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Ce qu'Israël a découvert cette nuit dans le ciel libanais, en frappant le territoire syrien...

La DCA syrienne repousse une agression israélienne contre la périphérie de Damas. ©SANA

Un Netanyahu qui annule ce mardi 16 mars son meeting électoral à Ashkelon par crainte d’avoir à subir comme en 2020, quelques roquettes du Jihad islamique et être forcé sous les caméras du monde entier à se cacher comme des rats et qui plus est, broie du noir pour cause de cette étrange visite de la déléagtion du Hezbollah à Moscou où celle-ci composée de simples députés a été accueillie par le MAE Lavrov et son adjoint pendant quatre heure pour parler Syrie, Liban… et Israël, comment compte-t-il laisser éclater sa colère? Evidemment pas en s’en prenant à un nouveau cargo « iranien » au large de la Syrie, chose trop dangereuse depuis que la force marine du CGRI a dévoilé une nouvelle cité balistique il y a deux jours, et fait état de l’existence de redoutables armes comme missile balistique de précision anti-navire ou encore des mines marines capable d’être tirés à 360 degrés. En Israël on sait que l’heure n’est plus à plaisanter avec l’Iran dont le chef d’état-major a affirmé ce mardi toujours que tout est prêt pour raser Israël.

Déjà les appareils sécuritaires israéliens ont fortement déconseillé au cabinet sécuritaire tout nouvel aventurisme et lui ont avalé ses couleuvres, si d’aventure un autre Hélios Ray venait à être frappé par l’Iran. Alors la riposte la plus commode, la moins risquée à tous ce « concours de malencontreux événement » qui a même poussé Kochavi à se dépêcher en Europe pour y chercher secours militaire face à la Résistance? Dans la nuit de mardi à mercredi 16 mars, les F-16 israéliens se sont remis à tirer depuis le ciel du Golan occupé en direction du sud de la capitale à savoir l’aéroport international de Damas. Même déboire que celui du 28 février ! Et décidément, le fiasco a été plus que monumental.

SANA affirme que le raid a déclenché la réponse prompte de la DCA syrienne, entrée en action et repoussant les missiles ayant visé les environs de Damas. Et il en reste là... A tort : puisque ce qui vient de se produire dans le ciel de la Syrie cette nuit, à peine cinq jours après la vaste attaque électronique visant le ciel d’Israël et surtout ce même port d’Ashkelon que Netanyahu évite désormais, raid qui s’est manifesté par une suractivité de Dôme de fer, ayant tiré dans toutes les directions, consacre visiblement ce qu’Israël craint le plus au monde à savoir un réseautage incluant à la fois la DCA syrienne, le ciel libanais et tout ceci, sur fond d’un corridor aérien de transfert d’armes et de munitions protégé par la Russie. Que s’est-il passé au juste ? Selon Avia.pro, ce que les F16 israéliens ont tenté de viser cette nuit aurait été un avion cargo IL-76 ayant décollé de la base aérienne de Hmeimim, qui accueille des vols militaires iraniens:

« Il y a quelques heures, l'armée de l'air israélienne a lancé une nouvelle attaque de missiles sur l'aéroport de la capitale syrienne. On sait qu’au moins trois missiles ont été interceptés, et plusieurs sources affirment même qu’aucun missile israélien n’a atteint ses cibles sur le territoire de l’aéroport international de Damas »; signe que la DCA renforcée syrienne en partie par des batteries de missiles antimissiles made in Iran, Khordad-15, barricade désormais le ciel syrien : « L'attaque a été menée sur un avion-cargo Il-76, qui est arrivé peu de temps avant l'attaque de la base aérienne militaire russe à "Hmeimim". On suppose qu’il serait agi d’un appareil iranien reliant Hmeimim à l’aéroport de Damas qu’Israël croyait pouvoir chasser comme cela fut le cas il y a peu, mais dont il vient de réaliser sa totale impossibilité ».

En effet, selon le site "Voenny Obozrevatel" que cite Avia, l'attaque aurait été menée sur trois avions à la fois, dont chacun a décollé la base aérienne militaire russe "Hmeimim". A en juger l’info donc, cette base aérienne russe, reconvertie ces derniers temps aux capacités balistiques tactiques russes et devenu le centre de tonitruantes frappes à Iskander et à Tochka contre les contrebandiers de pétrole, turcs et américains... aurait octroyé une stand régulière à l’allié iranien de la Syrie : «Au cours des quatre dernières heures seulement, 76 vols de transport ont été effectués de Téhéran à Damas. Trois avions cargo Il-747 de l'armée de l'air syrienne ont transporté une certaine cargaison le long de la route Téhéran-Hmeimim-Damas ».

Visiblement les choses s’accélèrent sur la scène syrienne alors même que les sources syriennes ont confirmé la semaine dernière le retrait militaire russe de T4, base aérienne de l’armée syrienne située à Homs que l’Iran serait sur le point de ré-équiper à une vitesse grand V, si on en juge au rythme de vols militaires qu’annonce le site et qui relient Hmeimim à Damas, tandis que les Russes eux, renforcent leur présence à la base aérienne de Tabmor. De Lattaquié vers l’est syrien, il existe effectivement un large mouvement armé aérien, surtout destiné à renforcer les capacités balistiques syriennes non seulement par des missiles sol-air mais encore et à n’en pas douter, par des missiles sol-sol.

Complexe de DCA russe à Hmeimim./SouthFront

Evidemment la situation maritime où l’axe US/Israël tend à intensifier ses actes de pirateries visant les cargaisons de marchandise et d’essence à destination syrienne, y est pour beaucoup dans ce front balistique que la Russie a déjà ouvert au nord de la Syrie et que la Résistance compte vraisemblablement ouvrir à l’est et au centre syrien. Or ce corridor aérien militaire, protégé à sa partance à Lattaquié par un méga complexe S 400, Buk, Tor M1 russe, s’avère parfaitement invulnérable sur son trajet rien qu’à voir les images de la performance de la DCA syrienne.

Tout comme le 28 févier, les batteries des systèmes de défense aérienne syriens interceptent et abattent un à un les missiles de croisière Delilah d’Israël dont les éclats tombent du ciel. Un bien différent spectacle que celui-ci par rapport à ce que nous a offert le 12 mars le Dôme de fer israélien à Ashkelon. Du coup on comprend mieux pourquoi DEBKafile daté du 16 mars publie cette info : « Une version améliorée de l'Iron Dome a terminé avec succès une série d'essais, ont annoncé le ministère israélien des affaires militaires et Rafael Advanced Defence Systems le mardi 16 mars. Iron Dome a fait un grand pas en avant pour faire face à des menaces plus redoutables et distantes…Lors des essais, qui se sont déroulés sur un site du sud d’Israël, l’arme de défense a montré la nouvelle capacité du système à intercepter simultanément plusieurs drones et une salve de roquettes et de missiles… L'armée de l'air et la marine israéliennes ont participé aux essais…».

Le clin d’œil à la marine israélienne est évidemment significative dans un contexte de face-à-face ouvert avec la Résistance en Méditerranée. Mais tout ceci n’est qu’une diversion par rapport à cet autre « fract » réalisé cette nuit, un peu plus loin dans le ciel du Liban. Avia dit : « L'on sait que l'attaque a été menée non pas depuis l'espace aérien du Liban voisin, mais depuis l'espace aérien d'Israël lui-même, fait qui, évidemment, est principalement due au fait que la Russie a soulevé dans les airs son avion de combat pour empêcher Israël de frapper le territoire de la République arabe ».

A Moscou, une protection du ciel du Liban aurait visiblement figuré au menu sans que les médias en parlent: une protection qui semble aller au-delà de ces batteries de missiles sol-air de fabrication russe BUK qu’Israël dit avoir été à l’origine de la destruction du drone Hermes 450 israélien le 4 février au dessus d’al Zahrani au sud du Liban. L’armée de l’air russe est-elle sur le point de protéger le ciel du sud du Liban, en faisant place nette autour de l’espace aérien syrien ? De retour au Liban, la délégation du Hezbollah l’a reconnu à demi mot : « La libération totale du territoire syrien et la reconstruction du pays sont un point clé [entre le Hezbollah et la Russie] sur lequel nous sommes d'accord. »

Et le mot « total » veut tout dire, y compris le Golan…

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV