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Echange de tirs Armée sioniste/Armée palestinienne; la frontière de Gaza, "nouveau sud Liban"?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'exercice militaire de l'armée palestinienne le 29 décembre 2020 à Gaza/Twitter

Depuis le 30 décembre, date à laquelle l'armée "nationale" palestinienne avec ses composantes terrestre, aérienne et marine a lancé ses premiers exercices militaires à balle réelle au grand dame d'un Israël terrifié qui espionnait depuis ses colonies du sud les tirs de missiles antinavire de Gaza contre la Méditerranée, ou encore le vol des drones de la Résistance ou encore l'action de ses commandos marins, il y a plus d'une raison pour que le black out total soit maintenu sur ce méga événement : mercredi 13 janvier, pour la première fois depuis que l'occupation des territoires palestiniens, l'armée palestinienne a contré les bulldozers sionistes à rebrousser chemin alors qu'ils tentaient de s'infiltraient dans la bande de Gaza.

 

Certes l'armée sioniste s'en est pris au poste d’observation à Khan Younes d'où sont parties les balles des snipers contre les bulldozers mais cela n'a pas empêché que les tirs soient renouvelées. Pour une Armée sioniste où les effectifs s'auto-mutilent pour échapper au service  ou qu'ils désertent les casernes, c'est une terrible nouvelle que voir le front Sud se ressembler de plus en plus au front Nord où les snipers et les commandos du Hezbollah sont aux aguets et en attente qu'un soldat sioniste apparaît pour le liquider pour de bon. 

Au fait, ces impacts laissés par des balles palestinienne que portent les bulldozers israéliens et dont les photos sont largement partagées sur les réseaux sociaux auraient bien pu être créés par des roquettes voire des missiles maintenant que l'armée palestinienne existe et qu'elle est pilotée par un centre de commandement. Des photos du bulldozer qui a été touchés lors de la première fusillade, qui ont été rapidement partagées sur les réseaux sociaux, montraient des dommages causés aux pare-brise pare-balles du véhicule.

La retombée en a été immédiate : Les médias palestiniens ont rapporté que l'armée israélienne avait également publié des prospectus en arabe mercredi, avertissant les agriculteurs de Gaza de garder leurs récoltes loin de la clôture. Mais il y a plus : ce jeudi, des cas de désertion ont été reportés. Une femme soldate de l'armée israélienne a été blessée lors d'une fusillade dans une base militaire dans le sud des territoires occupés de la Palestine. Elle se serait tirée sur elle-même pour éviter le service militaire sur un front Sud de plus en plus "chaud". 

Les rapports indiquent que la police israélienne a ouvert une enquête sur les circonstances de l’incident et a indiqué qu’elle transmettra les résultats au parquet militaire une fois l’enquête terminée. Et si ne c'était qu'elle! Le porte-parole de l'armée israélienne a déclaré dans un communiqué que l'un des militaires qui était détenu dans une base du nord de la Palestine occupée, a pris la fuite ce mercredi matin. Après des heures de fouilles, les troupes israéliennes ont réussi à le rattraper et à le soumettre au parquet! Ynet écrit que les colons n'ont plus aucune confiance en leur "armée" et que cette perte de confiance "n'est pas due comme l'armée le dit au coronavirus" :

" C'est un prétexte : ceux qui ont propulsé au sommet de l'armée Aviv Kochavi auraient dû s'y attendre. Notre armée masquent l'assassinant ou la disparition des colons, elle se sert souvent d'eux comme d'un bouclier quand il y a de très forte tension sur les frontières ou quand le Hezbollah ou le Hamas menacent de liquider les soldats. Depuis 2008, la confiance en armée ne cesse de fléchir, même au sein des académies militaires dans un lieu comme la Galilée qui est notre front de combat contre Israël. Les formateurs militaires ne veulent plus former des soldats et ils en sont eux mêmes à conseiller aux jeunes de quitter l'armée. Mais qu'est-ce qui se passe? La réponse est claire: quand on n'a ni foi ni motivation, pourquoi se faire engager? Le résulta? En plein exercice militaire géant comme Lethal Arrow, ce sont des drones du Hezbollah qui nous assaillent et qui filment les sites stratégiques en Galilée". 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV