L'Inde a refusé les visas au panel américain qui voulait s’y rendre sous prétexte de superviser la liberté religieuse, en déclarant qu’il n'en avait pas de statut.
L'Inde a refusé une demande de voyage pour les membres d'un panel du gouvernement américain cherchant à revoir sa liberté religieuse, affirmant que ces agences étrangères n'avaient pas le droit d'évaluer les droits constitutionnels des citoyens.
Le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, a déclaré que le gouvernement rejetait fermement les enquêtes de la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale (USCIRF) qui avait peu de connaissances sur les droits des citoyens indiens.
« Nous avons également refusé des visas aux équipes de l'USCIRF qui ont cherché à se rendre en Inde pour des questions liées à la liberté religieuse », a-t-il déclaré.
« Cette mesure a été prise parce que le gouvernement ne voyait aucune raison pour une entité étrangère telle que l'USCIRF de se prononcer sur l'état des droits des citoyens indiens protégés par la Constitution », a-t-il ajouté, disant que l'Inde n'accepterait aucune ingérence ou jugement étranger sur des questions liées à sa souveraineté.
Plusieurs pays dont l’Iran, l’Inde, la Chine, Cuba, le Venezuela et la Russie ont appelé, à plusieurs reprises, les États-Unis à cesser de s’immiscer dans les affaires des autres pays sous prétexte des questions liées aux droits de l’Homme.
Cela alors qu’à l’intérieur des États-Unis, les Afro-américains souffrent de beaucoup de difficultés. Le meurtre de George Floyd par un policier américain est devenu un scandale sur l’échelle internationale pour l’ancienne administration américaine.