TV
Infos   /   Iran   /   Moyen-Orient   /   Amériques   /   Asie   /   Europe   /   E-PRESS   /   L’INFO EN CONTINU

E-Press du 25 avril 2021

Des manifestants enveloppés de drapeaux de la République arménienne et du Haut-Karabakh tiennent un drapeau américain alors qu’ils manifestent devant le consulat turc à l’occasion de l’anniversaire du génocide arménien lors d’une manifestation organisée par la Fédération arménienne de la jeunesse (AYF) le 24 avril 2021 à Beverly Hills, Californie. ©AFP

Télécharger 📥

Au sommaire :

1- Covid-19 : le coup anti-Chabahar ?

Téhéran suspend tous les voyages directs et indirects à destination et en provenance de l’Inde ainsi que les échanges commerciaux avec ce pays du sous-continent en raison des préoccupations quant à la nouvelle variante « doublement mutante » du coronavirus.

Le ministre des Affaires intérieures, Abdolreza Rahmani Fazli, qui commande également un QG national pour la lutte anti-Covid-19, a annoncé l’interdiction de tous les voyages directs et indirects à destination et en provenance de l’Inde. L’interdiction porte également sur l’échange de marchandises en transit aérien, maritime et terrestre jusqu’à nouvel ordre.

Dans une lettre adressée au ministre des Routes et du Développement urbain, Rahmani Fazli a ordonné que ces nouvelles restrictions entrent en vigueur dès ce samedi, sans délai.

Une nouvelle souche du coronavirus « doublement mutante » originaire d’Inde a mis le monde sur le qui-vive. Plusieurs pays ont imposé des quarantaines plus longues aux voyageurs en provenance d’Inde ou l’interdit l’entrée sur leur territoire.

La variante B.1.617 est déjà apparue ailleurs, notamment aux États-Unis, en Australie et à Singapour. L’Inde a signalé pour la première fois le génome B.1.617 à la base de données mondiale (GISAID) en octobre.

Mercredi, les États-Unis ont déconseillé de se rendre en Inde, affirmant que « même les voyageurs entièrement vaccinés pourraient courir le risque de contracter et de propager des variantes du COVID-19 ».

Source : Tasnim

2- Armement : l’Europe cède son dernier carré aux USA

Bruxelles est-il en train de torpiller l’industrie de la défense en Europe et en France ? L’Union européenne est-elle en train de menacer la souveraineté militaire des pays adhérents ? Selon La Tribune, six fédérations d’industriels européens de la défense s’inquiètent des orientations de l’UE. En cause : un label européen, excluant l’armement, destiné à flécher les investissements des banques et organismes financiers.

Alors que l’UE prévoit de mettre en place un label écologique destiné à orienter les financements des banques et organismes financiers européens, six fédérations d’industriels de l’armement, dont le Conseil des industries de défense françaises (CIDEF), ont envoyé aux différentes « autorités nationales » une lettre – révélée en partie par La Tribune le 24 avril – faisant part de leur « profonde inquiétude ».

Le magazine économique indique qu’avec le « projet de rapport du Centre commun de recherche (JRC), le service scientifique et de production des connaissances de la Commission européenne [...], les établissements financiers européens auraient à leur disposition de nouveaux arguments imparables pour exclure les entreprises de défense de leurs offres de financement afin de respecter ces fameux critères de label écologique de l’UE ».

Il note par ailleurs que le texte, certes non contraignant, propose d’exclure « les entreprises impliquées dans la production et/ou le commerce d’armes conventionnelles et de produits militaires pour le combat si elles tirent plus de 5 % de leurs revenus de ces activités ». Pourtant, ces industries représentent « 180 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an et 460 000 emplois hautement qualifiés ».

« Nous exhortons les institutions européennes et les gouvernements nationaux à reconnaître qu’une telle interprétation de la finance durable aurait des effets négatifs sur l’industrie européenne de la défense, l’une des industries les plus réglementées », expliquent les fédérations de l’armement qui ajoutent : « Cette industrie stratégique et notamment son accès aux marchés financiers et des assurances est fragilisé et même menacé depuis plusieurs années. Sous la pression des associations, des ONG et de quelques courants politiques, les institutions financières mettent en œuvre des lignes directrices internes limitant la coopération avec les entreprises de défense. »

Selon les auteurs de la lettre, il en va de la sécurité des pays et du territoire européen, l’un des principaux objectifs des politiques de défense étant « de protéger la démocratie et les libertés dans un environnement mondial très instable (même en marge de l’Europe) ».

Source : Reuters 

3- Turquie : le « semi-couperet » US tombe !

Joe Biden a reconnu ce 24 avril le génocide arménien. Est-ce pour pousser Erdogan à servir les intérêts US/OTAN ? À couper les derniers ponts avec l’Iran, la Russie et la Chine ?

Cette reconnaissance, a tenu à préciser une haute responsable américaine citée par l’AFP, ne vise pas à « accabler » la Turquie. 

« Les Américains honorent tous les Arméniens qui ont péri dans le génocide qui a commencé il y a 106 ans aujourd’hui, a-t-elle écrit dans un communiqué. Nous continuons de considérer la Turquie comme un allié crucial au sein de l’OTAN. »

Peu après, Recep Tayyip Erdogan a dénoncé « la politisation par des tiers » du débat autour du génocide arménien, dans un message adressé au patriarche arménien à Istanbul.

Le président turc a par ailleurs accusé des « tiers » de s’ingérer dans les affaires de la Turquie : « Personne ne profite du fait que les débats – qui devraient être tenus par des historiens – soient politisés par des tiers et deviennent un instrument d’ingérence dans notre pays. »

Parallèlement, la France de Macron a tenu elle aussi à tourner la vis sur le Sultan. À Paris s’est déroulée la commémoration du génocide arménien de 1915. Plusieurs milliers de personnes, dont Emmanuel Macron et Anne Hidalgo, se sont rassemblées pour rendre hommage aux victimes.

La diaspora arménienne a défilé dans les rues de la capitale française ce 24 avril, devenue en 2019 Journée nationale de commémoration du génocide, pour commémorer les 106 ans du génocide arménien par l’Empire ottoman.

Ils étaient ainsi plusieurs milliers à Paris. Emmanuel Macron s’est rendu devant le mémorial du génocide arménien au centre de Paris pour « participer à un moment de recueillement » aux côtés du maire de Paris Anne Hidalgo, de l’ambassadeur d’Arménie Hasmik Tolmajyan, ainsi que des coprésidents du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF), Ara Toranian et Mourad Papazian.

Source : francais.rt

4- Les BRICS reviennent ! 

Les institutions de financement du développement s’activent sur le marché des capitaux pour mobiliser des ressources et soutenir leurs pays membres. La banque des BRICS ne déroge pas à cette règle et l’Afrique du Sud en a bénéficié.

La New Development Bank, l’institution de financement du développement mis sur pied par le groupe de pays composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud (BRICS) a mobilisé 1,5 milliard $ sur le marché international des capitaux.

L’emprunt est remboursable sur 5 ans à taux d’intérêt de 1,5 %.

C’est la troisième sortie de la structure basée en Chine, sur le marché international des capitaux.

« Le fort accueil du marché pour la transaction représente la reconnaissance par les investisseurs du solide profil de crédit de NDB », a déclaré Leslie Maasdorp, vice-président et directeur financier de NDB. « Je voudrais remercier le soutien constant et profond fourni par les investisseurs mondiaux et nos principaux gestionnaires qui ont contribué à soutenir cette émission très réussie », a-t-il ajouté.

L’opération survient alors que la banque de développement est en train d’apporter un deuxième appui de 1 milliard $ à l’Afrique du Sud, un de ses actionnaires, qui a été touché durement par les effets de la Covid-19. Industrial and Commercial Bank of China a été arrangeur de l’opération en Asie. Les groupes américains Citi, JP Morgan ont participé au placement aux USA.

Source : Agence Ecofin

5- USA : l’esclavage officiellement de retour

Le secrétaire à l’Éducation, Miguel Cardona, vient d’instituer des bourses visant à récompenser l’enseignement du « 1619 Project » dans les écoles.

Le « 1619 Project », vulgarisé par les suppléments homonymes du New York Times, assure que les États-Unis ont été fondés en 1619 avec le projet d’y instaurer l’esclavage.

Jusqu’à présent, on considérait soit qu’ils avaient été fondés par les Pères pèlerins en 1620  - célébré lors de la fête de thanksgiving -, soit lors de la proclamation de l’Indépendance en 1776 - célébré lors du Jour de l’Indépendance.

Le « 1619 Project » fait au contraire remonter leur création à l’arrivée d’esclaves noirs. Or, ceux-ci étaient « importés » par des « marchands » portugais et non pas par les Britanniques et il y avait déjà, sur le territoire des futurs USA, des esclaves anglais blancs.

La doctrine du Parti démocrate actuel et de l’Administration Biden-Harris est fondée sur cette falsification historique. Son enseignement dans les écoles (maternelles, primaires et secondaires) annonce sa prochaine entrée dans les universités.

Source : Voltaire

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV