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"Armée américaine libre" passera-t-elle à l'acte le 20 janvier? la "Garde présidentielle infiltrée par les putschistes"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
25 000 militaires US mobilisés; la Garde nationale pourrait faire un coup d'Etat./AP

Les responsables de la défense américaine se disent inquiets d'une attaque d'initié ou d'une autre menace de la part de membres du service impliqués dans la sécurisation de l'investiture du président élu Joe Biden, ce qui a incité le FBI à contrôler tous les 25 000 soldats de la Garde nationale entrant à Washington pour l'événement. C'est plus que la totalité des forces US en Irak, en Afghanistan et en Syrie, aurait lancé un officiel américain. Cette mesure montre les problèmes de sécurité extraordinaires qui ont préoccupé Washington à la suite de "l'insurrection meurtrière" du 6 janvier au Capitole des États-Unis par des émeutiers pro-Trump. Les autorités craignent que les personnes chargées de protéger la ville au cours des prochains jours ne représentent une menace pour le président élu et les autres personnalités présentes. Mais cette mobilisation monstre  répond à un souci autre que ce qui est dit dans les médias

En effet, évoquant une menace extérieure, la police de Washington a bouclé le lundi 18 janvier le bâtiment du Capitole où se déroulaient les répétitions de la cérémonie d’investiture de Joe Biden. Alors que plusieurs vidéos et photos ont été diffusées  sur les réseaux sociaux montrant de la fumée s’élever à proximité du Capitole, la police a dû boucler un périmètre de sécurité autour du bâtiment en raison d’une «menace extérieure». ​Il s’est ensuite avéré que ces mesures avaient été prises «par précaution» après qu’un incendie s’est déclaré dans un campement de sans-abri à proximité. Le feu a été rapidement éteint et le périmètre de sécurité levé. Ce démenti n'a pourtant pas suffi pour que cette "supposée menace extérieur" quitte la rhétorique des officiels US. Le secrétaire de l'armée, Ryan McCarthy, a déclaré dans la foulée que les responsables étaient conscients de "la menace potentielle" et qu'il a averti les commandants de "rester à l'affût de tout problème dans leurs rangs à l'approche de l'investiture". 

« Nous suivons constamment le processus et examinons en deuxième, troisième toutes les personnes affectées à cette opération », a déclaré McCarthy dans une interview après que lui et d'autres chefs militaires aient effectué un exercice de sécurité exhaustif de trois heures. Il a déclaré que les membres de la Garde reçoivent également une formation sur la manière d'identifier les "menaces internes potentielles".

La Russie et ses éléments internes se trouvent-ils en ligne de mire? "Il a fallu moins de deux semaines au FBI et à d'autres agences de renseignement américaines pour arriver à la conclusion habituelle (et attendue) que la Russie était en quelque sorte impliquée dans la prise d'assaut du bâtiment du Capitole à Washington le 6 janvier. Par rapport aux développements précédents, il a fallu relativement longtemps aux HSH et à divers responsables «anonymes» et nommés pour pointer du doigt la Russie. Habituellement, la chronologie est beaucoup plus courte, note un expert cité par SouthFront qui ajoute : " les Américains sont en phase de fabriquer toute une histoire autour de cette investiture à en juger les rapports qui arrivent" 

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"La découverte initiale qui pointe supposément vers la Russie est qu'un individu en France a effectué le plus gros paiement de bitcoins de l'histoire, transférant 500 000 $ de la monnaie virtuelle à plusieurs «leaders de la protestation» aux États-Unis. L'un de ceux qui ont reçu des paiements serait Nick Fuentes, et il n'y a aucune preuve qu'il était présent à l'intérieur du bâtiment du Capitole, et il nie avec véhémence qu'il l'était. Il était présent à la manifestation devant le bâtiment, juste avant le chaos. D'autres entités et individus qui auraient reçu des paiements sont l'organisation anti-immigration VDARE, le streamer alt-right Ethan Ralph, et d'autres adresses inconnues, mais qui seront probablement liées à des «individus ou organisations d'extrême droite connus»., ajoute la source. 

Une révolution de couleur, le FBI en connait parfaitement le mécanisme pour l'avoir fabriqué à des centaines de fois à travers le monde et pourtant, le FBI a conclu que c'est la Russie (voire la Chine et l'Iran) qui aurait profité de l'occasion pour faire avancer leurs programmes. C'est bien puisque le prétexte a largement servi la cause de la purge, des centaines de personnes ayant été arrêtés depuis le 7 janvier. C'est l'opération préventive comme les USA ont l'habitude d'en mener à l'échelle extérieur. En agissant de la sorte, les USA font comme si la Russie avait " 80 millions d'agents  aux États-Unis".

C'est à la fois ridicule et pathétique. C'est visiblement  RussiaGate 2 qui est sur le point de se produire juste avant que Biden prenne les rene du pouvoir. Le MAE russe a affirmé lundi lors d'un point de presse que son pays était prêt à travailler avec les Démocrates mais visiblement,  Moscou ne tardera pas à reprendre sa «position légitime» d'ennemi numéro 1 du monde occidental, et les sanctions et tentatives de déstabilisation nécessaires à son encontre sont quasiment garanties. Sur le terrain de jeu interne des États-Unis, toute voix conservatrice, ou même ce que les néo-libéraux considèrent comme «d'extrême gauche», sera désormais réduite au silence et surnommée un agent de Poutine, car la nouvelle administration doit régner en maître." ajoute l'expert. 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV