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Comment un seul missile balistique tactique a fait éclater en mille morceaux le mythe dit "DCA multicouche d'Israël"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le système de défense aérienne israélienne Arrow 3. (Archives)

Le missile qui a failli pulvériser le réacteur de Dimona avec son ogive de 200 kg, comme l'a fait remarquer Lieberman, a mis KO le système Arrow. Et pourtant cela fait 3 ans que l'entité bassine les oreilles du monde entier sur de supposées capacités d'interception d'Arrow. 

Le missile tiré depuis la Syrie en direction de la ville de Dimona près du désert a révélé ce qu'était le talon d’Achille du régime sioniste ; les systèmes anti-missile du régime sioniste ont été incapables d’intercepter le missile syrien de type S-200.

« Le missile qui aurait été tiré depuis la Syrie en direction du désert du Néguev dans les territoires occupés a provoqué une explosion si forte que les habitants de la ville de Naplouse en Cisjordanie occupée l'ont entendue et ont indiqué que leurs maisons avaient été secouées », a rapporté le journal Al-Akhbar.

Le compte rendu officiel de l’incident publié par Israël est rempli d’éléments contradictoires qui soulèvent de nombreuses questions sur les auteurs de l’attaque, le type de missile mais surtout l’incapacité du système anti-missile israélien à l’intercepter, a fait noter le journal.

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Retirés tout de suite après leur publication du site officiel de l’armée israélienne mais publiés par les médias sionistes, les communiqués de l’armée israélienne affirment pour l’un, que le missile tiré par le système anti-missile n’a pas réussi à atteindre ni toucher le missile syrien de type S-200 et pour l'autre que le missile syrien a atterri sur les territoires occupés sans jamais être intercepté par les systèmes anti-missiles israéliens. Ce qui montre que l’armée du régime sioniste a eu deux récits contradictoires sur une attaque de missile qui semble avoir été menée depuis le territoire syrien.

Alors que Benny Gantz, ministre israélien des Affaires militaires a fait état du lancement d’une enquête sur la non-interception du missile syrien, l’expert militaire des médias sionistes, cité par le journal Yediot Ahronot, prétend que les explosions entendues dans la région d’al-Qods ont été causées par des missiles intercepteurs.

Bien qu’ils soient publiés distinctement, les deux communiqués de l’armée sioniste aboutissent au même résultat : l’échec des systèmes anti-missiles israéliens lors de l’interception d’un missile venu d’un endroit quelconque, quelle que soit la raison ; faille technique ou erreur humaine.

Cependant, la deuxième version des faits livrée par l’armée sioniste sur l’inaction du système anti-missile au moment de l’attaque est le signe d’un échec plus grave ; un système anti-missile a pour mission d’intercepter le missile et d’activer les sirènes dans la zone censée de l'atterrissage. 

De son côté, la chaîne 13 de la télévision israélienne, citant l’armée israélienne, a rapporté que selon les résultats préliminaires de l'enquête sur l'incident dangereux, un missile sol-air a été tiré depuis le territoire syrien et a atterri dans des zones ouvertes dans le désert du Néguev près de la ville de Dimona : le missile n'a pas du tout été intercepté.

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"A 2 heures du matin, nous avons entendu le bruit d'une énorme explosion et avons pensé que quelque chose s'était passée dans notre maison, mais nous n'avons rien trouvé jusqu'à ce que le matin ma femme découvre des débris de missile à l'intérieur de la piscine », a raconté un colon interviewé par la chaîne 13.

« Tout le monde aurait dû être averti pour se mettre à l'abri, cela montre que le système d'interception n'était pas activé, j'ai trois enfants à la maison et si ce qui se passait la nuit se produisait pendant la journée, cela aurait eu des conséquences très graves pour nous », a-t-il déploré.

Selon Al-Akhbar, l'explosion a également été entendue à Naplouse, en Cisjordanie occupée, et les habitants du village d'Abou Qarinat, près de Dimona, ont entendu une explosion qui a secoué leurs maisons.

Citant les responsables sionistes locaux, le journal Maariv a affirmé qu'un missile avait été tiré depuis la Syrie sur la région du Néguev et que certaines parties du missile y avaient été trouvées ; les habitants ayant donc été invités à informer les responsables en cas de découverte de nouveaux objets suspects.

Dans une interview à la radio FM 103 du régime sioniste, le maire de Dimona, Bani Betan, a déclaré: « Malgré tous les outils de support, nous nous sommes rendus compte aujourd'hui que tout peut atteindre Dimona, je me suis réveillé le matin avec un appel du chef de la centrale, mais il n'y avait pas de sirène et seulement des bruits se faisaient entendre dans certaines zones. »

« J’ai le sentiment que les autorités ne nous disent pas la vérité, je parle de la roquette tirée sur Dimona et de la terrible explosion de l’usine de moteur-fusée dans la ville d’al-Rama », a regretté un sioniste en riposte à l’allégation du journal Maariv qui disait que Dimona n’était pas la cible.

Réagissant au tir du missile, Avigdor Lieberman, chef du parti Yisrael Beytenu, a annoncé l’effondrement du pouvoir dissuasif d’Israël tout en accusant Netanyahu de « s’endormir en regardant ce théâtre ».

Mettant en garde que la situation catastrophique à laquelle est confronté le régime sioniste, ne se limite pas à un missile avec une ogive de 200 km, Lieberman a appelé le Parlement israélien à briser le silence mais aussi à convoquer une réunion urgente pour discuter du niveau de préparation des instances sécuritaires face à l’escalade des tensions avec la Syrie et l’Iran.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV