Les négociations entre l'Algérie et la Russie, qui ont mis plus de 8 ans pour fournir le premier lot de 14 bombardiers Su-34E, sont terminées. L'armée de l'air algérienne sera équipée d'ici quelques mois d’un des bombardiers stratégiques les plus puissants, connu sous le nom de «Su- 34E». Au moment où l'axe US/Israël/OTAN cherche par manipulation de rue à cibler l'armée algérienne, à l'accuser d'avoir confisqué le pouvoir, à la pousser de se place contre les Algériens, cet achat trouve tout son sens : d'autant plus que l'USS Eisenhower vient de débarquer dans les eaux voisines pour participer à des exercices aéronavals très "calibrés".
Alger recevra 14 bombardiers Soukhoï 34E, dans le cadre d'un accord qui permettra de développer et de renforcer l'armée de l'air du pays. L'Algérie a décidé de développer le Su-24 autant que possible, car il a subi trois mises à jour majeures au cours des dix dernières années. La station aéronautique de Novossibirs a commencé en janvier dernier à produire le premier lot de 6 chasseurs Su-34E pour l'Algérie. Ce lot devrait être prêt à partir de la fin de 2021, date à laquelle il servira à former des pilotes algériens en Russie à partir de l'été prochain. Alors que le reste de la production sera livré en 2022 et 2023.
Le Su-34 est l'un des avions de combat les plus recherchés de sa génération après avoir fait ses preuves en Syrie où l'armée de l'air russe l'a déployé dans la guerre contre les terroristes en Syrie, ce qui fait pencher la balance en faveur de l'armée syrienne.
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Dans le même temps, suspendu en raison de l'intrusion, par erreur, de "certaines barques de pêche" dans le périmètre des manœuvres, l'exercice aéronaval Lightning Handshake se repris dans le sud du Maroc. Depuis début mars, les Etats-Unis, la Marine marocaine et les Forces royales air mènent un exercice aéronaval dans l'océan atlantique. L'exercice a été interrompu suite à l'intrusion, par erreur, de barques de pêche artisanale dans le périmètre dédié aux manoeuvres, selon les sources marocaines. Mais il semblerait que l'intrusion d'un sous-marin russe en serait la vraie cause.
Il ne s’agit pas, selon des médias portugais, du premier passage de l’appareil russe, dont les mouvements au niveau des côtes françaises et portugaises sont souvent suivis par les forces de l’OTAN, avant de poursuivre son chemin le long de la Méditerranée. Cette fois, le « RFS Rostov-na-Donu », un sous-marin furtif et très silencieux armé de missiles de croisière et de torpilles, naviguait en surface. Escorté par deux remorqueurs de sauvetage, il aurait passé plus de temps que prévu au niveau du détroit de Gibraltar. Une coïncidence qui n’aurait pas été du goût de la marine américaine, dont l’objectif de la manœuvre au Maroc était justement de « chasser les sous-marins ennemis » en mer Méditerranée.