Depuis que le commandant en chef du CentCom a reconnu voir en FDS espèce de "bouclier humain", chargées de "protéger les troupes américaines" au Levant, ces dernières ne cessent de prouver que le Yankée a raison. Sur l'est de l'Euphrate, ces miliciens qui continuent au gré des ordres reçus depuis le QG US en Syrie, à al-Tanf à relâcher les terroristes de Daech soit en direction de la frontière irakienne soi en direction de Homs, se battent depuis une semaine contre les forces volontaires tribales qui en ont assez de voir les Americains et leurs acolytes détourner à la fois le pétrole et le blé syrien, s'accaparer de leur habitat, puis étendre leur présence comme si de rien n'était. Plusieurs tentatives de médiation russe ont échoué, les affrontements ayant repris systématiquement. Que se passe-t-il sur la rive est? McKenzie ne l'a pas dit claire mais c'est une guerre grandeur nature contre une invasion américaine qui tend à s'inverser depuis l'Irak voisin voire l'Afghanistan vers la Syrie orientale.
« Un point de contrôle des FDS sur l’autoroute Hassaké-al-Hol a été visé par les forces populaires alors que beaucoup de miliciens se trouvaient sur place », ont annoncé des sources syriennes à SANA, ajoutant qu’aussitôt après, les FDS ont bouclé le lieu et appelé les autres miliciens à leur venir en aide. Ce sont donc des combats acharnés en cours entre d'une part des mercenaires des Américains et de l'autre, les forces volontaires syriennes qui s'opposent à la fois aux FDS mais surtout aux convois militaires US dont le 300 ème a franchi le point de passage d'al Waleed au début de la Semaine.
Parallèlement à cette bataille qui entre bientôt dans sa deuxième semaine en Irak, les raids anti-US gagnent en ampleur. Deux semaines après la double attaque au drone contre les deux principales bases militaires US à Harir et à Erbil, et alors même que le Mossad pleure encore la tonitruante attaque commando contre son centre secret à Erbil, ce mardi matin trois frappes à la bombe ont visé trois convois logistiques US à Bassora et à Nasseriyah. Selon Saberin News qui rapporte l'information.
Ces deux dernières explosions ont visé les véhicules blindés US et les munitions à bord alors qu'ils transitaient vers le point de passage d'Al Waleed pou atteindre la Syrie. Inscrites dans la durée, ces attaques qui visent depuis plus d'un an les convois logistiques US à travers les principales routes de communication pour le grand malheur des entrepreneurs US, et ce sans compter les GI's qui eux, n'apparaissent en public que dans les blindés et chars, ont fait de l'Iran un enfer invivable bien, que McKenzie prétend ne pas avoir l'intention de retirer ses troupes de la Mésopotamie.
Selon la Commission de la sécurité et de la défense du Parlement irakien, le passage frontalier de Jerishan sur la frontière avec le Koweït sert de plus en plus au trafic des convois militaires US qui ont peur d’emprunter les artères irakiennes. Ce n'est d'ailleurs pas un point de passage "légal" mais "clandestin. C'est dire à quel point les Américains ont désormais peur pour le moindre mouvement en Irak. "Les forces de la coalition internationale dirigées par les États-Unis utilisent le point de passage pour faire passer des dizaines de cargaisons par jour sans être supervisées par le gouvernement irakien. Toutes les marchandises entrant en Irak par le Jerishan Pass sont sous la supervision des forces US. Il est même question que les Américains y construisent une base à l'effet d'y d'accueillir leurs troupes"
Il y a peu, le Parlement jordanien débattait aussi d'un contrat à signer avec l'USA Army qui allouerait le ciel, la terre et l'espace maritime jordaniens aux troupes U, et ce, moyennant plus de 400 millions de dollars par an. C'était juste avant la tentative de coup d'État US/Israël contre le roi Abdellah II, tentative qui a fait échec au contrat. Mais plus d'un analyste estiment que les USA rament dans le vide et que depuis que les bases US sont régulièrement frappées par drones /missiles de la Résistance, il est totalement suicidaire d'en multiplier des nombres. L'axe US/Israël fait du surplace : à défaut d'une stratégie qui s'adapte à la guerre asymétrique et multifronts de la Résistance, Américains et Israéliens tournent en rond.