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"Couple Biden-Austin décide d'envoyer 2000 GI's d'Irak en Syrie... une bonne idée ?"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La carte met en scène la base US à al-Tanf en Syrie.(Archives)

Le 21 janvier, le duo Biden-Austin a décidé en toute discrétion de l'envoie de 500 GI's supplémentaire en Syrie, en prélude au déploiement de 2000 forces supplémentaires dans le nord est syrien, là où les Kurdes de Syrie viennent pour la énième fois depuis 2011 de retourner leur veste quitte à s'aligner sur les Américains, leur promesse d'un Etat indépendant kurde, des revenus pétroliers autonome ainsi de suite, l'objectif étant de resserrer l'étau autour de Damas et de la Russie et au besoin de mettre la pression sur la base russe à Qamichli, base que Moscou continue à garnir depuis peu de soldats, de pièces de DCA, d'avions de combats ... 

Dans le nord ouest , le "Sultan" Erdogan, quelque peu craintif à ,l'idée d'avoir à revivre le coup d'Etat de 2016 concocté par Obama dont les effectifs viennent de regagner les post clés à Washington, a accéléré les cadences, mettant de l'ordre dans ses troupes  qui se sont repliés après des retraits consécutifs de fin 2020 sur M4 de façon à suivre les tous dernières directives de l'OTAN à qui Austin vient de rendre hommage et de créer, dit la presse golfienne, un " bouclier d'acier" étendu depuis la banlieue de l'ouest d'Alep vers le nord ouest de Lattaquié, là encore dans le stricte objectif d'abord de protéger ses "proches terroristes", puis d'empêcher l'armée syrienne et la Russie de " nettoyer M4 et partant la voie d'accès aux cotes ouest". Mais cette mise en ordre de bataille US/OTAN/Israël dans le nord que Biden, en ex chef de guerre tente de ménager du mieux qu'il peut, tend à n'aller au-delà d'un simple bombage de torse, dans la mesure où de part et d'autre de la frontière syro-irakienne, la Résistance fait un véritable tabac!  

Fin décembre, le pentagone s'est mis  à faire un double agissement : relâcher par FDS interposé des centaines de terroristes de Daech, depuis la prison de Ghouiran, d'al Hol et autres à Hassaké, avant de les recycler dans sa principale base d'al-Tanf puis les envoyer à l'assaut des bus de militaires et de civils syriens sur la route Deir ez Zor-Palmyr. Le second mouvement a consisté à chercher à infiltrer ces mêmes terroristes via la frontière syro- irakienne à al-Anbar puis sur l'ensemble du territoire irakiens, ne serait-ce que pour renouveler les exploits daechistes de 2014-2018 avec en toile de fond des attentats sanglants à travers l'Irak et partant le retrait de la Résistance irakienne des régions périphérique vers le centre, bref le méga déverrouillage du territoire irakien face aux hordes terroristes. Force est de constater que Biden et les vieux dinosaures qui l'accompagnes ont eu tout faux et que ces plans B destiné à ranimer un projet déjà échoué ne fonctionnent plus. 

Abou Kamal/Qaem, point de passage stratégique que détient la Résistance reste hermétiquement fermée et les forces irakiennes qui mènent puissamment des opérations anti-US à Diyala, à Salahedine, à Kirkuk, tout en harcelant à coup de bombe et de roquettes les convois logistiques US à bord des quels les Américains cachent les Daechsites, ont infligé un méga pied de nez aux USA.

Mieux encore, l'armée syrienne s'est mis à traquer les terroristes dans les déserts de Badiya al-Chaam à Deir ez Zor et à Homs indépendamment des frappes aériennes syro-russes. Al Akhbariya fait état ce jeudi de l'identification et du démantèlement à Kabajab d'une cellules "de daechistes" récemment "recomposée à al -Tanf". C'est le lieu où un bus de la 4ème division de l'armée syrienne avait été mortellement visé il y a dix jours par les agents US. C'est dire que ces mêmes agents, une fois sortis de leur prison à Hassaké puis recyclés à al-Tanf sont sous la loup, traqués, identifiés repérés par le renseignement syrien.  Al Tanf est sous surveillance rapprochée de la Résistance, et c'est la moindre des choses qu'on puisse dire. Alors les 2000 soldats que le général Austin compte y envoyer pour à la fois " sécuriser" la casse du pétrole puis remonter le moral à Israël, auraient la tache trop difficile. 

Il y a des bombes russes et syriens qui tombent du ciel  entre Homs et Deir ez-Zor visant pour l'heure leurs mercenaires mais ne tardant pas à être largués sur les Américains eux-mêmes. Mercredi, le président russe, Poutine qui s'exprimait dans le cadre du forum virtuel de Davos a très clairement affirmé qu'il va ranimer Astana car il sait qu'Erdogan ne peut compter sur les démocrates. Quant à l'Iran, la Résistance s'apprête à un ultime clash pour réduire voire éliminer la présence US sur sa route stratégique reliant l'Irak à la Syrie. Les 2000 soldats US, enfin si Biden-Austin osent les y déployer, généraient et encombreraient la route. Car al-Tanf les choses deviennent insupportables. La base d'al-Tanf est située dans la poche d'al-Tanf, à environ 20 km du poste-frontière d'al-Tanf. Contrôlée par les États-Unis al-Tanf se trouve à la jonction des trois frontières entre la Syrie, la Jordanie et l’Irak. C’est à proximité que passe l’autoroute qui relie Bagdad et Damas.

En contrôlant cette autoroute, les États-Unis d'Obama puis de Trump ont voulu s'assurer que les "livraisons pétrolières et de marchandises iraniennes" à la capitale syrienne Damas ne puissent pas se faire par voie terrestre et que les avions civils ou militaires iraniens "soient  beaucoup plus faciles à intercepter" et qu'ils "constituent une cible facile des frappes aériennes israéliennes". A deux reprises, les avions de lignes iraniens ont d'ailleurs été rapprochés par les F-15 US ou les F-16 israéliens sans que ces derniers puissent réussir leurs manœuvres assassines. Mi janvier, Israël a cru bon de frapper Abou Kamal et Al Mayadin.

C'était une grave erreur car cela a fait entrer la Résistance dans une nouvelle phase. Désormais la Syrie parle ouvertement des "options anti Israël sur la table" laissant croire qu'elle s’apprête à faire voir de quel bois elle est faite. le triangle Israël-USA-Arabie n'a jamais été aussi fragile, la double attaque kamikaze du 19 janvier à Bagdad, concocté par ce même triangle s'étant soldé par une attaque au missile contre la ville de Riyad revendiqué par la Résistance irakienne. Al-Tanf comme base arrière de Daech, et d'où la société "Delta Crescent" US pilote un trafic mensuel  de 30 000 barils de pétrole syrien en échange de près de 3 millions de dollars par jour ne peut plus perdurer.

Et Comment? Via un effet de balançoire : les troupes US, littéralement piégés entre l'ouest irakien et l'est syrien, auront à subir quotidiennement des attaques et ce, sur fond des manifs hostiles des syriens et des attaques anti-US de l'armée tribale qui accroissent sur la rive est de l'Euphrate. Mais il y a plus : selon des informations officieuses, la frappe du 13 janvier d’Israël contre Abou Kamal/Qaem serait  une réaction hâtive et paniquée US/Israël au blocage de facto du point de passage frontalier d’al-Tanf à un convoi militaire US, qui aurait cherché à franchir la frontière, mais qu’il en a été empêché par les combattants de la Résistance. C'est déjà une étape de plus franchi dans le sens d'une expulsion des agresseurs. Surtout que des informations fiables font état  des stocks de missiles bien garnis que l’armée syrienne et ses alliés auraient constitués sur la rive est de l'Euphrate et qui aimeraient bien "s'abattre sur les attroupements israélo-américains". Et ce n'est pas la Russie qui s'y opposerait cette fois. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV