La France, la Grèce, Chypre et le régime sioniste ont organisé des exercices militaires dans la région tendue de la Méditerranée orientale.
Selon le Jerusalem Post, les quatre armées se sont exercées à la guerre anti-sous-marine et à des opérations de sauvetage.
La marine grecque a déclaré dans un communiqué que le but de l’exercice est de relever les nouveaux défis et les nouvelles menaces dans l’environnement maritime et de renforcer le niveau de coopération et de compréhension mutuelle entre les deux pays.
La Grèce et la Turquie, deux pays voisins, sont à cheval sur les frontières maritimes et les ressources énergétiques de la mer Égée et de l’est de la Méditerranée, ce qui a conduit à des divergences et à des tensions persistantes depuis le déploiement, le 10 août dernier, de l’Oruç-Reis, un navire de prospection sismique turc escorté de bâtiments de guerre dans des eaux revendiquées par la Grèce et riches en hydrocarbures.
Par la suite, Athènes avait accéléré les négociations avec la France pour renforcer leur alliance militaire et acquérir de nouveaux armements. Il a annoncé son intention d’acquérir 18 avions de combat Rafale, 6 neufs et 12 d’occasion, pour équiper son armée de l’air. Il devrait commander également 4 frégates, 4 hélicoptères de la marine, des armes antichars, des torpilles, des missiles et recruter 15 000 soldats supplémentaires.
D’autre part, des États membres de l’OTAN, comme la Grèce, ont appelé à l’expulsion de la Turquie de l’organisation en raison de son activisme militaire en Méditerranée orientale et ses relations étroites avec Moscou.
Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), a rappelé mercredi l’importance de la Turquie pour l’OTAN et que les différends existants devaient être résolus au sein de l’organisation.