Ce semi-coup d'État qui vient de se produire à la tête d'AMAN, renseignement de l'armée sioniste et qui voit Aharon Haliva, le terroriste apparatchik avec à son actif la mort de dizaines de Palestiniens se succéder à Tamir Hayman, la presse sioniste veut en attribuer la cause à l'Iran. Ce n'est sans doute pas totalement faux bien que comme toujours cette même presse prend un peu de vrai et y ajoute d'énormes quantités de mensonges. En effet, ces remaniements à la hâte ne visent pas comme le prétend JPost, à « intimider l'Iran » ou encore » à rapprocher Israël de la vision iranienne de Biden", cette vision étant d'ailleurs parfaitement superposable sur celle d’Israël.
Le récit officiel au sujet de ce « braquage » qui « s'est soldé sans dégât majeur » avec « la disparition de seulement 20 000 cartouches » et « celle de deux assaillants » aura été si abracadabrant que même la presse sioniste s'en est moqué : « La meilleure base aérienne d'Israël attaquée par des Bédouins » tirait l'un d'entre eux. À vrai dire et à en croire les sources proches de l'armée sioniste, ce qui a fait l’objet de ce « braquage » aura été plus « des cartouches ou des M-16 qui disparaissent régulièrement dans des bases israéliennes pour être vendus sur le marché noir aux Arabes » qu'une pièce avionique du fameux F-35 Adir que l'entité a tout fait pour devenir « volant ». Or à ce « scandale sécuritaire » qui intervient peu après l'interception « synchronique » d'une série de drones israéliens entre 1er et 4 février dans le ciel du Liban et de Gaza avec en toile de fond un Hermes 450 abattu et pulvérisée par un missile sol-air du Hezbollah, vient de s'ajouter un autre, auquel l'entité a voulu donner encore l'aspect d'un simple braquage.
Comme si la saignée grave que vient de subir le joyau de la flotte de combat sioniste, F-35 ne suffisait pas, la presse sioniste a dévoilé le jeudi 11 février une autre « affaire », l'arrestation d'une vingtaine d'« Israéliens » dont des anciens « responsables de l'industrie de la Défense », soupçonnés d'avoir « mis au point, testé et vendu des missiles de croisière avancés » à « un pays asiatique ». La presse renvoie évidemment à une enquête publiée jeudi 11 février et menée par le Shin Bet, le Service de sécurité intérieure d’Israël.
Lisons le rapport : « Ces personnes ont fait l'objet d'une enquête au cours des derniers mois, et sont soupçonnées par ailleurs de “blanchiment d'argent” et “d’infractions” contre la sécurité du régime israélien en vertu de la loi sur le contrôle des exportations d'armes ». L'investigation a également révélé que les suspects avaient reçu « des instructions de la part d'entités en lien avec le pays asiatique, en échange de sommes d'argent conséquentes et de divers avantages ».
Le site web israélien a ajouté que « l'enquête a révélé de nombreuses informations concernant les méthodes utilisées par des corps étrangers vis-à-vis des Israéliens, y compris l'utilisation de techniques visant à dissimuler les transactions. Cette affaire illustre à quel point de telles transactions peuvent être préjudiciables à la sécurité [d’Israël], et reflète la crainte que nos technologies puissent être transférées à des pays hostiles à l'égard d'Israël ».
Et le rapport d'ajouter : « Les photos diffusées par le Shin Bet montrent un missile en train d’être construit, du matériel de communication et de navigation saisi durant des essais effectués par ces suspects dans le centre des territoires occupés. La vidéo semble montrer le lancement d'un missile par plusieurs individus, près de deux voitures garées, avec la date 2019 apparaissant en haut de cette vidéo. Les suspects ont eu des “contacts secrets” avec leurs interlocuteurs afin de dissimuler le pays destinataire, d'après le Shin Bet. »
Décidément on est en pleine foire d'empoigne dans ce secteur stratégique qu'est l'aérospatiale sioniste et qu'on ne cesse d'affabuler à l'adresse des Arabes du golfe Persique pour leur vendre des « F-35 ou encore des missiles tactiques sionistes ». Sinon comment comprendre qu'un secteur aussi sensible dans un Israël totalement assiégé par l'axe de la Résistance soit à la portée des « trafiquants de missiles » qui de surcroît en font partie et qui font du commerce avec des ennemis « hostiles aux États Unis"! La réalité est qu'Israël à qui les USA entendent octroyer la mission de jouer les gendarmes vient de subir coup sur coup deux offensives d'envergures qui combinées à la série d'interception de drones israéliens début février, établit une nouvelle règle d'engagement dans le ciel du Moyen-Orient. Car une Armée de l'air israélienne qui a perdu le F-35, " rétro-ingeniorié" bientôt par la Résistance ou qui n'est plus maître de ses missiles "tactiques", trafiqués de fond et en comble vers un pays "hostile", ferait mieux de ne rien risquer.
Le jeudi 11 février toujours, Jewish Chronicle faisait une vraie-fausse "révélation" précipitée comme pour cacher cette réalité en ré-évoquant l'affaire de l'assassinant du savant nucléaire iranien en chef Fakhrizadeh. A le croire " ce serait une bombe d'une tonne trafiquée en Iran par une bande de 20 personnes" qui serait servi de crime. D'aucuns y ont vu une tentative désespérée pour anticiper l'impact du double séisme que le secteur aérospatial sioniste vient de subir, soit un F-35 et des missiles tactiques piratés. Evidemment, qu'il fallait un bouc-émissaire et le général Hayman, le désormais ex-chef d'AMAN a fait l'affaire. Reste à savoir si oui ou non Aharon Haliva fera mieux que son prédécesseur... Un premier impact de ce séisme : Les projets du cheikh Hamad ben Khalifa al-Nahyane, membre de la famille royale d'Abou Dhabi, visant à acquérir environ 50% des parts du "Beitar Jérusalem" en échange d'investissements de 300 millions de shekels (76 millions d'euros) dans le club, ont été suspendus, a rapporté vendredi Israel Hayom qui ajoute : "Cette offre d'investissement avait été annoncée en grande pompe en décembre, présentée comme le fruit de l'accord de normalisation entre Israël et les Emirats arabes unis l'an dernier...". Qui veut d'un F-35 piraté?