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US Army saigne... la Résistance irakienne impose sa règle d'engagement

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La base américaine d'Aïn al-Asad lourdement frappée, mercredi 3 mars 2021. ©Twitter

La base illégale des militaires américains à Aïn al-Asad dans la province irakienne d’al-Anbar, a été frappée mercredi matin au moins par dix roquettes Katiouchas, a rapporté la chaîne iranienne Al-Alam.

Le journaliste d’Al-Alam, Navid Behrouz rapporte que des roquettes ont été tirées depuis al-Biyar, près de la cité de Hit. L’endroit n’est pas loin de la base d’Aïn al-Asad. Le journaliste ajoute que des hélicoptères américains, britanniques et espagnols survolent constamment la région après les frappes. Navid Behrouz précise que les systèmes de défense antimissile des militaires américains et les radars des forces italiennes se sont avérés incapables d’intercepter et de détruire les roquettes. Jusqu’à présent, aucun groupe n’a revendiqué cette attaque qui aurait tué au moins trois militaires américains dont un officier.

L’agence irakienne Saberin News a rapporté que les militaires américains ont fermé les secteurs à l’intérieur de la base d’Aïn al-Asad, qui étaient utilisés par leurs soldats. La tour de contrôle de la base a été également évacuée. La source ajoute que les blessés auraient quant à eux été évacués à bord d’un avion de l’unité 386 à la base américaine de Frankfort en Allemagne.

En réaction à ces derniers événements qui se sont produits à Aïn al-Asad, l’analyste politique libanais, Amin Huteit, a écrit sur Twitter que la frappe contre la base américaine serait porteuse de trois messages: d’abord, la vengeance des martyrs de l’attaque américaine contre Deir ez-Zor en Syrie, ensuite le rejet total de l’occupation militaire de l’Irak par les forces américaines, et enfin l’expression d’un grand courage pour mener des représailles contre les militaires américains.

Le site South Front rapporte pour sa part que les autorités militaires américaines prétendaient que lors de la frappe, « une personne serait décédée d’un arrêt cardiaque, sans que sa mort soit directement liée à la frappe ». South Front souligne que les rapports affirmaient pourtant qu’entre 10 et 14 roquettes ont frappé la base, qu’il y a eu un incendie et plusieurs victimes. « L’attaque d’aujourd’hui est une sorte de réponse au récent raid de l’armée de l’air américaine contre une installation à Deir ez-Zor en Syrie », écrit South Front. Le colonel Wayne Marotto, porte-parole de la coalition internationale dirigée par les États-Unis, a déclaré que 10 roquettes avaient frappé la base vers 7h 20, heure locale, mercredi matin.

Le 16 février, une attaque à la roquette contre les forces dirigées par les États-Unis dans le nord de l’Irak a tué un entrepreneur civil et blessé un militaire américain. Les installations militaires américaines à Aïn al-Asad située dans le désert occidental d’al-Anbar ont été également prises pour cible à plusieurs reprises. L’Iran a également frappé la base en janvier 2020 en représailles à l’assassinat du général de la Force Qods, le général Qassem Soleimani. Cette semaine, le CENTCOM a publié de nouvelles images de l’attaque iranienne qui montrent comment des dizaines de missiles sophistiqués lancés depuis l'Iran percutent la base le 8 janvier 2020. Le but du CENTCOM était de suggérer que l’attaque de l’Iran était inefficace et que la frappe des États-Unis du 26 février était en fait assez impressionnante.

Selon Washington, des dizaines de soldats avaient subi ce que l’armée américaine a qualifié de « traumatismes crâniens » nécessitant un traitement à l’étranger. Selon l’armée américaine, aucun soldat n’a été tué dans l’attaque qui a causé de lourds dommages à la base Aïn al-Asad.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV