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Réveil anti-sioniste du géant de la Corne de l'Afrique?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les drapeaux iranien et éthiopiens (illustration)

Que The New York Times en arrive à accuser l'Iran sur foi de "rien" d'avoir recherché l'ambassade émiratie voie israélienne en Ethiopie, cela prouve au bout de trois mois d'efforts fous de l ' hache US / OTAN de faire du conflit "civil" à caractère exogène qu'est celui au Tigré, une guerre régionale, l'échec se pointe à l'horizon. En Ethiopie, aux frontières avec l'Érythrée, aux insinuations israéliennes pour en venir aux mains avec l'Egypte et le Soudan et ce, autour du barrage de la Renaissance, un Etat dont l'armée s'est même rétablie à ce que l 'ONU, autres outils de l'hégémonie US s'infiltrent dans la zone de combat et arme les rebelles sous les dehors d'assistance humanitaire.

Un tel État bien que chrétiens ou animiste, pourrait tôt ou tard souhaiter étendre les liens avec l'Iran qui entretient d'ailleurs d'excellentes relations avec. Il peut le souhaiter d'autant plus que la guerre au Yémen, à l'autre bout de la Corne semble avoir pris un tournant autre que celle souhaité par l'axe US/Israël, un tournant qui au lieu d'aboutir au démembrement du Yémen, tend à lui préserver l'unité et la cohésion. À Adis-Abeba, l'État ne peut pas être indifférent à ce qu'Ansarallah ait su, avec les mains vides, contourner un à un les plans et les complots du camps américains et leurs acolytes arabes, ceux là mêmes qui agissent identiquement au Tigré pour provoquer l'implosion de l'Éthiopie. D'où cette sordide accusation sortie de The New York Times, contre quoi d'ailleurs s'est insurgé l'ambassade d'Iran à Addis-Abeba qui a catégoriquement diffusé les allégations du lundi du quotidien américain, The New York Times, selon que l'Iran prévoyait d'attaquer l'ambassade des Émirats arabes unis dans ce pays africain.

Téhéran a qualifié ces accusations d'allégations sans fondement que seuls les médias malveillants du régime sioniste peuvent faire courir. "Le peuple et le gouvernement iraniens sont décidés à faire face aux complots et au maximalisme des autorités de la Maison-Blanche. Ce qui semble être la vrai raison de cette ridicule accusation laquelle vise sans doute à provoquer la brouille, la distanciation voire la rupture, dit l'ambassade qui s'étonne de ce que ni l'Éthiopie ni les Émirats n'ont dit quoi que ce soit sur "une quelconque ingérence iranienne dans ces questions».

Au fait, plutôt ce mois-ci, les autorités éthiopiennes ont déjoué une attaque contre l'ambassade des Émirats arabes unis à Addis-Abeba, la police ayant arrêté 15 personnes et récupéré une quantité non spécifiée d'armes, d'explosifs et de documents. Mais qui profite réellement d'une déstabilisation puis d'une implosion de de l'Ethiopie?

" C'est un grand pays à qui Israël a bien fourni des missiles antimissiles et qui le pousse, vu ses liens supposés avec la communauté juive éthiopienne, à faire face à l'Egypte ou encore au Soudan, soit deux Etats ayant des liens avec Israël mais que Tel-Aviv ne veut malmener publiquement par crainte d'avoir à en payer le prix. cela fait bien longtemps que le régime israélien veut détourner les ressources hydrauliques du Nil par Ethiopie interposé, ce à quoi Adis Abeda résiste. Les événements du Tigré ont abouti à une prise de conscience au sommet de l'Etat éthiopien sur la nature de ses alliances et surtout sur la portée de celle-ci. Un rapprochement avec des Etats qui s'opposent catégoriquement au maximalisme de l'axe US/Israël pourrait être d'ailleurs la raison pour laquelle The New York Times a évoqué ce genre d’accusations. 

Ces jours-ci, l'axe US/Israël fait payer à l'Ethiopie sa résistance au projet du démembrement de l'Etat en multipliant des accusation contre l'armée. C'est à peu près le même scénario que les Américains et leurs alliés ont joué en Syrie. Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées en Éthiopie lors d'une manifestation qui s'est tenue à Mekele, la capitale provinciale du Tigré la semaine dernière. Il est toujours aussi difficile d'obtenir des détails sur ce qui se passe dans la région du Nord du pays. Les télécommunications y sont toujours plus coupées et la région reste inaccessible aux médias. Après plus de trois mois de conflits au Tigré, de nombreux témoignages commencent à émerger sur les combats et les crimes commis contre les civils. Face à ces accusations, le gouvernement éthiopien fait bloc et assure que tout est revenu à la normale dans la région.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV