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La cyberarmée "irakienne" s'apprête à porter des coups aux USA "sur le territoire américain"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Combattants du Hezbollah irakien. (Photo d'archives)

Il fut un temps où les USA frappaient la Résistance irakienne, y voyant le ventre mou de l'axe de la Résistance. Depuis la frappe aux 10 roquettes contre Aïn al-Asad que le Pentagone "continue" à l'heure qu'il est , à "examiner" sans oser évoquer, ne serait-ce que "verbalement " la perspective d'une riposte, les choses semblent bien avoir changé. En frappant la Résistance irakienne à Abou Kamal/Qaëm, les USA ont commis une "grave erreur", affirmait le député US Tom Cotten et il ne croit si bien dire : Le 28 février, la Kawtheryoon Electronic Team, une chaîne Telegram affiliée à des groupes de la Résistance en Irak, a averti les États-Unis que "leurs troupes ne seraient pas en sécurité au Moyen-Orient, ni même à l'intérieur du territoire américain, s’ils ne se retiraient pas d'Irak, a rapporté le site web libanais South Front qui ajoute toujours citant cette source  : "L'axe de la Résistance détient des cellules actives aux États-Unis, y compris à Washington, DC. et nos cellules sont implantées à travers tous les États-Unis et même dans la capitale US. Que les USA  se retirent d'Irak, et de tout le Moyen-Orient », précise le message. 

Le message a également averti Israël que l'axe de la Résistance a des « milliers d'hommes » qui peuvent se lever pour remplacer "Imad Moughniyah", le principal commandant militaire du Hezbollah qui a été assassiné à Damas, la capitale syrienne, en 2008. Plus d'un analyste établit un lien de cause à effet entre ce cyber-message très particulier et la double frappe de la Résistance irakienne à Erbil et à al-Anbar voire au non tonitruant du leader sprituel de la Résistance irakienne, l'ayatollah Sistani à toute forme de normalisation avec Israël, non exprimé très clairement lors de la rencontre avec le Pape Françis. 

Lire plus : Les Hachd repoussent une offensive contre le pétrole irakien

Signe des temps, Uday al-Shalan, le représentant de la coalition Fatah au Parlement irakien, a déclaré le mardi 2 mars que l’ambassade américaine à Bagdad tentait de porter atteinte au tissu social en Irak et de ternir l'image de la Résistance et des combattants des Hachd al-Chaabi à l'aide de sa cyberarmée. « L'ambassade américaine à Bagdad mène une offensive d’envergure contre les forces nationales opposées à la présence des occupants américains en Irak. L'immixtion de l'ambassade américaine à Bagdad a atteint son apogée, elle a attisé le feu du sectarisme et ce, en mobilisant la cyberarmée pour ternir l'image des Hachd al-Chaabi », a-t-il souligné lors d’une interview accordée au site web irakien Al-Maaloumah.

Cette cyber-offensive US contre la Résistance irakienne finira-t-elle par trouver la réponse qui convient? Sans doute, si on en juge par le raid aux 10 roquettes Arash 4 de la Résistance irakienne contre Aïn al-Asad qui a fini au bout de 17 ans de crimes incessants US contre le peuple irakien par établir un "équilibre de la terreur" USA/Résistance irakienne.

Al-Shalan a souligné que l’installation du système de défense C-RAM par l'ambassade des États-Unis est une violation flagrante des lois diplomatiques et qu’on devrait l’empêcher de s'immiscer dans les affaires intérieures de l'Irak. Et que jusqu'à présent, l'ambassade américaine a testé à plusieurs reprises son système de défense dans la Zone verte. Ce qui a suscité l'ire de diverses factions et groupes politiques irakiens, car le test du système de défense américain dans la zone transgresse le droit international. Mais le député a oublié de rappeler que ce même système combiné à Avenger et à Patriot a échoué il y a une semaine à intercepter les 10 roquettes tirées contre Aïn al-Asad. Il a omis visiblement de rappeler aussi que l'attaque du 16 février contre Harir, base ultra-fortifiée US à Erbil, a coûté à l'US Army, son cyber QG. Ce sont des choses qui se disent pas en attendant que les effets s'en manifestent ... aux Etats-Unis 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV