Ce n’est pas sans raison si la quasi-totalité des Think Tank US, républicains comme démocrates crie au scandale en affirmant que la campagne de pression maximale US sur l’Irak n’a fait d’en « allonger les bras ». Juste avant le départ du duo Trump-Pompeo, les États-Unis ont fait une largement campagne atout d’un pétrolier vénézuélien chargé du pétrole iranien que l’US Navy avait saisi avant de le conduire vers les ports américains et d’en vendre le contenu. L’Iran avait affirmé que la cargaison avait été payée par le Venezueal et que par conséquent, cette tentative de la justice US et de l’US Navy de couper le corridor maritime anti US reliant le golfe Persique aux Caraïbes n’en étaient pas une vraiment. Il y a peu, on apprenait au fait que cette cargaison de pétrole iranien supposément badée pour le compte des États-Unis avait réapparu en Chine, comble de défaite pour la partie américaine.
Bloombergue écrit :
« Des millions de barils de brut lourd vénézuélien, saisis par les États-Unis, sont allés subrepticement en Chine. Les jeux de chat et de souris qui évitent la détection et les pénalités comprennent les transferts de navire à navire, les sociétés-écrans et les signaux satellites silencieux. Mais il y a un autre aspect clé à éviter et induire en erreur les autorités : mélanger le contenu des fûts avec des additifs chimiques et changer son nom dans la documentation afin qu’il puisse être vendu comme un brut complètement différent sans laisser de trace de ses racines vénézuéliennes ». Génial comme combine ! Et bloomberg de poursuivre : «
Pourtant, l’application de l’embargo américain est difficile, a déclaré Scott Modell, directeur général de Rapidan Energy Advisors LLC. “Il y a tellement de façons de contourner les sanctions”, a-t-il déclaré. “De nombreuses personnes sont prêtes à prendre le risque parce qu’il y a beaucoup d’argent à gagner”.
Les documents montrent que le brut chargé au Venezuela, tel que celui appelé Hamaca, est traité avec des additifs chimiques au large de Singapour et réapparaît sur le marché sous forme d’envois sous de nouveaux noms tels que “Singma” ou simplement un mélange bitumineux. »
Mais le rapport de Bloomberg est loin de reflet l’ampleur de l’échec de la campagne de pression maximale US contre l’Iran, le Venezula ou encore la Chine. Comment cela ? De la mer, le corridor de transit de l’énergie anti sanction que l’Iran a ouverte vaillamment en mai 2020 impliquant ses propres pétroliers vient de s’élargir au ciel, un corridor aérien ayant été lancé il y a peu.
Et le rapporte d’ajouter : « Le 11 février, un avion appartenant à la compagnie aérienne gouvernementale vénézuélienne “Kofiasa” a atterri à l’aéroport de Las Piedras dans la péninsule de Paraguana, après avoir décollé de Téhéran le 10 février, avec une courte escale à Belgrade, selon le site Web du contrôle du trafic aérien. L’avion transportait des matériaux pour la compagnie pétrolière vénézuélienne, selon les trois sources, qui se sont exprimées sous couvert d’anonymat.
“On s’attend à ce que plus de 10 vols similaires soient effectués”, a-t-on appris des mêmes sources.
Parmi les raffineries vénézuéliennes, “Cardon” est la seule actuellement à produire de l’essence, car elle pompe ses unités de raffinage du naphta et de craquage catalytique à environ 60 000 barils par jour, selon les sources de Reuters. La raffinerie Amway voisine, d’une capacité de 645 000 barils par jour, produit du naphta destiné à être utilisé comme matière première dans les unités pétrolières de Cardon. “On s’attend à ce que les matériaux catalytiques contribuent à la reprise de la production d’essence dans la raffinerie Amway et la remise en service de son unité de craquage catalytique suspendue depuis fin 2019, avant une maintenance planifiée à Cardon”, a jouté la même source. En janvier 2019, Washington a imposé des sanctions à la Compagnie pétrolière nationale vénézuélienne, dans le cadre des efforts visant à évincer le président Nicolas Maduro., ajoute le rapport sans oser avouer que l’ouverture d’un corridor aérien entre l’Iran et le Venezuela soit deux pôles de la R2sistance au Moyen-Orient et en Amérique latine est loin de ne pas porter un “risque majeur” pour les États-Unis. En effet, ce n’est pas l’armée de l’ » air vénézuélienne qui a rendu récemment un hommage appuyé au CGRI qui irait dire non à une assistance militaire aérienne iranienne à ce corridor anti sanction ciel du Moyen-Orient-Ciel Craibes.