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Pire que la riposte "balistique".... Un méga coup concerté sino-iranien contre USA/Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Missile de croisière iranien, Soumar qui pourrait atteindre Israël. (Photo d'archives)

Au premier jour du nouvel an iranien, l'amiral Alireza Tangsiri,  commandant en chef des forces navales du CGRI, force en qui revient la mission de protéger la sécurité du transit maritime énergétique et marchand iranien, s'est rendu sur l'île stratégique iranien du Grand Tomb, à quelques kilomètres des côtes émiraties, île qu'au plus fort de "trumpisme", les Emirats disaient même vouloir conquérir à l'aide de l'USS Nimitz et autres composantes d'une US Navy désormais évanescents dans le golfe Persique, pour déclarer ceci  « Les forces navales du CGRI et de l'armée iranienne se tiennent prêtes à tout instant à défendre les eaux territoriales, à assurer la sécurité permanente de la région et à faire face à toute menace et attaque des ennemis. Leur niveau de préparation au combat, illustré récemment à travers plus de dix exercices militaires tenus en moins de 20 jours en dit long sur leur mission ».

Plus d'un observateur a vu à travers ces quelques phrases une allusion à peine voilée à la "normalisation",  à cet axe Israël-Golfiens qui tente tant bien que mal et en l'absence d'une Amérique défaite dans le golfe Persique sous les coupes des missiles de la Résistance et partie tenter sa chance en mer Noire et en mer de Chine, à jouer leur rôle et couper le grand corridor maritime anti-sanction fondé par la Résistance. Un corridor qui soit dit en passant, s'est étendu jusqu'aux Caraïbes pour faire du Venezuela, le principal Etat broyeur des sanctions pétrolières US et partant, l'un des acteurs clés du changement qui est sur le point de se produire en termes de donne énergétique et géopolitique.

En effet, les déclarations du commandant Tangsiri, intervient plus de 10 après qu'un missile de croisière israélien, tiré depuis Haïfa a tenté de bloquer la voie à un porte-conteneur iranien "Shahr-e Kord" alors qu'il s'apprêtait à décharger sa cargaison d'essence et de marchandise à Baniyas, port pétrolier syrien. The Wall Street journal , le journal israélien des USA  s'en est même vanté en affirmant que l'entité sioniste n'en est pas à son premier coup et que depuis 2019 quelques 12 navires iraniens avaient été attaqués à coup de mine magnétique sans toute qu'aucune de ces frappes ne parviennent à couper ce corridor maritime que s'étend à travers toutes les voies et les détroits stratégiques du monde : Hormuz, Bab el-Mandeb, Malaca, mer Rouge, Méditerranée,... et on en passe. 

La frappe raté du 11 mars pourrait donc n'avoir pas été comme l'ont tenté de faire accroire au début les médias dominent une "riposte" à la double explosion à bord de  "Hélios Ray", cette navire-logistique que le Mossad avait déguisé en parking de voiture volant et qui parti de Dammam en Arabie s'apprêtait à traverser le détroit d'Hormuz pour venir espionner les sites de drones et de missiles iraniens, près des îles de grand et de petite tombe et de Bou Mossa avant qu'il ne soit frappé, par on sait quelle arme et de se réduire à l'état d'une petite embarcation en détresse, et ne sachant dans quelle direction s'orienter. 

Samedi alors même que le commandant Tangsiri inspectait les unités amphibienne,et commandos de la marine du CGRI, à Tel-Aviv tout comme à Washington et à Riyad, on broyait du noir à la lecture des chiffres de commerce pétrolier ahurissants Iran-Chine, Iran-Venezuela qui communiqués par Bloomberg et le Wall Street Journal, a prouvé ce que la clique Trump avait très bien compris, l'arme des sanctions s'est retourné contre l'Empire : quelques 1.5 millions de barils de pétrole iranien vendus, rien qu'au mois de février à la Chine et la dynamique haussière n'est pas prête à tomber. Signe d'un traitement parfaitement militaire que l'axe US/Israël accord à une telle information, DEBKAfile, site proche du renseignement de l'armée sioniste écrit : " 

"Le vendredi 19 mars, alors même que les Houthis pro iraniens perçaient pour la première fois depuis le mois de janvier le ciel de la capitale saoudienne, en mettant au pas la DCA de la raffinerie de la Riyad par six missiles de croisière qui auraient fait un trajet de 1400 kilomètres, faisant ainsi craindre le pire à l’état-major israélien qui n'écarte plus de voir un de ces quatre le port d'Eilat connaitre le même sort, Chinois et Américains se rencontraient pour la première fois depuis l'élection de Biden... les agences de presse du monde entier ont rapporté la violence des mots et des phrases échangés et des accusations mutuelles. Mais personne n'a dit qu'à vrai dire tout tournait autour de l'Iran avec qui la Chine a annoncé en juin 2020 un accord stratégique aux dimension énergétique, sécuritaires et militaires et dont les effets commencent à manifester"

Et le site de poursuivre : " Le principal terminal pétrolier de la Chine située dans la province orientale du Shandong qui abrite un quart de ses raffineries chinoises est bondé de pétroliers faisant la queue pour décharger le pétrole iranien! Le trafic est si lourd que tout navire peut devoir passer une semaine à 12 jours dans la file d'attente. Face à la fureur des États-Unis qui y voient évidemment un coup concerté sino-iranien contre le régime des restrictions US,  la Chine continue à ignorer les sanctions, à acheter 40% de la production pétrolière de l’Iran. Seuls quelques pétroliers battent pavillon iranien et naviguent directement vers le port chinois, la plupart d'entre eux contournent l'embargo américain par divers stratagèmes; certains transfèrent leur fret à d'autres navires pour déguiser leur source soit au milieu de la Méditerranée, soit au large des côtes de Singapour, de l'Indonésie ou de la Malaisie; d'autres livrent le pétrole à Oman pour le transbordement vers les navires de la principauté et la vente sur le marché international étiqueté «Made in Oman».

Et tout ceci alors même que les frappes quotidiennes de drones et de missiles visent les sites pétroliers saoudiens par où transitent des millions de barils par jour à destination des USA et de l'Europe. Est-ce une inversion du régime des sanctions qui est en cours? La Chine et l'Iran sont-ils en train de sanctionner les USA? ça en a l'air et le site le reconnait implicitement : " Pékin est devenu le plus gros client de l’Iran, achetant quelque 856 000 b / j, soit environ 40% du produit quotidien iranien. Ce n'est pas seulement un coup de main économique à Téhéran pour vaincre l'embargo américain, mais aussi parce que le pétrole iranien est moins cher de 3 à 5 dollars que le taux du marché de 71 dollars. De plus, pour soutenir sa sortie de la pandémie de Covid-19, l'économie chinoise est gourmande en énergie, nécessitant 11,1 millions de b / j. Mais ce faisant la Chine est en train de saper le plan d'un accord nucléaire élargi que Biden veut imposer à l'Iran  et qui devra inclure, Israël l'a clairement demandé, les capacités balistiques et le rôle régional iranien"

La semaine dernière, les responsables de l'administration américaine ont averti Pékin de renoncer à ses transactions pétrolières massives avec Téhéran, soulignant que les sanctions américaines étaient bien en place sous la présidence de Biden et qu'aucune dérogation n'avait été émise sur les ventes de pétrole à la Chine. Le gouvernement de Pékin a continué malgré tout. Mais aussi bien la Chine que l'Iran s'en foutent royalement.

Mais qu'est-ce qu'il est censé faire Israël pour contrer cette terrifiante dynamique anti sanction qui inclut outre l'Iran et la Chine, la Syrie et le Venezuela? Saboter." Israël a intensifié le jeu au-delà des sanctions au sabotage et les sabotages de la mer Rouge ou encore celui visant "Shar-e Kord" en Méditerranée s'inscrivent dans une campagne de guerre économique plus large qui cache à vrai la défaite de la campagne des sanctions d'une part et la mort de tout espoir de voir naître un accord nucléaire bis : une reprise des exportations iraniennes revient à renforcer l'axe pro iranien face à Israël, ce qui ni Israël ni ses alliés n'ont inintérêt vivre sauf que les agissements israéliens en mer contre l'Iran pourrait lui coûter trop chers. L’Iran a l’expérience des guerres de pétroliers et a saisi de nombreux navires, comme il l’a fait avec un navire britannique en représailles à la saisie par Londres d’un pétrolier iranien dans le détroit de Gibraltar. A ceci s'ajoute évidemment des capacités effectivement militaires impliquant des missiles antinavires que l'Iran possède largement tout comme ses alliés.

Mais il y a des façon encore plus simples pour faire regretter aux Sionistes leurs actes de pirate de mer : pour chaque cargo ou navire iranien saboté en Méditerranée-puisqu'Israël ne pourra jamais nuire l'Iran au-delà, l'Iran n'a qu'à ramener son pétrolier dans les eaux territoriales opposées aux eaux contrôlées par Israël rien que pour réparer le navire et boucher les trous causés par les mines israéliennes. Et puisque la route du navire suit parallèlement les côtes de la Palestine occupée, le reste ce sont les courants marins qui s'en chargeront : des marrées s'ensuivront et ce sera largement suffisant pour créer des marées noire qu’Israël subirait en plein fouet... Comme quoi l'impasse est total pour l'axe US/Israël". 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV