Dans le cadre d'un plan de révision de ses politiques de sécurité et de défense le gouvernement britannique en plus de développer des ogives nucléaires, a pris des mesures pour construire le missile supersonique le plus avancé et le plus rapide. Le quotidien britannique Daily Telegraph a rapporté jeudi que l'administration de Boris Johnson avait alloué 6,6 milliards de livres pour le développement de missiles supersoniques et la construction des armes à laser.
Le Daily Telegraph rapporte que cette mesure intervient alors que la Russie se dote des missiles de croisière avancés capables de voler à Mach 8 et de transporter une ogive nucléaire à 20 fois supérieure à la vitesse du son . Il a également été signalé que les missiles chinois DIAF-17 avaient cette capacité, mais selon le Daily Telegraph, il n'y a aucun moyen de le prouver. Selon ce rapport, l'US Air Force devrait dévoiler un nouveau missile lors de l'exercice d'avril qui peut voler à une vitesse de Mach 6. Outre le développement de nouveaux missiles, le ministère britannique de la Défense souhaite également mieux identifier les moyens de se défendre contre les nouvelles technologies de défense.
Le gouvernement britannique a dévoilé la semaine dernière un document complet de révision de sa politique étrangère et de défense; un document comme quoi Londres se prépare à faire des changements majeurs dans l'ordre mondial.
S'exprimant sur le document, le Premier ministre britannique a déclaré que la diplomatie serait toujours le premier choix pour faire progresser les objectifs mondiaux de la Grande-Bretagne, en même temps il a également rendu compte du budget et de la présence militaire de la Grande-Bretagne dans le monde et la modernisation de sa dissuasion nucléaire, ainsi que la création d'une nouvelle force dans l'armée du pays appelée «National Cyber Force».
Concernant les objectifs d'une telle augmentation du budget militaire, Boris Johnson l'a décrit pour améliorer la mondialisation du pays, créer des emplois et maintenir l'unité et a annoncé que l'innovation était la clé du succès de son pays.
Or le mensonge est trop gros pour convaincre: la Russie vient de dénoncer la décision britannique d'augmenter les ogives nucléaires, laissant entendre que c'est toute l'Europe qui est mise en danger de par d'une telle décision. La présidence russe a déclaré dans un communiqué que la décision de la Grande-Bretagne porterait préjudice à la stabilité et à la sécurité mondiale.
La Grande-Bretagne a récemment annoncé son intention de développer sa capacité nucléaire en augmentant de plus de 40% de son stock d'ogives nucléaires. Autrement dit le gouvernement prévoit de relever à 260 le nombre maximal d'ogives que le pays est autorisé à stocker. La Grande-Bretagne dispose actuellement de quatre sous-marins stratégiques équipés de missiles balistiques, dont l'un est constamment en patrouille. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, a également qualifié la décision de Londres de politiquement préjudiciables. «L'action de la Grande-Bretagne est irrationnelle et politiquement nuisible et les arguments de la Grande-Bretagne pour cette décision sont faux», a déclaré Ryabkov cité par les médias russes.
Toujours est-il que Londres veut défier le détenteur russe d'Avangard alors même que tout échappe au contrôle anti Russie de l'OTAN. En Méditerranée où les armadas otaniens sont légion, un gros sous marins russe vient d'être perdu!.
L’Otan a perdu la trace d’un sous-marin russe, le Rostov-sur-le-Don, au large du Liban. Il appartient à la classe Kilo (ou Varshavyanka, selon la nomenclature russe) des sous-marins à propulsion diesel-électrique réputée pour être les plus silencieux au monde.
Ce sous-marin étant armé de missiles subsoniques Kalibr et de matériels de surveillance, l’OTAN a déclenché, sans succès, une vaste opération de localisation. Au même moment, les communications d’avions britanniques basés à Chypre ont été brouillées. L’OTAN estime peu probable que ce soit du fait des Syriens qui ne disposeraient pas du matériel nécessaire, mais pense que c’est une « attaque » russe. Depuis six ans, l’armée russe a montré ses capacités en la matière à Kaliningrad, en Crimée et en Syrie. Officiellement, il s’agissait d’avions de transport, à moins qu'ils n'aient été des avions de surveillance électronique.