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Et si les champs à missiles "tactiques" étaient poussé sur la rive est de l'Euphrate ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des champs à missiles à Deir ez-Zor?(capture d'écran)

Ce  double attentat suicide du 19 janvier que l'axe US/Arabie/Israël a cru bon de mener  en plein cœur de Bagdad d'une part pour justifier le maintien de la présence des troupes US contre qui 11 attaques à la bombe ont eu lieu, ne serait-ce que ces 10 derniers jours et de l'autre pour lancer "une mini purge anti-Résistance" au sein de l'appareil sécuritaire irakien par relais locaux interposés a été un royal fiasco. Et comment? Depuis le 19 janvier, les Hachd al Chaabi ont fait de Kirkuk, de Salaheddine et d'al-Anbar le théâtre des opérations anti-US éclair propre à couper le souffle aux Américains: A Kirkuk où les USA pilotent depuis la base aérienne de Harir des opérations de Daech dans le stricte objectif de pousser les Peshmerghas à s'opposer les Hachd al-Chaabi et in fine à s'emparer de la province pétrolifère de Kirkuk, les Hachd ont tué un "gros bonnet" des services secrets US, en la personne de "Abou Yasser al Issaoui" avec 17 de ses mercenaires et ce, au bout d'une complexe opération de renseignement.

Plus important encore, à al Anbar soit au cœur de cette province stratégique limitrophe à la fois à la Syrie, à la Jordanie et à l'Arabie saoudite, les Hachd ont mis là main sur une autre cellule terroriste, composée de trois individus qui tentaient de traverser les frontières équipées de ceinture explosive. « Après avoir recueilli des renseignements, l’opération des forces irakiennes a été lancée à la frontière avec la Syrie. Trois éléments takfiristes, dont un terroriste portant une ceinture explosive, ont été tués au cours de l'opération », ont rapporté les sources proches des Hachd.

A ce rythme, il existe donc quelques chose de parfaitement inouïe et nouveau qui se produit entre la Syrie et l'Irak à savoir une "imperméabilité quasi totale aux infiltrations". Il y a évidemment ces équipements électroniques et ces caméras nocturnes mais comparé à ce qui se passe au point de passage stratégique Abou Kamal/Qaem, ces équipement ne pèsent pas trop lourd : en effet les Etats Unis de Biden qui s’efforcent de se réorganiser rapidement et ce, pour rattraper un retard de quatre ans en termes d'opérabilité sur le terrain, fait vider massivement les prisons daechistes de Hassaké et de Deir ez-Zor  et d'en réorienter les occupants  à destination de la base d'al -Tanf puis de les faire infiltrer de façon héliportée ou à bord des convois militaire, en Irak, suivant le plan qui a été celui des démocrates en 2014. Mais la tache s'annonce impossible : de l'est à l'ouest et du Nord au Sud, la Résistance irakienne tient d'une main de fer le contrôle des principales voies de communication, ce qui est d'ailleurs bien illustrée par des attaques anti-US sur Nasseriyah, Divaniyah, à Bassorah ou encore sur la route en provenance du Koweït voisin, c'est une course folle contre la montre que les troupes US ont déjà perdue, vu que le sol est impraticable à la fois pour les mouvements de troupes US mais aussi pour le déplacement des agents daechistes de l'US Army,  sans l'escorte aérienne.

Mais il y a pire : depuis le tir de trois missiles "irakiens" contre Riyad, le 22 janvier, tir qu'un groupe irakien a revendiqué avant de le faire visiblement précéder par une nouvelle attaque le 26 janvier, les stratèges US/Israël ont conclu à l'ouverture d'un nouveau front "balistique" qui s'ajoutent aux précédent à savoir le front du sud-Liban, de la Syrie, de Gaza et du nord du Yémen. Ce constat particulièrement cuisant pour le CentCom a d'ailleurs poussé son chef à se précipiter en Arabie saoudite et à déclarer la côte ouest saoudienne, "zone militairement fermée", puisque personne chez les Atlantistes ne pourraient imaginer un seul instant une Arabie aux  ports pétroliers "bloqués" sous les missiles d'Ansarallah combinés aux  missiles des Hachd. 

L'OSDH qui ne passe pas pour un médias "neutre" va encore plus loin :  vitrine médiatique du MI6,  il dit avoir des informations selon lesquelles les missiles tirés contre Riyad les 23 et 26 janvier, "l'ont été depuis al Anbar", soit à quelques kilomètres de la base américaine d'Ain al-Asad. Cité par South Front, l'OSDH dit aussi que les "combattants des Kataëb Hezbollah", considérée comme une importante composante de la Résistance irakienne, "auraient reçu des missiles à courte et moyenne portée au nombre des dizaines de missiles" et qu'il "les auraient déjà transférés en Syrie" où "les engins auraient été livrés à l'armée syrienne et ses alliés irakiens dans la banlieue nord de Deir ez-Zor". Le MI6 s'arrête là à communiquer davantage d'information mais on sait que la banlieue "nord" de Deir ez-Zor est un plaque tournant pour les Américains et leurs sites de contrebande du pétrole syrien, cristallisé par Conoco. Les semaines à venir verraient à coup sur un réchauffement de cette vaste prolongation géographique Al-Anbar-Deir ez Zor que Biden croit pouvoir faire sienne en y envoyant armes et troupes supplémentaires.  

L'OSDH ne le sait sans doute pas mais il n'existerait plus aucune roquettes "bêtes" dans l'arsenal de la Résistance syro-irakienne, les touts derniers kit "Labayk 1" du CGRI , soit ce dispositif de contrôle, de guidage et de navigation doté de 4 ailes aérodynamiques ayant déjà été ajoutés aux roquettes. Les récents exercices militaires iraniens, Grand Prophète 15 l'ont d'ailleurs prouvé, Labayk 1 a été optimisé à Labayk 2 pour devenir encore plus redoutable et faire de n'importe quelle roquette une missile tactique : C'est un système de guidage à base d'inertie et à GPS qui embarqué sur la roquette iranienne "Nazeat" ou "Zelzal" a une marge d'erreur de zéro". Quand on sait c'est cette même roquette qui a servi de base à la fameuse famille de Fateh 110 ou "missile de la Résistance" ont compren,d mieux la précipitation de McKenzie.

Roquette Nazeat rendu intelligente par le kit Labayk 1 ( MashreghNews) 

Vendredi 29 décembre,  un hélicoptère de recherche et de sauvetage de l'armée américaine a été repéré au-dessus de la zone sud-est syrienne d'al-Tanf où les troupes américaines maintiennent une base.

« Des photos de l’hélicoptère, un HH-60G Pave Hawk, ont été diffusées le jeudi 28 janvier par le principal groupe terroriste soutenu par les États-Unis,  Maghaweir Al-Thawrah, (MaT). Les photos de l’hélicoptère, qui ont été prises lors d’un récent entraînement conjoint, ont ensuite été supprimées par le MaT pour une raison inconnue », dit toujours South Front. Une première frappe à "roquette intelligente" visant les troupes du nouveau chef du Pentagone, LIyod Austin? 

Lire plus: Syrie : Daech résiste dans les régions sous contrôle des États-Unis

Le Sikorsky HH-60G Pave Hawk est un hélicoptère à double turbomoteur dérivé du UH-60 Black Hawk avec une portée opérationnelle de 600 km,  et dont le rôle du HH-60G Pave Hawk est de s'infiltrer dans des milieux hostiles, de jour comme de nuit, afin de porter secours à du personnel en zone de combat. Environ 200 militaires américains et 300  terroristes de MaT sont maintenant stationnés sur la base d'al-Tanf et le duo Biden/Austin compte faire déployer quelques "2500" soldats en Syrie pour faire perdurer le pillage du pétrole syrien, couper la route Iran-Irak-Syrie ... ainsi de suite. La présence américaine à al-Tanf surplombant la frontière irako-syrienne vise, dit-on,  à bloquer la communication entre Bagdad, Damas et Téhéran, et à assurer la sécurité d’Israël avec cette fameuse zone  de 55 km qui l'entoure depuis  2016. Et pourtant, plus rien n'est sûr si l'OSDH dit vrai. Et sur ce point, il y a peu de chance que l'officine du MI6 mente... 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV