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E-Press du 23 février 2021

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WARMATE R Loitering Reconnaissance System est un drone à voilure fixe utilisé pour le renseignement et la surveillance. ©wbgroup.pl

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En Pologne, la simulation de l’invasion russe « Zima 2020 » tourne au fiasco.

 

Au sommaire :

1-Iran : le protocole additionnel partiellement suspendu

L’Iran a mis fin à ses engagements volontaires au titre de protocoles additionnels à partir de ce lundi minuit. La mesure a été prise conformément à la « loi stratégique de suppression des sanctions » adoptée par le Parlement iranien.

À partir de minuit, il n’y aura pas d’accès au-delà de ce qui est nécessaire à titre du Protocole additionnel. Plus tôt dans la journée, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, avait déclaré que l’Iran ne poursuit pas la production d’armes nucléaires.

« Mais qu’il ne restera pas limité à un enrichissement de 20 %. Son taux d’enrichissement pourrait aller à 60 % en fonction des besoins du pays. »

Il a réaffirmé qu’à partir de la date butoir, la coopération de l’Iran et de l’Agence se poursuivra uniquement dans le cadre des « obligations prévues par le protocole additionnel », et ce, pour une durée provisoire de trois mois jusqu’à à la levée des sanctions de manière tangible sans quoi l’Iran quittera dans trois mois le protocole additionnel.

La loi du Parlement iranien stipule que le gouvernement devrait restreindre la coopération avec l’AIEA et prendre de nouvelles mesures pour réduire ses engagements.

Selon l’article 6, le gouvernement de la République islamique d’Iran est obligé de mettre fin aux protocoles additionnels conformément aux paragraphes 36 et 37 du JCPOA dans les deux mois suivant la ratification de cette loi.

La lettre de l’Iran sur l’arrêt de la mise en œuvre des mesures volontaires dans le cadre du Plan d’action global conjoint (JCPOA) à compter du 23 février 2021, a été remise au directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) en visite ce dimanche à Téhéran.

Le Parlement a déclaré que la loi était conforme aux droits déclarés de la République islamique d’Iran au titre des paragraphes 26 et 36 du JCPOA, ajoutant que l’action était due au non-respect par les parties de leurs engagements de lever les sanctions illégales contre l’Iran.

L’Iran et l’AIEA ont convenu d’arrêter la mise en œuvre des protocoles additionnels pendant trois mois et que l’Iran mettra simplement en œuvre l’Accord de garanties de l’AIEA.

Comme indiqué dans l’annexe de l’accord, l’Iran conservera les informations de surveillance pendant trois mois. Au cours de cette période, l’AIEA n’aura pas accès aux informations ajoutant que si les sanctions sont levées dans les trois mois, l’Iran remettra la bande surveillée au cours des trois derniers mois à l’AIEA, sinon toutes les informations seront supprimées.

Source : IRNA

2-Riyad/Athène : la connexion ?

Athènes va envoyer des missiles Patriot en Arabie Saoudite

Le gouvernement grec a annoncé mardi l’envoi prochain de missiles Patriot en Arabie Saoudite pour protéger ses sites pétroliers, dans le cadre d’une initiative conjointe avec les États-Unis, la France et le Royaume-Uni.

Ce déploiement, dont le coût sera supporté par Riyad, vise « à protéger les infrastructures énergétiques cruciales », a indiqué le porte-parole du gouvernement Stelios Petsas lors de son point presse hebdomadaire.

Ce déploiement, dont la date n’a pas été annoncée, « contribue à la sécurité énergétique, élève notre pays comme facteur de stabilité dans la région et renforce nos liens avec l’Arabie saoudite ».

Outre les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, l’Italie devrait également se joindre à cette initiative, a-t-il dit. Ce système de défense, qui sera accompagné de 130 militaires grecs, « ne constitue pas une menace pour d’autres pays de la région », a-t-il assuré.

Cette annonce intervient alors que le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis se rend lundi et mardi à Riyad et Abu Dhabi pour attirer les investissements arabes dans l’économie grecque.

« La Grèce est un facteur régional qui soutient la paix et vise à la coopération avec des pays qui œuvrent pour la stabilité régionale », a affirmé M. Mitsotakis lors d’un entretien à la télévision Al Arabiya.

L’opposition de gauche grecque a critiqué le déploiement de ces missiles en Arabie Saoudite, le qualifiant d’« aventurisme risqué ».

Dimitris Papadimoulis, eurodéputé de la gauche Syriza, avait tweeté fin janvier que « cette présence militaire grecque en dehors de la Méditerranée serait une première depuis des décennies ».

Le Parlement grec a ratifié la semaine dernière un accord de mise à jour de la coopération militaire en matière de défense avec les États-Unis, qui autorise l’utilisation par l’armée américaine d’infrastructures militaires grecques.

3-Pologne : le drone rôdeur Warmate, un désastre

À en croire la presse polonaise, l’exercice de commandement Zima 2020 [« Hiver 2020 »], qui consistait à vérifier l’état de préparation des troupes face à une invasion russe, aurait viré au désastre.

Ainsi, le scénario prévoyait la mobilisation de 140 000 soldats ainsi qu’un appui de l’OTAN, qui dispose d’un bataillon multinational sous commandement américain dans le pays.

Et selon Interia et Onet, d’après les scénarios étudiés, il ne faudrait que cinq jours aux troupes russes pour se trouver aux portes de Varsovie, avec en prime des pertes énormes infligées aux forces polonaises.

Interrogé sur les conclusions de cet exercice, le vice-ministre polonais de la Défense, Wojciech Skurkiewicz, n’a pas souhaité entrer dans les détails, affirmant que les détails étaient « hautement confidentiels ».

Cependant, il a relativisé la portée des articles publiés par la presse à leur sujet. « Je les ai reçus avec un grand sourire, car ce sont des informations provenant de pseudo-experts qui n’ont aucune connaissance du déroulement de cette simulation », a-t-il répondu.

Curieusement, et cela n’a pas été démenti par M. Skurkiewicz, Zima 2020 supposait l’emploi d’équipements qui n’ont pas encore été mis en service au sein des forces polonaises, comme le système d’artillerie HIMARS, les batteries de défense aérienne Patriot PAC-3 ou encore l’avion de combat F-35A.

On ignore si les simulations ont pris en compte les munitions rôdeuses « Warmate 1 », qui, fournies par le polonais WB Group, viennent d’entrer officiellement en dotation au sein des Forces de défense territoriale polonaises.

Mais si c’est le cas, le Warmate 1 a aussi contribué à ce désastre ! En termes de comparaison, il a perdu face à la Russie et ses drones !

Source : AFP

4-Nouvelle base russe en Arménie

L’Arménie est intéressée par l’expansion et la construction de la 102e base militaire russe à Gyumri, a déclaré le ministre arménien de la Défense Vagharshak Harutyunyan dans une interview à l’agence de presse russe RIA Novosti.

Le ministre a dit : « La question de l’extension et du renforcement de la base militaire russe sur le territoire de la République d’Arménie a toujours été à l’ordre du jour, et la partie arménienne s’y est toujours intéressée pour la simple raison que la base en pleine force fait partie du Regroupement conjoint de troupes (forces) des forces armées d’Arménie et de Russie et, par conséquent, l’expansion des capacités de la base entraîne automatiquement une augmentation du potentiel du groupe conjoint opérant sur une base bilatérale dans la région du Caucase de sécurité collective. »

Il a affirmé que « la direction du ministère russe de la Défense a pris en compte les réalités militaires et politiques existantes dans la région et a pris les bonnes mesures pour renforcer et rééquiper la base ».

« Et je suis sûr que ce processus sera à long terme », a ajouté Harutyunyan.

Dans le même temps, Moscou n’a déclaré aucun intérêt réel pour l’augmentation de la présence militaire sur le territoire de l’Arménie. La valeur de la base militaire permanente là-bas a considérablement diminué ces dernières années, la Russie disposant désormais d’un bastion majeur sur la côte méditerranéenne, en Syrie.

5-La Russie se préparerait à tester un nouveau missile hypersonique

Un nouveau missile hypersonique, qui pourrait équiper les chasseurs de cinquième génération Su-57 grâce à sa petite taille, devrait être testé en Russie en 2023, relate le journal russe Izvestia.

Des essais d’un missile hypersonique aéroporté russe baptisé Gremlin sont programmés pour 2023, selon un calendrier du ministère russe de la Défense cité par le journal Izvestia.

Les spécialistes qui travaillent sur le missile se préparent déjà à tester son moteur qui porte pour l’instant le nom de « Produit 70 », ajoute Izvestia.

Selon le journal, les travaux de conception de ce missile, plus petit que le Kh-47M2 Kinjal déjà en dotation, ont débuté en novembre 2018.

Pour l’instant, il n’est pas clair si le Gremlin est doté d’une ogive nucléaire. Le missile devrait avoir une portée de 1500 kilomètre et atteindre une vitesse de Mach 6, six fois la vitesse du son. L’ancien commandant en chef de l’Armée de l’air russe, Alexandre Zeline, avait évoqué ces caractéristiques dès 2013.

D’après des données préliminaires, le Gremlin est conçu pour les chasseurs de cinquième génération Su-57, mais les experts n’excluent que les bombardiers Tu-22M3M, Tu-95 et Tu-160 puissent aussi être dotés de ce missile.

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a déclaré début février que la Russie ferait des systèmes hypersoniques la base de ses forces de dissuasion non nucléaires.

En 2020, la Russie a mis en service opérationnel deux missiles balistiques intercontinentaux munis de blocs hypersoniques Avangard. Une escadrille d’intercepteurs modernisés MiG-31K armés de missiles hypersoniques Kinjal d’une portée de 2 100 kilomètres était précédemment arrivée dans la région militaire du Sud.

Le ministère de la Défense a en outre annoncé avoir mené des tirs réussis de missiles Tsirkon, qui équiperont des navires et des sous-marins.

Les États-Unis développent aussi une arme baptisée Gremlin. En 2018, le Pentagone avait annoncé la création de drones Gremlin fonctionnant en essaims et pouvant être largués et récupérés par un avion.

En janvier 2020, la société Dynetics, chargée de réaliser le programme expérimental X-61A Gremlins de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), a publié une vidéo des premiers essais de ses Gremlins réalisés en novembre 2019.

La Russie augmente régulièrement sa capacité stratégique dans un contexte de tensions persistantes en mer Baltique avec les États-Unis.

Après avoir fabriqué de nouveaux navires de guerre et de sous-marins, les fabricants d’armes russes développent un missile hypersonique nommé « Gremlin », reprend bcfocus.com affirmant « ce missile sera si meurtrier que même le système de défense aérienne de l’ennemi ne pourra pas l’attraper. »

Avec l’arrivée du missile dans l’armée de l’air russe, la menace pour les navires de guerre américains qui patrouillent dans la mer de Chine orientale et la mer Baltique va encore augmenter. Récemment, Biden, qui est devenu le nouveau président des États-Unis, a également fait des déclarations difficiles sur la Russie. Après quoi, la tension entre ces deux superpuissances s’intensifiera, anticipe la source précitée.

Source : Sputnik et bcfocus.com

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SOURCE: FRENCH PRESS TV