L’entrepreneur et petit-fils du général et ancien dirigeant nigérien Seyni Kountché a fondé Drone Africa Service, une entreprise qui conçoit des drones et les met au service de divers secteurs d’activité du pays. De la cartographie aérienne à l’agriculture en passant par la gestion des risques et catastrophes, ces drones 100 % nigériens sont fabriqués en fonction des besoins et de la demande des clients.
Actualité en Afrique :
-Le Burkina Faso veut injecter plus de 160 millions EUR pour les grands projets routiers de 2021 ;
-Non, la Banque centrale du Nigéria n’a pas interdit les transactions en cryptomonnaies ;
-Le bureau de l’ONU au Burundi fermera finalement le 31 mai ;
-Zambie : le gouvernement lève l’interdiction d’importation des oignons.
Analyses de la rédaction :
1. Drone made in Niger à la chasse des RQ4 américains ?
La plus grande base de drones américains est plantée au Niger à Agadez et on sait à quel point cette base que les USA ont réussi à avoir après une opération sous fausse bannière à Tongo Tongo, participe aux crimes de guerre commis par les forces occidentales au Sahel.
En 2020, trois drones de type RQ4 de l’armée américaine se sont écrasés non loin d’Agadez et l’affaire a provoqué une grande crainte dans les rangs des forces d’occupation qui médias mainstream aidant sont parvenu à faire croire que ces appareils ultra-sophistiqués s’étaien écrasé accidentellement.
Depuis, personne n’est revenu sur ces incidents qui laissent supposer une force adverse anti-occupation
À partir de là, des informations comme celle-ci sont intéressantes.
L’entrepreneur et petit-fils de l’ancien dirigeant nigérien, le général Seyni Kountché, a fondé Drone Africa Service, une entreprise qui conçoit des drones et les met au service de divers secteurs d’activités du pays. De la cartographie aérienne à l’agriculture en passant par la gestion des risques et catastrophes, ces drones 100 % nigériens sont fabriqués en fonction des besoins et de la demande des clients.
Drone Africa Service travaille sur le transport pour optimiser les délais de déplacements de ses drones et permettre le transport d’objets comme des médicaments par exemple.
D’autant plus qu’accompagné de ses deux collaborateurs, Abdoulaziz Kountché vient à concevoir des drones pour des entreprises au Mali, au Bénin ou en cor au Burkina Faso. L’innovateur a pour ambition de former davantage de concepteurs, et de créer courant 2021, une Drone Academy.
Au Niger au Burkina et au Mali, Barkhane tue les civils à coup de drone, mais cela ne va pas durer, car les représailles ne tarderont pas !
2. Ouganda/Égypte : une alliance qui fait peur
En Éthiopie, l’affaire du Tigré, montée de toutes pièces par la force d’occupation afin de faire plier le Premier ministre Abiy Ahmed face au diktat occidental et ensuite de déclencher une guerre régionale, a échoué et cet axe déstabilisateur n’a pas réussi à obtenir ce qu’elle souhaitait à savoir empêcher la Corne de l’Afrique de se développer et devenir des hubs économiques à travers le monde.
Mais ce complot visant à déclencher une guerre en Afrique de l’Est pourrait se retourner contre les USA et Israël pour cause d’un changement d’alliance…
Bien que dans cette région de l’Afrique de l’Est, le Soudan soit le seul pays à avoir lâché du leste et a finalement succombé aux pressions occidentales et a ouvert ses portes sur l’axe USA/Israël, mais de son côté, l’Égypte semble avoir pris de nouvelles décisions.
Depuis l’affaire du canal de Suez et les pressions USA/Israël visant à prouver à l’Égypte de Sissi qu’elle est sous tutelle et que sa survie économique est conditionnée, la donne a changé.
L’Égypte semble avoir pris son courage en main et révoque donc ses accords avec Israël et change de camp.
À preuve : l’Ouganda et l’Égypte ont signé cette semaine un accord de partage de renseignements militaires « pour combattre le terrorisme ».
« Ce qui affecte les Ougandais affectera l’Égypte », c’est ainsi que le numéro deux du renseignement militaire égyptien, Sameh Saber El-Degwi, a qualifié dans un communiqué de l’armée ougandaise l’accord signé mercredi. Les deux pays partagent en effet les eaux du Nil.
Cela n’augure rien de bon pour l’axe néo-colonialiste qui a longtemps cherché à semer la discorde entre ces pays via ce projet du barrage de la Renaissance.
Ce n’est donc pas sans raison que l’Égypte a choisi l’Ouganda comme nouvel allié, un pays connu pour ses positions anti-américano-israélien.
La donne semble avoir complètement changé dans cette région de l’Afrique de l’Est.
Ce n’est d’ailleurs pas sans raison qu’Ansarallah a proposé sa médiation dans l’affaire du barrage de la Renaissance.
L’axe de la Résistance prend les devants afin que la paix ne soit pas sapée dans la Corne de l’Afrique. L’axe de la Résistance est et reste le seul à faire face à l’hégémonie occidentale qui cherche à tout prix à imposer ses diktats au monde en créant des conflits en tous genres pour assouvir leurs propres intérêts au détriment de la paix et de la stabilité dans le monde.
3. Mali : Barkhane démasqué
Décidément, les révélations faites par des sources comme Zoom Afrique sur des crimes de guerre commis régulièrement par Barkhane commencent à coûter trop cher à la force d’occupation au Sahel.
L’affaire de Bounti, avec son cortège de morts civils tués sous prétexte de lutte contre terrorisme ou encore l’assassinat en plein jour des adolescents partis à la base pour chasser le gibier continuent à faire des vagues et à soulever un tollé à travers tout le Sahel.
Barkhane étant cette force criminelle dont le visage a été longtemps masqué sous la lutte contre le terrorisme.
Sinon comment comprendre cette information de l’Opex360 où le site évoque l’invention d’un logiciel anti-fake news.
Visiblement cette autre source de censure qu’est « AFP factuelle » n’a pas suffi à défigurer la réalité.
« Pour contrer les campagnes de désinformation, le ministère des Armées, via la Direction générale de l’armement [DGA] avait marqué son intérêt pour VerDI, une solution mise au point par l’entreprise Storyzy, via le dispositif RAPID [Régime d’APpui à l’Innovation Duale]. L’idée était alors de s’adresser aux annonceurs afin de couper l’accès à la publicité “programmatique” des sites propageant de fausses informations, grâce à une base de données alimentée par un algorithme chargé de détecter les sources diffusant des infos.
Cependant, il fallait aller encore plus loin en donnant la possibilité d’identifier sur les réseaux sociaux les communautés qui partagent de fausses informations afin de pouvoir leur opposer des contre-arguments. D’où le projet CONFIRMA [contre argumentation contre les fausses informations], dont les solutions sont désormais utilisées par le ministère des Armées », lit-on sur Opex360.
Mais au rythme où vont les événements, il est peu probable que l’axe USA-OTAN puisse encore faire prendre des vessies pour des lanternes au Sahel, en racontant du matin au soir que barkhane est là pour sauver le Mali, le Burkina, le Niger, etc., et que la France néo-colonialiste veut du bien aux populations du Sahel…