Depuis l'octobre 2020, date à laquelle la "méga" manœuvre militaire israélienne, "Lethal Arrow", impliquant armée de terre, armée de mer, armée de l'air, renseignement sioniste, a été tourné en ridicule par ce "drone" ou ces "drones" Mohajer-6 du Hezbollah qui se sont infiltrés dans le ciel de la Galilée nord -secouée ces jours-ci par des événements bien inouïs genre "opération commando arabe" d’Israël à Tamra - et ont fait un trajet de quelques 70 kilomètres entre la Galilée d'une part et les fermes occupés de Chebaa de l'autre, tout en y tournant aisément en images casernes, sites sensibles et ce, au grand mépris de la division 91 Biranit et son commandant en chef de pacotille qui ne soupçonnait même pas qu'au seconde jour de "Lethal Arrow", les unités de cyberattaque de la Résistance parviennent à percer la DCA multicouche sioniste avec ses supposés radars imbattables, jusqu'à ce début de février 2021 où coup sur coup trois drones israéliens ont été interceptés et capturés à quelques heures d'intervalle dans le ciel du sud du Liban et de Gaza, il ne passe qu'à peine quatre mois.
C'est à la fois peu et énorme : peu en termes chronologiques, énorme dans la perspective des coordinations inter Résistance avec en toile de fond ce qui ressemble fort à l'émergence d'une DCA intégrée libano-palestinienne capable de viser de façon quasi synchronique les cibles aériennes israéliennes. Car depuis fin décembre 2020, date de la tenue de la première manœuvre militaire à balle réelle de l'armée nationale palestinienne, qui n'a pas suscité trop de commentaires occidentaux et on en comprend évidemment la raison (Gaza a toute les chances de gagner la future élection palestinienne et une armée unifiée sous le commandement de Gaza cela veut dire un Etat palestinien indépendant, NDLR), c'est là, de loin, la première démonstration de force de cette DCA intégrée inter Résistance, si on passe évidemment sur cette phase autre de l'exercice militaire précité qui a impliqué des missiles tactiques de type Fateh-110, les mêmes que ceux que possède le Hezbollah.
Alors même que les hauts gradés sionistes se perdent dans les spéculations les plus folles en évoquant la frappe contre Natanz et Fordo en Iran et en cherchant de la sorte à dévier l'opinion sioniste de cette méga surprise "parallèle" qui se prépare sur le front Nord et Sud, le site israélien Walla a lancé dans son édition de 2 février une sévère mise en garde à l'armée sioniste :
« Ces deux drones israéliens interceptés l'un samedi à Beit Hanoun l'autre lundi à Khan Younes, sont à ajouter à ce troisième que le Hezbollah a capturé dans le ciel du sud Liban. Les alliés libanais et palestiniens de l'Iran tentent de nous faire comprendre qu'ils agissent désormais de façon synchronisée et qu'ils sont presque simultanément capables de hacker nos radars, de pirater nos systèmes de contrôle et de commande et d'intercepter nos radars et d'en changer les codes à leur profit. Cela veut dire très clairement que cette guerre multifronts à laquelle l'armée (israélienne) dit être totalement prête, pourrait voir notre armée de l'air, nos drones voire notre DCA "être paralysés de façon synchrone" par ce commandement de guerre électronique libano-palestinien. »
Et le site d'ajouter : « Les images tournées en Galilée par le drone de reconnaissance du Hezbollah et diffusées en novembre auraient du nous en alerter, il y a quelque chose de plus que les interceptions et les destructions de drone habituelle. Il y a une capacité partagée, des données qui s’échangent entre nos ennemis du front sud et du front Nord. Et il y aussi cette chose qui ne va pas du tout dans notre système de DCA, même si l'armée a annoncé le 1er février avoir testé avec succès des batteries de Dôme de fer optimisées à l'effet de les faire embarquer à bord des destroyers Sa'ar qui devront bientôt partir en mer Rouge défendre nos intérêts face à Ansarallah. »
Et le site d'ajouter : « Qu'on se le dit clairement : Tout au long de près de quatre ans de campagne de guerre dans la guerre en Syrie, Israël a tenté de panser une plaie, celle laissée par cette salve de 50 missiles de Fateh-110 tirée contre le Golan et ses sites de défense électroniques et de collecte d'image. Cette attaque que la Force Qods a diligentée à l'époque, a prouvé que les unités de guerre électronique anti-Israël s'étaient implantée sur le sol syrien. »
Des centaines de frappes contre l'aéroport de Damas ont été lancé dans la foulée pour détruire ce centre. Or avec la triple interception de drones israéliens de cette semaine, on vient de comprendre que c'était des coups d'épée donnés dans l'eau... Alors que Kochavi se targue d'avoir des plans à bombarder, l'Iran et va même jusqu'à défier Biden, il y a des voix qui soulignent que les unités de guerre électronique du Hezbolalh et de Gaza, pilotées qu'ils sont par la Force Qods, sauront tout bonnement hacker la DCA israélienne et de la tourner contre nos propres chasseurs et bombardiers, voire de tourner nos chasseurs F-16 contre nos propres cibles, le jour où la Grande guerre éclate! Ce serait un Pearl Harbor à l'israélienne. Et puis qu'en dites-vous si un F-16 israélien venait à s'écraser, abattu par un missile "Tamer" de Dôme de fer qui nous a coûté des millions de dollars? A propos, peu de responsables seraient prêts à nous expliquer pourquoi l'armée de l'air israélienne ne se risque plus de lancer des frappes contre la Syrie depuis le Golan? A-t-elle peur de faire face à des capacités de cyberguerre de l'armée syrienne, du Hezbollah ou des deux?
Les sources de l'armée ne cessent d'annoncer des tests à succès pour telle ou telle composante de notre Défense aérienne sans nous rappeler que des tests, on en a assez et que ce qu'il nous faut sont des preuves sur le champ de bataille. En août 2018, et pour la première fois la Fronde de David a été activée pour contrer des missiles tirés depuis la Syrie. Ses deux missiles antimissiles ont raté le coup. Ce fut la seule expérience de combat de notre Fronde de David. L'enquête a été ouverte mais personne ne nous a dit qu'une vaste cyberattaque avait précédé le tir de missiles depuis la Syrie. En mai 2018 toujours, une salve de 50 missiles avait visé ce même Golan et là aussi le Dôme de fer n'a pu rien. Fin 2020, les hackers de Pay2Key qu'on sait être proches de l'Iran ont attaqué IAI, Agence Arspatial d’Israël dont les servers sont bourrés de données concernant nos batteries de Dôme de fer et nos avions nos drones. Et s'ils comptent les utiliser pour préparer un Pearl Harbor contre Israël?
