TV

Le plan de guerre de Mckenzie «neutralisé»

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'un des missiles très puissants que le Hezbollah a dévoilés en 2019. ©Harbi Press

Ces 75 tonnes d'oxygènes que la Syrie, cible elle-même de Loi César, vient d'offrir au Liban, pays que l'axe US/OTAN/Israël a attaqué à coup d'arme semi-atomique un certain 4 août 2020, dans l'espoir de pouvoir le dépouiller de sa seule force de défense souveraine, à savoir l'arsenal du Hezbollah, sont plus qu'une simple assistance médicale. En effet, la Syrie fête avec son allié libanais, une étape fatidique dans cette guerre, celle qui lui a permis enfin de "nettoyer son ciel" de la présence d'Israël, son ciel mais aussi le ciel du sud du Liban. Le 28 février, l'armée de l'air sioniste a subi pour la première fois depuis 2013 l'une des pires défaites de son histoire dans le ciel syrien, la DCA syrienne ayant intercepté et détruit en moins de 10 minutes la totalité des 12 missiles de croisière dits furtifs Delilah tirés contre Damas.

Dans la foulée, une première attaque électronique d'envergure est partie le 11 mars en direction de sud de l'entité, à Ashkelon, brouillant les radars de Dôme de fer israélien lequel bouclier a cru à une attaque balistique massive, et s'est mis à tirer dans tous les sens, laissant dans la foulée des images vidéos parfaitement inouïes d'un ciel israélien complètement percé. Le 17 mars, l'entité sioniste a revit le même revers, en cherchant à atteindre l'aéroport de Damas. Peine perdue, l'espace aérien syrien s'étant visiblement barricadé à la faveur des missiles sol-air nouveaux qui ont rallié les arsenaux syriens. Or ce succès, la Syrie le partage avec le Liban via un Hezbollah, qui a prouvé à plus d'une reprise ces dernières semaines d'être en possession d'une DCA capable de verrouiller sur des avions tactiques israéliens de facture de Hermes 450, de les intercepter puis de les détruire. Début février 4 drones israéliens ont été interceptés et anéanti entre le sud du Liban et Gaza, faisant meme comprendre à l'entité sioniste qu'elle se trouve tout bonnement face à un "C2", un centre de commandement et de contrôle intégré. Colossal échec pour un Israël qui dès le 2005 et en faisant expulser via une révolution colorée la Syrie du sud du Liban, balisait le terrain à la grande guerre anti-Syrie avec en toile de fond la destruction de l'armée syrienne, de sa Défense aérienne et partant, l'annexion du ciel de la Syrie comme il avait fait pour le ciel du Liban. Les événements de ce février et mars 2021 constituent ainsi un douloureux retour à la case départ pour l'entité et son sponsor américain.

D'où ces agissements accélérés sur la scène libanaise, cette visite inopinée de McKenzie, ses éloges inhabituels à l'adresse de l'armée libanaise, et ce convoi de six hélicoptères bourrés d'agents de la CIA et des topographes fournis par l'armée libanaise pour l'accompagner dans son opération d'exploration de la zone Ghazzee-Mazraat Deir al Ashayer. Une zone stratégique surplombant la frontière libano-syrienne, qui se trouve à quelques dizaines de kilomètres seulement de la capitale syrienne, Damas, et qui pourrait servir de base (de façade) à l’armée libanaise sous contrôle américain. C’est également la zone qui relie la vallée de la Bekaa au sud du Liban et qui est très proche du Mont Hermon, où l’on croit que le Hezbollah dispose de nombreuses bases pour ses missiles stratégiques. L’ambassade des USA à Beyrouth a déclaré que le commandant en chef de l’US CENTCOM « inaugurait une pompe à eau financée par la USAID », pourtant déjà fonctionnelle depuis deux ans pour approvisionner en eau un village à moitié vide. Il n’est pas certain que l’inauguration d’une pompe à eau financée par les USA entre dans les attributions du général McKenzie, même si le Commandement central des USA est l’un des deux commandements de combat dont le quartier général n’est pas physiquement situé dans sa zone de responsabilité, mais plutôt en Floride.

 


Et c'est là que revient en force l'image d'une Syrie qui distille de l'oxygène au Liban "souverain". Les USA croient-ils vraiment possible un coup d'État anti-Hezbollah au Liban? la visite précipitée du chef d'état -major sioniste en France où ce dernier au bord de larme appelait Macron et Lecointre à l'aide a prouvé bien qu'Israël est au bout et il ne peut plus rien contre le Hezbollah. L'option d'un coup de force est bien envisagée. Reste que l'erreur à commettre finira comme celle que l'Empire a commise en Syrie, par lui coûter irréversiblement cher : En attaquant la Syrie, l'axe US/Israël a fait du Hezbollah un élément de l'armée syrienne : le Hezbollah est déployé sur 131 points stratégiques en Syrie, comparativement à 115 pour l’Iran et à 95 pour la Russie, auxquels il faut ajouter l’aéroport militaire de Hmeimim et les bases navales militaires de Tartous (sous le contrôle de la Russie). Ce n'est pas sans raison si Poutine a fait appel au Hezbollah cette semaine et coordonne tout avec lui. Une coordination et une relation stratégique entre le Hezbollah et la Russie sont devenues inévitables, d’autant plus que les services du renseignement US reconnaissent le Hezbollah comme une puissance régionale. Un coup de force US contre la Résistance reviendrait donc non seulement à exposer les forces US plantée au Liban à la riposte de la Résistance, mais encore à ouvrir les vannes balistiques syriennes sur les troupes US plantées à al-Tanf, à Hassaké ou à Deir ez-Zor. Une salve de missiles a d'ailleurs visé mercredi Connoco et l'emplacement US pour en donner un avant-goût. Entre temps, il y a l'entité sioniste qui tremble à chaque soubresaut, au Golan.... 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV