Le 1er février, dans la matinée, une source affiliée à la Résistance palestinienne, qui a requis l’anonymat, a fait état de l’abattage d’un drone israélien dans la bande de Gaza par les forces de la résistance.
La source n’a pas fourni de détails sur l’identité des groupes de la résistance qui ont mené l’opération, mais on sait que le drone visé avait été utilisé pour faire des photographies aériennes.
Les experts pourtant, estiment que l’interception du drone par les systèmes palestiniens, à une courte distance de la manœuvre militaire et de l’intégration des groupes palestiniens dans la bande de Gaza, réalisée avec des armes avancées telles que des missiles sol-mer et des drones, devrait inciter les sionistes à reconsidérer la portée d’un éventuel nouveau conflit. C’est la même réflexion qui a jusqu’ici empêché Israël de déclencher une guerre avec le Hezbollah au Liban.
La capacité de missiles du Hezbollah, notamment ses missiles à guidage de précision, est précisément l’élément qui a dissuadé à plusieurs reprises le régime israélien d’affronter la résistance libanaise. Des éléments d’informations supposent que la même chose devrait se passer avec la résistance palestinienne.
Les facteurs qui ont retenu Israël de lancer une attaque à grande échelle contre la résistance palestinienne sont multiples : sa récente offensive contre la bande de Gaza a révélé son incapacité à changer les équations établies ; ses systèmes de défense, dont le Dôme de fer, se sont avérés plus inefficaces que par le passé. L’intensité des tirs de missiles détériore totalement le Dôme de fer ; Tel-Aviv reconnaît la force des missiles de l’axe de la résistance, en Palestine, au Liban et au Yémen.
L’ancien ministre israélien de la Guerre, Avigdor Lieberman, a reconnu qu’Israël n’avait gagné aucune de ses guerres depuis juin 1967. « Nos ennemis les plus redoutables sont le Hezbollah au Liban, puis l’Iran et le Hamas. Le Hamas a développé ses missiles de croisière et ses capacités navales. Il dispose de missiles antiaériens portables et tirés à l’épaule qui sont en mesure d’abattre des hélicoptères et des avions militaires israéliens.
La résistance palestinienne est donc en passe d’accéder à un pouvoir de missile qui effraie l’armée israélienne.
D’ailleurs, celle-ci n’est pas prête d’oublier les frappes d’Ansarallah du Yémen contre l’installation pétrolière de Saudi Aramco à Djeddah.