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"Arash-4" ou "roquette" qui a ratatiné Aïn al-Asad ....

Des roquettes 122 mm tirés depuis une camionnette, pas de rampe de lancement, pas de lance-roquette. (Photo via Saberine News)

Longtemps la Résistance irakienne a été traitée de « ventre mou » de l’axe de Résistance par un trio US/Israël/Golfiens, qui croyant avoir définitivement « castré » l’Irak post-Saddam, en près de 17 ans d’occupation militaire, économique, commerciale, culturelle voire mentale, en avait fait un labo pour ses diaboliques projets de destruction de masse, terrorisme, arme à uranium appauvri, démembrement à base confessionnelle, pillage systématique des ressources… On se rappelle fort bien ce 2019 marquée par des raids aériens « mystérieux », fort intermittents et visant les bases de la Résistance irakienne, à al-Anbar, à Babylon, entre autres, raids signés US/Israël que le duo criminel ne se donnait même pas la peine de revendiquer, sûr qu’il était de son impunité, de l’incapacité des forces armées irakiennes à se défendre et à se venger.

Puis vient ce crime suprême du 3 janvier à l’aéroport de Bagdad où l’Amérique, à l’image de Daech a tenté de décapiter l’axe anti-US au Moyen-Orient : or ce 3 mars 2021, n’en déplaise au CentCom de Mckenzie, au Pentagone du général Austin qui comptent à l’heure qu’il est, leurs morts et blessés à Aïn al-Asad, tout en veillant qu’aucun média dans le monde ne reflète les vrais chiffres, c’est la Résistance irakienne qui a soufflé la fin de la récrée : le mercredi 3 mars, presque au moment où Ansarallah du Yémen tirait ses drones Qassef K2 contre la base aérienne saoudienne à Abha pour y « cuire » entre autres deux F-15 saoudiens, soit ces appareils avec quoi l’Américain Biden a fait frapper la base de la Résistance irakienne à Abou Kamal, le 26 février, ses frères d’armes irakiens vengeaient cette même frappe, en tirant à l’aube 10 roquettes de type Arash-4 en direction la super base Aïn al-Asad et à en juger les images qui envahissent depuis hier les réseaux sociaux, les Irakiens ont fait même mieux que le CGRI, qui a ciblé de ses 13 missiles balistiques Qiam cette même base, un certain 8 janvier 2020. Pourquoi ? Parce que les « roquettes » irakiennes ont fait provoquer le même effet de panique, de débandade absolue et de sauve-qui-peut générale dans les rangs de l’armée US qui les 13 missiles iraniens ! Car, rappelons le très clairement, Aïn al-Asad a fait depuis janvier 2020 l’objet d’intenses travaux d’extension, de fortification, les Yankee y ayant établi des batteries de DCA Patriot, de C-Ram, de  Avenger, des radars italiens, français, britanniques, puis multiplié des sites de surveillance de drones, MC-4 et Mc-9… et tout ceci, sur fond des patrouilles régulières des P8, des E –11 A... et autres gadgets US/OTAN auxquels se tient si fort M le PM Kazemi, en quête ces jours-ci à multiplier par quatre la présence de l’OTAN en Irak.

Et bien tout cet arsenal d’espionnage dont les Yankee usent aussi pour repérer les actions russe en Syrie voisine et qui surveillent 24 heures sur 24 la « citadelle » où se situe le centre de commandement de US/Daech de toute la région… n’a été foutu de localiser même pas de pressentir la « menace » et pourtant comme dans le cas de la frappe du CGRI, la Résistance avait mis en garde les Yankee. Selon Saberin News, les 10 « roquettes » de type de ceux utilisés entre 2006 et 2010, quand l’armée de Mahdi (Moqtada Sadr, NDLR) liquidaient les GI’s, « seraient partis d’un champ agricole, situé à huit kilomètres de la base », sans qu’aucun des radars US/OTAN puissent s’en avertir : huit des dix « roquettes » se seraient abattus sur la partie « Américaine » de la base tandis que deux autres auraient visé les « Amis de l’OTAN  du Premier ministre Kazemi ».

Photos via Saberine News: des roquettes 122 mm tirés depuis une camionnette, pas de rampe de lancement, pas de lance roquette

Frank McKenzie n’a osé que confirmer la mort d’un « contractor US », un ex-Blackwater sans doute, mort qu’il dit avoir été « provoquée par arrêt cardiaque » mais, vu des « dizaines de vols urgents » reliant toute la journée de mercredi 3 mars, Aïn al-Asad à l’hôpital militaire de Frankfort en Allemagne, on parie que le bilan des pertes et des blessés US/OTAN que les Américains ne tarderont pas sans doute à placer sous l’étiquette « commotion cérébrale » est bien plus important. Mais l’essentiel est ailleurs : 10 roquettes de type Arash-4 tirées à partir d’une camionnette qui n’étaient même pas déguisée, ont mis échec et mat la méga Armée US/OTAN à Aïn al-Asad ! Voici ce que ne devraient rater à aucun prix les experts russes et chinois, eux qui ont en ce moment, dans leurs pattes, Yankee et Cie, en mer Noire et en mer de Chine !

Car un avion de chasse, aussi sophistiqué que ce soit, ne peut transporter qu’un nombre limité de bombes ou de missiles, en raison des limites de charge embarquée. Et puis, cet avion de chasse dont les USA en possèdent des dizaines en Irak, devrait viser « directement » la cible (LOS) et ne pourrait par conséquence que couvrir à lui seul et  en peu de temps une zone bien limitée. Or le rayon d’action des « roquettes » et Arash-4 de la Résistance irakienne, ne fait pas d’exception, s’élève à des dizaines voire à plusieurs centaines de milliers de mètres carrés, point qui s’ajoute à la capacité de « tir nourri » en « peu de temps » et aux impacts psychologiques que ceci génère sur l’ennemi, en l’occurrence américain, qu’on sait être toujours traumatisé depuis ce fameux 8 janvier 2020. Puis Arash-4, engin de 122 mm, qui ne pèse que de 45 à 67 kilogrammes, avec une portée de 18 à 40 kilomètres, dispose d’une vitesse maximale de 1050 mètres par seconde et d’une altitude de vol pic de 7500 mètres. Ce qui explique sans doute son succès à franchir les murs et les remparts autour de la base et à  percer le ciel d’Aïn al-Asad.

Quant à la précision d’Arash-4, puisqu’aussi c’est de ceci qu’il a été question le 3 mars, il parait que l’engin est doté d’ailes pliables, de dispositif de correction de tir et que certaines de ses versions sont mêmes munies de « dispositif optique, thermique et contrôle du feu » et que si le 3 mars, la Résistance irakienne n’en est restée qu’à viser les positions US/OTAN au sol, la prochaine fois, il pourrait bien s’agir de chasser les hélico US/OTAN. Quant aux capacités de destruction, la Résistance a fait encore là un choix stratégique puisque la roquette Arash, appartient à une gamme d’engin ayant les mêmes possibilités que les « roquettes anti-navire à savoir celle de viser des « zones cycliques », celle qui se concentre autour d’un centre, ce qui est le cas des lieux de concentration US à Aïn al Asad. Et quand on sait que le kit de « 10 roquettes Arash » ne coûte même pas le tiers d’un MANPAD US, celles que Biden vient de fournir aux terroristes pro Ankara à Idlib pour abattre les avions Syro russe, on comprend mieux pourquoi les USA et l’OTAN ont déjà perdu le jeu au Moyen-Orient et pourquoi leurs alliés golfiens et sionistes devront en faire une raison et mettre de l’eau dans leur dans leur vin anti-Résistance.

Quelques heures avant la spectaculaire attaque aux roquettes contre la méga base d'Aïn al Asad, le chef de l’état-major saoudien débarquait en catastrophe à Bagdad pour supplier la Résistance irakienne de ne pas ouvrir son front balistique contre la capitale Riyad. La raison en est claire : la « coalition » US/Riyad/… ne tiendrait même pas une semaine face à des attaques drone-missile synchrone depuis le sud (Ansarallah) et le nord (Irak). On ne sait si Kazemi a dit oui ou non au général saoudien que cela a un prix, celui de mettre un terme à l’exportation des terroristes de Daech vers l’Irak. Et la réaction de Biden à la frappe anti-Aïn al Asad des Irakiens? « Les USA ne sont pas pressés pour la riposte »… La question: Au stade où en sont les Américains, les USA peuvent-ils se le permettre ? Une quatrième attaque visant les convois US en Irak pour la seule journée de 3 mars a été enregistrée vers 22 heures heures locales.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV