Robert Malley, le sioniste "modéré" que le nouveau locataire de la Maison Blanche vient de nommer émissaire pour l'Iran, a passé toute sa journée de vendredi à donner des coups de fil tantôt à la France d'où le président Jupiter, désormais en "porte-voix gracieusement payé" de Ben Salmane demande à ce que Riyad, le grand perdant de quatre ans de Trumpsime effréné à la Maison Blanche, intègre la table des négociations du "PGAC" bis avec l'Iran, tantôt à l'Allemagne où le MAE, Mass, pris entre le marteau des lobbies israéliens et l'enclume de son rôle de première classe dans une UE totalement exsangue par Covid-19, s’époumone pour que "l'arsenal balistique iranien" s'invite aussi dans le jeu.
Il n'a pas fait non plus en apparence dans la dentelle à l'endroit de Biden, vieux routier du "Grand Moyen-Orient" - plan qu'il a d'ailleurs bien abreuvé en sang irakien - le mettant en garde contre un retour au PGAC. Evidemment, en Iran personne n'a cru à ce cirque bien mal-ficelé, à ce qu’Israël, cette première base militaire US au Moyen-Orient, puisse avoir d'une manière ou d'une autre un haut gradé qui oserait contredire l'Empire. On y a vu surtout un vague souvenir de cette fameuse politique "bâton et carotte","mauvais et bon Coup" auquel se prête Biden d'une part et l'ensemble de ses affidés israéliens otaniens de l'autre dans l'espoir de pouvoir faire signer à l'Iran un avatar du PGAC. Mais ce jeu appartient effectivement au passé.
Le jour où le chef d'état-major sioniste racontait ses salades aux sionistes de l'INSS, Mckenzie avait été dépêché en catastrophe à Riyad pour expliquer aux subalternes saoudiennes qu'après les 20 jours de manœuvres militaires du CGRI, avec en toile de fond des missiles antinavires de 1800 kilomètres de portée, des balistiques de 2000 km de portée, des nuées de milles drone rôdeurs, de combat, de guerre électronique à faire décoller en une seule fois... et surtout un porte-avions, ou pour mieux dire, une base navale flottante, Makran bien planté désormais dans le détroit de Bab el-Mandeb, à deux pas de Socotra, de Mion, qui servirait désormais de carrefour d’acheminement des missiles tactiques et d'autres pièces d’armements asymétriques à Ansarallah, la fête était finie et qu'il fallait agir au quart de tour si on veut sauver Dejddah, Aden Elitat... et autre. McKenzie a alors annoncé "la multiplication de bases US" sur la côte ouest saoudienne, à Yanbu, le port pétrolier, à Taëf, pour masquer ce qui ressemble beaucoup plus au retrait des troupes US du golfe Persique et à leur réinstallation en mer Rouge, et ce, après que le CGRI en a chassé non seulement l'USS Nimitz, mais encore le sous-marin nucléaire USS Georgia avec ses 105 Tomahawk, quand un simple de ses hélico dotés de bombes intelligentes lui a lancé une mise en garde. Ce fut le 21 décembre aux premiers jours de l'exercice Grand Prophète-15.
Simultanément à l'annonce de ce retrait par un McKenzie qui racontait à qui voulait bien l'entendre, que le clash avec l'Iran il n'en veut pas, le département d'Etat a annoncé la suspension de tous les contrats d'armements signé avec les Emirats, Bahreïn et l'Arabie des Salmane, en échange de leur trahison anti-Palestine, anti-Islam, et anti Moyen-Orient souverain, baptisée la normalisation : 50 F-35 aux Emirats, 3 000 bombes à guidage satellite GBU-39 SDB à l'Arabie des Salmane avec des dizaines de MQ-9 B et des missiles air-air sont partis à vau l'eau... Ce vendredi, l'Italien, principale base nucléaire US en Europe a annoncé de son côté le boycot armé de Riyad révoquant un contrat de 13 000 missiles à vendre à Ben Salmane. Evidemment, on a tenté d'apaiser la crainte au sein du camp golfien pro-US en annonçant le déploiement des Dômes de fer dans cinq émirats du golfe Persique, mais comme le dit Rai al Youm, "ces batteries au succès fort relatif sauront-t-elles briser le siège balistique d’Israël entre le Liban, la Syrie, Gaza, auquel siège, les missiles antinavires et anti port d'Eilat d'Ansarallah viennent de s'ajouter? Ni Riyad ni Abou Dhabi qui vit ce lâchage comme un pré-retrait US du golfe Persique ne saurait y répondre par un Oui... L'axe "golfien" a été le dindon de la farce".
Reste ce F-35 israélien ou américain, alias "pièce de mer...", suivant un mot désormais célèbre du dernier secrétaire à la Défense de Trump, Miller et dont les photos ont été diffusées presque avant les propos tenus par Kochavi sur les réseaux sociaux, alors que l'appareil manœuvrait, dit-on, dans le ciel du Liban. Le F-35 israélien ou américain saura-t-il stopper le changement de paradigme de force dans le golfe Persique en faveur de l'axe de la Résistance? Même Benni Gantz n'y croit pas, lui qui reproche à son chef d'état-major de faire le jeu de Netanyahu et de "provoquer" inutilement l'Iran alors même qu'Israël est transi de peur à l'idée d'avoir à payer le sang de Soleimani et de Fakhrizadeh.
Mais il y a plus : le lundi 25 janvier toujours, alors que Kochavi débitait ses sornettes à Tel-Aviv et que McKenzie travaillait à une "reconfiguration" (fuite) des troupes US à Yanbu, l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) a testé la "cryptographie quantique sur de longues distances". Des chercheurs de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique ont testé pour la troisième fois et avec succès une nouvelle version iranienne de la technologie de distribution quantique de clé sur une distance relativement longue de 1 650 mètres. Le teste a été effectué à la tour Milad de Téhéran. Lors de ce test à succès, les chercheurs de cette organisation ont utilisé des photons pour transporter un message chiffré à l’aide de clés quantiques entre deux unités, l’une stationnée à la tour Milad et l’autre aux locaux de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique situés à une distance de 1650 mètres. Ali Akbar Salehi, le chef de l'OIEA iranienne s'en est expliqué :
" C’est un cas particulier de cryptographie quantique. Parmi les propriétés fondamentales sur lesquelles s’appuie l’échange quantique de clé, il y a notamment le théorème de non-clonage, qui garantit qu’il est impossible pour un adversaire de créer une réplique exacte d’une particule dans un état inconnu. Ainsi il est possible sous certaines conditions de détecter une tentative d’interception des communications. "
Et d'ajouter : « La réussite de ce test est très prometteuse sur le plan de sécurité, mais encore sur le plan militaire. »
Les experts ont très vite compris : moins d'un an après le lancement de son premier satellite militaire, l'Iran est sur le point de se doter des "radars photoniques", qui font de toute "furtivité" et entre autres de celle des chasseurs de la 5ème génération que sont F-35 ou de F-22, de B-2 et de B-21. Une bouchée de pain! Les radars radio photoniques étaient opérationnels en Russie des le milieux des années 2000. C’était d'ailleurs l'une des raisons qui a mené à la fin de la production du F-22. Il est temps qu'Israël range aussi dans les placards ses F-35 à moins qu'il veuille en voir un être pulvérisé dans par la DCA iranienne et ce, au dépens des armuriers US-Israël qui arnaquent depuis des années les "Golfiens" pour des gadgets surnommés "armements d'Apocalypse"...