Tout en confirmant la dette de 400 millions de livres sterling de Londres envers Téhéran, le secrétaire britannique à la Défense a souligné que la Grande-Bretagne devait payer sa dette à l'Iran.
Selon The Times, le secrétaire britannique à la Défense Ben Wallace a exigé le paiement des 400 millions de dettes de Londres envers l'Iran.
Dans une interview accordée au Times, Ben Wallace a déclaré : « Ce que nous avons dit clairement, c'est que nous devons respecter la loi et la primauté du droit. Nous devons respecter cette dette et trouver des moyens de la payer à l’Iran. »
Il convient de noter que la dette est liée à un contrat militaire entre Téhéran et Londres dans les années 1970, selon lequel Londres était obligée de livrer 1 500 chars Chieftain et 250 véhicules blindés à l’Iran ; un contrat qui a été suspendu après la prise du nid d'espionnage américain à Téhéran.
Maintenant, la Cour internationale d'arbitrage a ordonné à une société de service militaire britannique de payer 400 millions de livres à l'Iran. Et ce alors que, le gouvernement britannique prétend qu'il n'y a aucun moyen de payer cette dette à l'Iran en raison des sanctions financières contre Téhéran, voilà pourquoi, il s’est déjà dérobé à la payer à l'Iran.
Dans ce droit fil, le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami, a déclaré ce mardi 23 mars que la Grande-Bretagne devait prendre des mesures pratiques pour payer sa dette envers l’Iran.
Hatami a fait ces remarques en réaction aux récents commentaires de son homologue britannique Ben Wallace qui a souligné la nécessité de payer une dette au gouvernement iranien.
Le ministre iranien a déclaré qu'il y avait toujours eu une distance entre les positions prises par les responsables britanniques et leur détermination pratique à honorer cette dette.
Se référant aux décisions de justice et aux obligations contractuelles, le général de brigade Hatami a déclaré que les restrictions découlant de sanctions arbitraires ne sont pas la principale raison du non-paiement de la dette britannique.
Il a déclaré que la nation iranienne voulait que le gouvernement britannique règle la question par le biais de mécanismes précédemment discutés par les deux parties.
Mais aujourd'hui, l'Iran a-t-il encore besoin d'un char Chieftain? Cela ne semble pas être le cas ... Les Iraniens ont répété à plusieurs reprises qu'ils transformaient les sanctions en une opportunité de croissance et de prospérité dans divers domaines, et malgré les sanctions, ils ont fait de grands progrès dans l'industrie militaire.
Pendant la période de défense sacrée, l'un des problèmes majeurs des forces terrestres de l’armée iranienne résidait dans le moteur des chars Chieftain, qui était essentiellement un moteur de faible puissance et ne pouvait pas fournir la puissance requise pour ce char. Le dernier acquis iranien dans le domaine des moteurs terrestres est lié à la récente visite du ministre de la Défense dans une ligne de réparation et de mise à niveau des chars T72, où les spécialistes du pays ont installé un moteur de 1000 ch sur ces chars; un enjeu qui promet un bon élan dans la capacité de combat blindé du pays.
Quelques mois auparavant, le commandant des forces terrestres de l'armée avait déclaré que des échantillons du char avancé Karrar fournis aux forces terrestres étaient en cours de test et d'évaluation sur le terrain.
Le général de brigade Kiomars Heydari avait souligné que le char Karrar était déjà opérationnel au niveau de la force terrestre, et des exemples en avaient été fournis à ses effectifs.
Concernant le fonctionnement de ce char avancé dans les forces terrestres, il avait souligné que « nous avons reçu des échantillons de ce char et l'avons fourni aux unités blindées pour en faire les évaluations finales, identifier les lacunes et les faiblesses et les compléter, ce qui aidera le grand projet ».
Le commandant des forces terrestres de l'armée avait dit que le char Karrar serait fourni aux forces terrestres en grand nombre après avoir passé les étapes de test et d'évaluation.
Le général de brigade Heydari avait précédemment déclaré affirmé que « le char Karrar a plus de 10 options d'avance sur les chars modernes dans le monde, et ce char, qui est considéré comme l'art du ministère de la Défense, est le meilleur char sur le champ de bataille ».
Symbole de l’autorité des forces armées de la République islamique d’Iran dans le domaine de la guerre au sol, « Karrar » est doté d’un système de contrôle de tir électro-optique, de capteur de distance laser, et de logiciel de balistique. À cela s’ajoute la capacité de tirer sur des cibles fixes et mobiles jour et nuit. Fort d’un guidage laser très précis, le char dernier cri iranien est également capable de tirer des missiles.
Karrar est une plateforme de tir polyvalente, capable de traverser toute une gamme d’environnements différents. Ce puissant char est équipé d’un système de navigation et l’affiche pour le conducteur et dispose également un système d’automatisation de munitions.
Un blindage composite renforcé fournit à l’équipage et aux équipements du char une protection maximale, lui octroyant une autonomie opérationnelle plus longue pour tirer depuis l’intérieur, en plein champ de bataille et dans différentes conditions.
S’agissant du niveau de protection, le nouveau char iranien est équipé d’une protection blindée contre tous les types d’armes anti-blindage. Il a également la capacité d’adapter le camouflage à tout type d’environnement.
Le camouflage multispectre, les télécommunications et la gestion du champ de bataille numérique, et les capacités de guerre électronique sont d’autres caractéristiques du char Karar, énumère encore le commandant de l’armée de terre iranienne, le général de brigade Kiomarth Heydari. Karrar est également le nom d’un drone le plus multifonctionnel du monde et bien sûr iranien.