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Faille technique à l’origine du crash d'un avion de la CIA en Afghanistan? une enquête qui ment

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'épave du E-11A de l'US Air Force qui s'est écrasé dans le district de Deh Yak de la province de Ghazni en Afghanistan le 27 janvier 2020. ©Reuters

Alors qu’une panne de moteur et une erreur humaine sont annoncées comme étant à l’origine de l’accident mortel de l’avion de guerre électronique E-11A en 2020 en Afghanistan, les talibans continuent à revendiquer l'attaque qui a été fatal à ce superbe appareil qui en janvier 2020 accomplissait sa 10.000 ème mission quand il s'est écrasé à Ghazni à l'est de l'Afghanistan avec à son bord des agents de la CIA dont le chef du projet Iran Mike D'Andrea : l'incident s'est produit une vingtaine de jour après l'assassinant par les USA du haut général iranien Soleimani à l'aéroport de Bagdad. Un après, les USA disent avoir bouclé l'enquête qui conclut à une avanie technique mais peu de specialistes la croient. L'appareil aurait été la cible d'une attaque qui visait D'Andea. 

Un rapport publié jeudi par l’US Air Force a déterminé qu’une panne du moteur suivie d’une erreur humaine était à l’origine de l’accident d’avion survenu fin janvier 2020 en Afghanistan et ayant causé la mort des pilotes à bord du Bombardier E-11A.

"L’avion a décollé juste après 11 h (heure locale) le 27 janvier, mais une heure et quarante-cinq minutes après le début du vol, l’un des moteurs est tombé en panne. Une pale de ventilateur s’est détachée, coupant le moteur gauche. Le bruit a été entendu dans le cockpit, puis des vibrations ont été ressenties, selon le rapport, qui décrit la panne comme étant catastrophique, dit le rapport qui ajoute : 

"Ayant supposé à tort que le moteur droit de l’avion, et non le moteur gauche, avait été endommagé ou était tombé en panne, les pilotes l’ont arrêté et n’ont pu redémarrer aucun des moteurs".

Au moment de l’incident, l’avion se trouvait à 38 milles marins de l’aérodrome de Bagram et à seulement 17 milles de l’aéroport international de Kaboul. Les pilotes ont tenté de voler à Kandahar sans puissance moteur, mais lorsqu’ils ont réalisé qu’ils n’avaient pas assez d’altitude et de vitesse pour revenir, ils se sont déroutés vers la base américaine de Paktika à 21 milles marins de laquelle l’appareil s’est écrasé.

Bien que le rapport cherche à déguiser les faits, pourtant le mot "moteur gauche endommagé" suscite des interrogations. Un appareil ultrasophistiqué qui a servi pendant 17 ans la CIA à titre de laboratoire volant et qui déplaçait régulièrement des officiers supérieurs US ne pouvait être tombé en panne aussi facilement. Bien que L’US Air Force ait imputé l’accident à une erreur technique et humaine. Quelques heures après l’incident, un porte-parole des talibans a publié une déclaration sur Twitter revendiquant une nouvelle attaque cette fois ci-contre l’hélicoptère de l’armée afghane aux environs de Sharana, capitale de la province afghane de Paktika.

Tout au long du mois de janvier et février 2020, les crashs en série des hélicoptères américains et afghans ont eu lieu alors que l’ancien conseiller afghan pour la sécurité nationale, Rahmatullah Nabil, avait averti à la mi-janvier dans une déclaration que les talibans étaient équipés d’un système de défense antiaérienne à savoir : les roquettes à l’épaule. Pour le reste, D'Andrea que les agences ont annoncé sa présence à bord de l'E-11A n'a plus donné de signe de vie depuis le janvier 2020. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV