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Au sommaire :
1- B-52 : l'Iran tire !
Des centaines de professeurs d'université et de chercheurs iraniens dans le domaine du soft power, « puissance douce » ou « guerre douce », ont appelé le commandant de la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général de brigade Amir Ali Hajizadeh, à ouvrir le feu sur tout avion de guerre américain, en particulier les B-52, qui oserait franchir les frontières de l'Iran via les voies maritimes ou aériennes.
Au total, ce sont 840 professeurs d'université qui ont signé une pétition adressée au général de brigade Hajizadeh, l'exhortant à ordonner l’abattement de tout avion ou navire de guerre de l’ennemi qui pénétrerait dans les eaux territoriales et l’espace aérien de l’Iran.
Dans leur lettre, ils ont considéré le général Hajizadeh de « conquérant d'Ain al-Asad », en allusion aux frappes menées en janvier 2020 par le CGRI contre la base aérienne américaine dans le sud-ouest de l'Irak, en représailles à l'assassinat du lieutenant-général Qassem Soleimani qui commandait la Force Qods.
Pour la troisième fois en un peu plus d'un mois, le Pentagone a envoyé une paire de bombardiers lourds à longue portée B-52 « Stratofortress » dans le golfe Persique, dans une menace de guerre contre l'Iran.
Le jeudi 10 décembre, deux bombardiers américains B-52 ont survolé la région du golfe Persique, dans une démonstration de force dirigée vers les adversaires des États-Unis, notamment l'Iran, au moment où l'armée américaine réduit sa présence militaire au Moyen-Orient.
Les avions de guerre, qui sont capables de lancer des armes nucléaires et conventionnelles, ont survolé le Golfe à basse altitude après un ravitaillement en vol au-dessus de la Méditerranée orientale au cours d'un vol aller-retour de 30 heures depuis leur base du Dakota du Nord. Ils étaient escortés par un escadron d'avions de chasse F-16.
Source : Fars News
2- Nucléaire : l'Iran exporte de l'eau lourde
Le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (AEOI), Behrouz Kamalvandi, a déclaré que le pays exportait son excédent d'eau lourde vers huit pays du monde.
« L'Iran n'a jamais cessé de produire de l'eau lourde et, en fait, il a fait d'énormes progrès dans ce domaine », a déclaré Kamalvandi précisant que l'Iran se devait d'avoir ses propres centrales nucléaires, produire son combustible et développer sa médecine nucléaire.
« Le développement de l'industrie nucléaire iranienne ne peut être interrompu. Nous ne devons permettre à personne de nuire à notre industrie », a-t-il martelé.
Pour sa part, le porte-parole de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Parlement iranien, Abolfazl Amouï, a déclaré lundi dernier que le pays avait commencé à concevoir un nouveau réacteur similaire à celui d'Arak. Le réacteur « IR2M » sera installé conformément à la récente loi parlementaire qui est une contre-mesure contre les sanctions illégales des États-Unis.
Source : Fars News
3- Poutine sème « le chaos » aux États-Unis
Choisi par Joe Biden pour prendre la tête de la CIA, William Burns, est persuadé que la Russie s'est rendue coupable d'une ingérence « agressive » en 2016, et avait prédit que les relations entre Moscou et Washington resteraient « conflictuelles ».
Joe Biden a annoncé avoir choisi l'ex-numéro deux de la diplomatie américaine William Burns pour prendre la tête de la CIA.
Si sa nomination est confirmée par le Sénat, William Burns deviendra le premier diplomate de carrière à diriger la puissante agence de renseignement.
Comme la plupart des anciens responsables du département d'Etat américain, Bill Burns n'a pas hésité à donner du crédit ces dernières années à la théorie de la prétendue « collusion russe », estimant que Moscou représentait une menace pour Washington.
Dans un éditorial publié en 2017 par le New York Times, le diplomate avait ainsi accusé la Russie de s'être rendue coupable d'une ingérence électorale « agressive » et « profondément troublante ».
Bill Burns avait alors prédit que les relations entre Washington et Moscou resteraient compétitives et « souvent conflictuelles » à l'avenir, affirmant que le président russe Vladimir Poutine cherchait à avoir une plus grande influence dans le monde « au détriment » des États-Unis.
Il avait encore soutenu que la Russie rêvait selon lui d'une position dominante dans les affaires mondiales sans égard pour les « valeurs et institutions occidentales ».
Il avait par ailleurs appelé les États-Unis à se concentrer sur le conflit en Ukraine, prévoyant que le sort de Kiev déterminerait « l’avenir de l’Europe et de la Russie au cours de la prochaine génération ».
Fait révélateur, il avait également balayé l'idée d'une coopération contre le terrorisme islamique entre les deux puissances comme étant une « notion superficiellement attrayante », affirmant que les efforts de la Russie pour aider le gouvernement syrien à vaincre l'État islamique avaient rendu la menace terroriste « bien pire ».
Son animosité envers la Russie avait de nouveau transpiré dans une interview accordée au magazine The Atlantic en 2019.
Dans celle-ci, il avait déclaré que Vladimir Poutine avait pu « semer le chaos » aux États-Unis en « agissant comme [un] bon expert de judo ». Selon Bill Burns, le dirigeant russe aurait profité d'un « opposant plus fort » en tirant parti de la « polarisation et du dysfonctionnement » du système politique américain.
Source : francais.rt
4- Des Rafale en Irak...
La veille du centenaire de l’armée irakienne, le 6 janvier dernier, l’ambassadeur de France en Irak, Bruno Aubert, a dit à Juma Enad Saadoun que Paris se tenait aux côtés de Bagdad pour le « renforcement de ses capacités militaires », rappelant la « longue histoire » entre les deux pays.
Puis, lors d’un entretien donné à la télévision d’État Al Iraqiya, le 6 janvier [la vidéo, diffusée par le ministère irakien de la Défense, a été repérée par l’auteur du blog « Mars Attaque », M. Saadoun a confirmé l’intérêt de Bagdad pour le Rafale. Mieux : un contrat serait sur le point d’être signé. « Nous sommes maintenant en train de discuter des aspects financiers », aurait-il dit.
La force aérienne irakienne est déjà dotée de 34 chasseurs-bombardiers F-16IQ Block 52, acquis dans le cadre d’un contrat signé en 2011 [36 appareils avaient été commandés… mais deux ont été perdus depuis, NDLR]. Mais il s'agit d'appareils boycottés par les USA depuis que le Parlement irakien a donné aux troupes US de quitter le pays dans la foulée de l'assassinat des commandants de la Résistance le 3 janvier 2020.
Source : Opex 360
5- Le porte-avions Charles-de-Gaulle sera déployé en soutien de l'opération Chammal en Méditerranée
Un groupe aéronaval avec le porte-avions Charles-de-Gaulle arrivera en Méditerranée au premier trimestre de l'année 2021, a déclaré la ministre des Armées Florence Parly. Ce déploiement s'inscrit dans le cadre de l'opération Chammal.
Auditionnée par la commission de la défense nationale, Florence Parly a annoncé le prochain déploiement du porte-avions Charles-de-Gaulle en Méditerranée orientale.
« La prochaine mission du porte-avions Charles-de-Gaulle sera de renforcer notre dispositif, dans le cadre de l'opération Chammal » et fera ainsi preuve de la détermination de la France « à lutter en permanence et sans condition contre le terrorisme », a indiqué Mme Parly.
« Le groupe aéronaval se déploiera ainsi au premier semestre 2021 en Méditerranée et dans l'océan Indien », a-t-elle précisé.
Ce sera la première mission du porte-avions depuis la détection de plus d'un millier de cas de Covid-19 à son bord au printemps dernier. Le navire était alors dans sa phase de retour vers la Méditerranée après une mission qui avait débuté le 21 janvier. Son retour, initialement prévu le 23 avril, avait été avancé en conséquence.
La ministre a rappelé qu’« au Levant, près de 900 militaires au sein de l'opération Chammal continuent de lutter contre Daech au sein de la coalition internationale ».
Vu la situation sanitaire, le gouvernement français a décidé en mars dernier de retirer ses militaires engagés dans cette lutte d’Irak.
Source : Sputnik