pas protéger les zones d’habitation civiles.
« Même si les systèmes de défense antiaérienne de l’armée réussissent à intercepter un certain nombre de missiles tirés, cela ne servira à rien par rapport à des milliers de missiles qui prendront Israël pour cible tous les jours etn infligeant d’immenses dégâts à nos infrastructures, d’autant plus que nous sommes face à des missiles sol-sol dont la plupart sont de haute précision et qui sont tirés depuis une petite distance. Tout cela dit que notre armée n’est pas prête à une telle guerre ».
Il a souligné qu’une prochaine guerre ressemblerait à une catastrophe pour Israël.
Récemment, un autre général israélien a reconnu que la menace balistique était une menace réelle et catastrophique pour Israël. « Il faut trouver une solution car le Dôme de fer a déjà fait preuve de son inefficacité », a souligné Yossi Langotski.
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Il a déclaré qu’« Israël ne devra pas compter sur un seul système de défense antiaérienne qui fonctionne avec la technologie de missiles d’interception car les missiles tirés en cas d'un nouveau conflit seront en mesure de causer d’importants dégâts au front intérieur israélien et à ses installations stratégiques ».
Yossi Langotski s’est ensuite attardé sur les défauts du Dôme de fer en le qualifiant de « réponse à court terme et limitée ».
« Le Dôme de fer ne réagit pas bien aux missiles de courte portée ainsi qu’aux missiles balistiques à moyenne portée et à longue portée. En plus, son inefficacité pour intercepter les missiles à haute précision reste très limitée. Chaque missile tiré par le Dôme de fer coûte plus de 100 000 dollars et il faudrait presque deux missiles pour intercepter un missile palestinien ».
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Le général israélien a reconnu que le régime devrait dépenser des milliards de dollars pour fournir assez de missiles intercepteurs au Dôme de fer.
« Pendant les guerres de Gaza en 2008 et en 2014, l’inefficacité de nos systèmes anti-missiles nous a fait payer cher et elle nous fera payer cher encore en cas de déclenchement d’un nouveau conflit », a conclu Yossi Langotski.
