Alors même que certains milieux militaires israéliens en sont déjà arrivés à une conclusion très nette estimant qu'en cas de guerre Israël/Résistance, il n'y a qu'une seule et seule arme à pouvoir "enrayer l'ennemi", arme nucléaire, et qu'en conséquence, ils se sont mis cette semaine, juste au seuil de l'annonce "nucléaire de Biden" à l'adresse de l'Iran, à faire publier des photos satellite - une des spécialité des bluffeurs sionistes-du réacteur nucléaire israélien de Dimona pour faire accroire que des bombes atomiques, Israël en a certes mais qu'il sait surtout en fabriquer, une autre crainte vient de se pointer du nez en territoires occupés, celle d'avoir à faire face aux missiles antinavires de la Résistance: Hezbollah ou Ansarallah? pour l'heure c'est du Sud Liban qu'ils attendent la première flopée. Il est vrai que le coup de semonce a été lancé cette semaine par Nasrallah qui n'est pas allé par quatre chemin pour affirmer que "le front intérieur sioniste en connaitre, en cas de guerre, que ce soit de courte durée ou longue, une de ces Apocalypses, une de bien jamais vu ni connu".
Maariv évoque d'ailleurs cette apocalypse en termes à peine voilés dans une récente note, affirmant qu'outre des manœuvres de DCA, des manœuvres terrestres et aérien, Israël devra désormais subir les frais des manouevres navales car il y a de quoi s'en inquiéter des capacités navales du Hezbollah. Ces capacités navales, la composante palestinienne de la Résistance à Gaza en a fait montre il y a juste deux jours,, en procédant à un essai balistique en Méditerranée. ce fut une première après la première manoeuvre à balle réelle du 31 décembre de Gaza où la Résistance a montré de quel bois elle est faite quand elle a tiré sans répit des dizaines de missiles antinavire en direction de la bande gazière d’Israël. En novembre, Ashkelon, Ashkol et le sud de Tel-Aviv ont été d'ailleurs pris pour cible d'une "nuée" de cinq missiles sans que la DCA israélienne puisse les intercepter et beaucoup y ont vu l'ébauche d'un front balistique à s'ouvrir dans le sud israélien et visant les réserves gazières offshore d'Israël sur quoi l'entité factice a compté pour jouer dans la cour des grands.
Maariv ajoute :"L'exercice naval a duré 24 heures et il a mobilisé toutes les unités de l'escadron 914. Mais la partie consacrée au sauvetage a été plus notable : les hélicoptères ont simulé l’opération de sauvetage des blessés à bord des bateaux, la mer étant un tournant dans la future guerre Israël/Hezbollah. Car Israël prévoit que ce mouvement mène des attaques depuis la mer, attaques semblables à celle menées par les unités de commando du Hamas palestinien qui, elles aussi, se sont considérablement renforcées dans ce domaine. Ainsi la manœuvre militaire a été aussi importante qu’essentielle dans la mesure où la prochaine guerre avec le Hezbollah causerait de lourdes pertes en vie humaine et une partie de ces pertes pourraient être provoquées dans les ports ou près des sites gaziers offshore. Et ce d'autant plus que la toute récente vidéo de propagande publiée par le Hezbollah liste la totalité de nos ports et sites gaziers ce qui montre que le Hezbollah a minutieusement collecté d’informations nécessaires sur nous. C'est un ennemi sérieux avec diverses capacités et potentialités et de véritables menaces ».
Tout récemment, la Résistance libanaise a publié pour la première fois une vidéo montrant les bases appartenant à l’armée israélienne dans différentes villes des territoires occupés. Les images, publiées mercredi par le bureau des médias du mouvement sont devenues virales sur les réseaux sociaux surtout que les images succédaient au discours du Secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, qui a averti le régime de Tel-Aviv de "ne pas jouer avec le feu" : « Israël ne s'est jamais engagé envers le droit international, [le régime a] détruit des villes et tué des civils dans toutes ses guerres », a-t-il déclaré dans un discours télévisé : « Nous ne cherchons pas une confrontation mais nous n'oublions pas le sang de nos martyrs. Si une confrontation se produit, nous y répondrons; si vous attaquez nos villes, nous attaquerons les vôtres; si vous ciblez nos villages, nous bombarderons vos colonies. »
Mais quel pourrait être le ou les missiles antinavire qui feraient le malheur d'Israël? "Le missile de croisière de fabrication iranienne Nour à petite surface radar et avec une portée de 130 km, et une capacité de vol à très basse altitude de cinq à sept mètres seulement au-dessus de la surface de la mer, tout près de la cible don, ce qui le rend parfaitement furtif. Nour a un système de guidage anti perturbation de haute puissance et en raison de sa fréquence de scan, son radar est extrêmement difficile à brouiller. Mieux encore, outre son radar d’une portée de 130 km, le Nour est équipé d’un système d’auto pilotage et d’un système radio qui lui permet de se maintenir en la minimum d’altitude au-dessus de la mer. Un peu comme le missile antinavire américain Harpon et le missile antinavire français Exocet.
Mais Nour fait mieux puisque sa portée est plus importante. Le système de guidage du missile est basé sur la navigation inertielle et le radar actif interne, sa vitesse de vol est de Mach 0.9 Mach ou 11 000 km/h (300 mètres par seconde) et il peut voler de 20 jusqu’à 30 m au-dessus de la surface de la mer. Bref il a tout pour convenir au Hezbollah. Reste que cette partie de la bataille gazière anti Israël ne tient pas compte du facteur d'Ansarallah. Or c'est un facteur de poidsdont la puissance militaire à frapper des ports et des sites énergétiques ennemis est de notoriété publique. En décembre la normalisation golfo-israélienne avait contribué à faire réver l'axe Riyad-Tel-Aviv et à les pousser à tirer des plans autour d'un soi disant pipeline de gaz sioniste transitant via Eilat et le golfe d'Aqba vers l'Europe. C'est désoramsi un rêve floué, Israel ayant appelé ce 21 févirier au secours l'Egypte pour lui demander de faire transiter son gaz via son propre gazoduc.Et dire que le canal de Suez allait perdre tout son poids si le fameux gazoduc Eilat-Aqba voyait le jour, bref si la Résistance n'avait pas fait échec à la normalisation. Dommage Sissi a la mémoire courte.