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Deux navires US, Monomoy et Wrangel, pétrifiés dans le sud du golfe Persique ...

Deux navires US, bloqué par le CGRI, 2 avril 2021/US Navy

Si les Sionistes continuent encore à croire au Père Noël en ayant expédié d'urgence une délégation de taupes et de galonnés à Washington où ils espèrent sans doute pouvoir convaincre l'US Navy d'intervenir en pleine bataille navale quasi perdue qu'ils mènent contre l'Iran depuis deux ans, un appui qu'ils se détrompent: alors même que des informations non confirmées font état d'une frappe au bateau piégé contre un pétrolier britannique au large de Yanbu, sur la côte ouest saoudienne où le CentCom a placé son QG, ses Patriot, ses troupes depuis le mois de janvier, et ce par crainte d'avoir à faire face au CGRI, cette même US Navy vient de publier une vidéo mise en scène un super clash US / CGRI dans le golfe Persique. Les images sont bien récentes car elle datent du 2 avril. 

Il s'agit d'un premier "incident" en 2021, dit la marine américaine visiblement contente qu'il n'ai débouché sur rien de "plus grave". La vidéo montre  un navire du CGRI  bloquant littéralement la route devant l'USCGC Monomoy, et provoquant superbement l'arrêt soudain du navire patrouilleur US qui cessent même, par crainte, d'appareiller. 

ET puis comme si cela ne suffisait pas le CGRI en fait autant avec un autre navire de la Garde côtière américaine, l'USCGC Wrangel. La dame Rebecca Rebaric, porte-parole de la cinquième flotte de la marine au Moyen-Orient qui commente les vidéos, en est d'ailleurs particulièrement navrée puisque « les équipages des deux navires américains ont émis plusieurs avertissements via la radio de commande, suivis du klaxon du navire sonnant 5 fois», en vain. Et dire que cette manœuvre de blocage sensationnelle du CGRI a duré près de trois heures après que les États-Unis ont émis l'avertissement et effectué des "manœuvres défensives", a savoir se mettre à l'abri de toute éventuelle attaque en provenance du destroyer iranien qu'escortaient trois vedettes rapides du CGRI. 

Ribaric  indique que cette "confrontation "représente le premier incident "dangereux " depuis le 15 avril 2020. tout en regrettant la période 2018/2019 où l'Iran "avait en grande partie mis fin à ce gendre d'incident". 

En 2017, la marine a enregistré 14 incidents «dangereux ou non professionnels» avec les forces iraniennes et Il a enregistré 35 incidents en 2016 et 23 incidents en 2015, dixit Ribaric. Cet "incident" est survenu juste à la veille des pourparlers de Vienne Bis, signe que le coup au PGAC ne marche plus et que les Iraniens sont déterminés à aller jusqu'au bout pour faire payer aux Américains le prix de leur confiance trahie. Signe des temps, la publication de cette vidéo qui devrait bien être projetée en cours de discussions israélo-américaine irano-centrique en cours, suit de peu un autre aveu d'impuissance US, qui date, lui aussi de quelques heures.  En parlant de "trois mille missiles iraniens de haute précision "( chiffre parfaitement approximatif, NDLR) , le porte-parole du Pentagone a tenté lundi soir d'envoyé un message aux dirigeants sionistes : Oubliez toute aventure contre l'Iran ... il dispose d'une force militaire capable de vous infliger de terribles dégâts ! 

Le porte-parole du département à la Défense américain John Kirby, a réitéré des allégations sans fondement sur ce qu'il a appelé la « menace iranienne » avant de souligner : « Lutter contre les menaces de l'Iran en mer et contre ses efforts pour développer et fabriquer des missiles balistiques est une nécessité pour notre sécurité nationale », a déclaré John Kirby. Mais cette "menace iranienne" comment l'affronter? La vidéo de l'US Navy ne prouve ni une grande compétence ni un vif enthousiasme pour une bataille navale contre l'Iran. A preuve, Kirby s'est même gardé de commenter les actes de sabotages israéliens contre l'Iran, histoire de ne pas mettre davantage en danger ses troupes dans le golfe Persique. 

Interrogé sur les récents actes de sabotage et de terrorisme du régime israélien contre l'Iran, le porte-parole du Pentagone a déclaré: « Je ne suis pas le porte-parole de l'armée des autres et je ne commente pas ce qu'ils font et ce qu'ils ne font pas. Mais notre intérêt est de nous assurer que notre sécurité nationale dans la région (Asie de l'Ouest) est protégée et sûre, ce qui inclut les menaces que l'Iran représente pour la région », a ajouté Kirby. Et puis, il a enfoncé le clou en affirmant  que le ministre de la Défense LIoyd Austin ne devait pas rencontrer les responsables de la sécurité israéliens lors de leur visite à Washington.

Ce n'est ni trop marrant pour une entité qui vient de recevoir en plein Néguev un Fateh-110 syrien. Steve Brown, analyste militaire commente : « On ne sait toujours pas s’il s’agissait d’une réponse iranienne au sabotage du réacteur Natanz le 11 avril, ou pour délivrer un message aux dirigeants de Tel-Aviv, les sommant d’arrêter les attaques contre les intérêts iraniens et syriens en Syrie. Quelle qu’en soit la raison, l’attaque au missile contre Dimona a eu un impact dévastateur sur la psyché des chefs militaires israéliens. Les craintes d'Israël ont été, surtout, exacerbées par le rapport du Pentagone dans lequel il parle de la possession par l'Iran de trois mille missiles balistiques de haute précision. Le commandant du Centcom, Kenneth McKenzie a averti que les missiles balistiques iraniens représentaient le plus grand danger pour les États-Unis et certes Israël. Il a noté que l’Iran avait réalisé, au cours des cinq ou sept dernières années, des progrès significatifs et qualitatifs pour ses missiles balistiques, et leur nombre a augmenté qu’il possédait environ 3 000 missiles avec une portée différente et une haute précision, ce qui soulève de grandes inquiétudes. »

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«Le Pentagone dit en plus qu'i est conscient de la capacité de l'Iran à diriger des milliers de missiles contre Israël. et pire, qu'il n'existe pas de système, aussi précis soit-il, pour intercepter ces missiles. Il est évident que le dôme de fer israélien n'a pas réussi à intercepter le missile iranien tombé près de Dimona de même que le système Patriot n'avait pas réussi à intercepter les missiles yéménites qui ciblaient l'Arabie saoudite. Certes, le Pentagone ne dispose pas de rapports précis sur le niveau de progrès des armes iraniennes, et Kenneth McKenzie que les Américains ont besoin de temps pour évaluer ces armes… Les États-Unis n'ont d'autre choix qu'éviter toute escalade militaire directe avec l'Iran!  »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV