Le réacteur de recherche de Téhéran reprend ses activités pour développer des recherches sur la conception de nouveaux types optimisés de combustible nucléaire.
L’ambassadeur d’Iran auprès des organisations internationales basées à Vienne, Kazem Gharibabadi, a annoncé, mercredi 13 janvier, que le réacteur de recherche de Téhéran reprenait ses activités pour développer des recherches sur la conception de nouveaux types optimisés de combustible nucléaire.
Il a ajouté que l’Iran avait informé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de cette décision et que le directeur général de l’Agence a publié un rapport à ce sujet pour informer à son tour les pays membres de l’AIEA.
Gharibabadi a ajouté que les nouvelles recherches se réaliseraient en trois phases, dont la première porterait sur la production de l’uranium métallique à partir de l’uranium naturel. Il a souligné que Téhéran avait remis à l’AIEA il y a deux ans son rapport préliminaire concernant ce plan de recherche.
« Avec la réalisation de ces recherches, nous espérons obtenir une avancée technique considérable dans le domaine de la production de nouveaux types de combustible atomique », a déclaré l’ambassadeur d’Iran. Il a ajouté que le rapport de toutes les étapes de ces recherches serait remis à l’AIEA, soulignant que les inspecteurs de l’Agence avaient visité, il y a trois jours, l’usine de fabrication du combustible à plaques.
Dans le cadre des mesures à prendre pour annuler les sanctions, une récente loi approuvée par le Parlement iranien a chargé le gouvernement de reprendre la production de l’uranium enrichi à 20% pour en produire et stocker au moins 12 kilogrammes par an. L’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) doit mobiliser tous ses moyens pour produire l’uranium enrichi à 20% pour les usages pacifiques. Dans ce cadre, l’OIEA a recommencé les opérations de la production de l’uranium enrichi à 20% aux installations nucléaires de Fordo dès lundi 4 janvier. Le réacteur de recherche de Téhéran sera le consommateur principal de l’uranium enrichi à 20% qui sera produit à Fordo.