Les appareils américains ont bombardé une zone située entre Abou Kamal et al-Qaïm sur les frontières irako-syriennes.
L'aveu d'impuissance le plus clair : Biden ordonne la frappe des positions de la Résistance irakienne à Abou Kamal pour venger le raid aux 24 roquettes du 16 février contre les parties les mieux fortifiées de la base US à l'aéroport d'Erbil! Selon les observateurs, les USA sont désormais dans l'incapacité d'opérer militairement en Irak d'où d'ailleurs leur retrait de facto depuis l'Irak vers la Syrie. Reste que le chef du Pentagone qui ne détient que quelques centaines de forces sur la rive est de l'Euphrate a commis une grave erreur en frappant Abou Kamal.
Positions de la Résistance touchées à l’Est syrien par les USA
Les États-Unis ont mené des frappes aériennes contre des positions de la Résistance à l’Est syrien.
Vendredi, le Pentagone a déclaré avoir frappé des positions de la Résistance dans l'est de la Syrie sur l’ordre du président américain, Joe Biden.
La chaîne Telegram « Sabreen News, proche de la Résistance a également rapporté que les appareils américains ont bombardé une zone située entre Abou Kamal et al-Qaïm sur les frontières irako-syriennes.
Les frappes américaines ont fait un mort et plusieurs blessés.
Selon la chaîne Telegram « Sabreen News », les États-Unis ont ciblé un bâtiment vide et un autre point appartenant à des groupes de la Résistance. Une personne a été tuée et plusieurs autres ont été légèrement blessées.
Le Pentagone a déclaré dans un communiqué que l'armée américaine avait bombardé des positions dans l'est de la Syrie sur ordre de Joe Biden.
« Les forces américaines, sur ordre du président Biden, ont lancé plusieurs frappes aériennes cet après-midi sur les infrastructures utilisées par les groupes soutenus par l'Iran dans l'est de la Syrie », prétend le communiqué.
« Plus précisément, les frappes ont détruit plusieurs installations situées à un point de contrôle frontalier utilisé par un certain nombre de groupes, y compris Kataëb Hezbollah et Kataëb Seyyed al Shohada", a prétendu le porte-parole du Pentagone, John Kirby.
« L'opération envoie un message sans ambiguïté ; le président Biden agira pour protéger le personnel de la coalition américaine. Dans le même temps, nous avons agi de manière délibérée qui vise à désamorcer la situation globale à la fois dans l'est de la Syrie et en Irak », lit-on dans le communiqué du Pentagone.
Attaques contre les positions américaines en Irak
Lors de l'attaque du début du mois, des roquettes ont frappé la base militaire américaine hébergée à l'aéroport international d'Erbil dans la région du Kurdistan irakien. Un groupe de la Résistance irakienne se faisant appeler Saraya Awliya al-Dam en arabe ou pour la Brigade des Gardiens du Sang, a revendiqué l'attaque du lundi 15 février affirmant que les occupants américains ne seraient en sécurité nulle part en Irak.
Une autre salve de roquettes a frappé une base hébergeant les forces américaines au nord de Bagdad quelques jours plus tard.
Le lundi 22 février, trois roquettes Katioucha, avaient touché également l'ambassade américaine dans la zone verte de Bagdad.
Barricadée au cœur de la capitale irakienne, la zone verte abrite les ambassades étrangères et les bâtiments gouvernementaux. Elle est régulièrement la cible de roquettes tirées par la Résistance irakienne.
Le 3 janvier 2020 et sur ordre du président Donald Trump, une attaque au drone a pulvérisé les deux véhicules où se trouvaient le général de corps de l’armée iranienne, Qassem Soleimani ainsi qu’ Abou Mahdi al-Mouhandes, le commandant des Hachd al-Chaabi. Depuis lors, la Résistance a exigé l’expulsion des troupes américaines d’Irak.
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Le Parlement irakien, réuni le dimanche 5 janvier 2020, en session extraordinaire, a appelé au renvoi des troupes de la coalition internationale, commandée par Washington.