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Zoom Afrique du 7 janvier 2021

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Les USA déclarent la guerre au Cameroun ?

L’actualité en Afrique :

Covid-19 : le Gabon prépare un plan pour être parmi les premiers pays africains à vacciner sa population;

Côte d’Ivoire-AIP/ Plus de 30 milliards de FCFA de l’Etat pour renforcer la lutte contre certaines pandémies;
Tchad : La campagne contre la rougeole va bientôt démarrer;
Le président de la RDC rencontre le chef de la diplomatie chinoise pour les relations bilatérales
 

Les analyses de la rédaction :

Les USA déclarent la guerre au Cameroun ?

A peine quelques jours après les attaques parallèles des forces US-OTAN-Israël contre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, le congrès US pris d’assaut par les pro-Trump déclare la guerre au Cameroun.

Un collectif de parlementaires américains invite le gouvernement des USA et la communauté internationale à s’impliquer dans la résolution du conflit. En outre, il se félicite d’avoir fait passer une résolution appelant les autorités camerounaises et les groupes armés séparatistes des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à mettre fin à toutes les violences.

La résolution 684 a été adoptée au Sénat avec un amendement et un préambule modifié par consentement unanime le 1er janvier 2021, peut-on lire sur le site de la commission des affaires étrangères du Sénat américain Foreign Relations. « Les sénateurs américains (…) ont applaudi le récent passage du Sénat de leur résolution appelant le gouvernement du Cameroun et les groupes armés séparatistes des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à mettre fin à toutes les violences ; respecter les droits de l’homme de tous les Camerounais et participer à des échanges véritablement inclusifs médiation nationale pour résoudre le conflit civil en cours au Cameroun anglophone ».

Depuis des mois et des mois, les États-Unis ne laissent pas le Cameroun stabiliser ses deux régions anglophones dans le but de prendre le contrôle total de cette partie du Cameroun.

La bio-guerre qu’est le Covid-19, les tentatives de déstabilisations, les accusations fomentées contre l’armée, etc…n’ont nullement suffit à ce que le clan occidental puisse mettre la main sur les territoires anglophones du Cameroun et mette en œuvre ce qu’il n’est pas parvenu à faire au Mali, c'est-à-dire le démembrement du pays.

De plus, l’opération Bamenda clean lancée le 8 septembre par les Autorités camerounaises qui a apporté ses fruits a été un coup dur pour la puissance d’occupation. Les zones anglophones commençaient à reprendre leur vie normale suite aux nombreux actes de violence de la part d’une minorité séparatiste anglophone, pilotée par les États-Unis, dont le seul but était de provoquer un démembrement du pays.

Ce qui déplaît à l’Occident, c’est l’union entre le gouvernement, l’armée et la population pour lutter contre cette minorité de terroriste qui sème la zizanie au sein du territoire camerounais. Au Cameroun, la population est unie avec son gouvernement et son armée nationale afin de remettre ces zones sur pied et ramener la paix et la stabilité sur l’ensemble du territoire camerounais.

Opérations parallèles de Barkhane contre le Sahel:

A peine trois semaines après l’annonce du contrôle du ciel malien par Israël, des bombardements interviennent contre les civils.

En effet,  plusieurs personnes ont été tuées dans le centre du Mali,  l’armée française disant avoir frappé des dizaines de terroristes, alors que ce sont des villageois qui ont été pris pour cible lors d’un mariage.

Dimanche après-midi, dans le centre du Mali, des avions de l’armée française ont frappé et tué un groupe de personnes. « Des combattants terroristes » prétendument identifiés grâce à une « masse de renseignements », affirme le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l’état-major des armées. Le même jour, des villageois et une association malienne ont dénoncé le bombardement aérien d’un rassemblement de civils, en marge d’un mariage.

C’est un mouvement parallèle qui a commencé juste au lendemain de la mort de 5 soldats français avec les frappes aériennes contre les villages au Mali, mais ce n’est pas tout, puisque Barkhane, Israël Otan et USA semblent vouloir étendre ce mouvement au Burkina et au Niger.

« Au moins six personnes, dont deux supplétifs civils des forces de sécurité burkinabè ont été tuées lundi lors d’une attaque dans le nord du Burkina Faso, près de la frontière malienne, a appris l’AFP mardi citant d’un élu local », lit-on dans les informations.

« Des individus armés ont attaqué ce lundi le village de Loumbila », localité située à 35 km d’Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord, faisant « six morts, dont deux volontaires » de défense de la patrie (VDP), a déclaré cet élu local sous le couvert de l’anonymat, faisant également état de trois blessés.

Au Niger le bilan est encore plus lourd, Au moins cent personnes ont été tuées dans une attaque terroriste, samedi 2 janvier, dans l’ouest du pays. Une attaque que les médias mainstream attribuent au contexte électoral.

Sans oser revendiquer ces frappes, c’est bien sûr l’axe US-Israël-OTAN qui les a menées, et ce n’est pas n’importe où : c’est dans la région des trois frontières où la population s’oppose ouvertement et fermement  à la présence des forces occupantes que ces attaques se sont produites.

En effet, la plus grande partie de la résistance populaire contre la présence étrangère se fait au Mali et au Burkina Faso, et pour empêcher que cette vague d’indignation ne s’étende au Niger où les USA disposent de leur plus grande base,  des attaques sont perpétrées contre les civils afin de décrédibiliser l’armée pour renforcer la présence militaire occidental.

Alors que tous les indices sont en défaveur d’une présence française au Sahel, celle-ci remue ciel et terre afin de justifier l’extension de ses opérations au Sahel et quoi de mieux donc des attaques présumées terroristes contre ces régions et de mettre en question la capacité des gouvernements et des armées nationales.

Et ceci s’ajoute à des revendications de pacotille qui justifient la prolongation de la présence US-OTAN-Israël  et aussi l’extension des opérations.

Mais durant toutes ces années, le peuple malien tout comme le peuple nigérien et burkinabé a prouvé que c’est lui qui décidera de son sort et non une puissance colonialiste.

RDC: vers où se penche Tshisekedi ?

Décidemment Tshisekedi continue à décevoir.

Alors qu’on s’attendait à ce que le président dissoute pour de bon le sénat pro-kabiliste et souverainiste, il vient de recevoir une délégation chinoise.

En provenance du Nigeria, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a été reçu, mercredi 6 janvier, par le président Félix-Antoine Tshisekedi à Kinshasa. Au cours de cette audience, les deux hommes ont évoqué le renforcement des relations entre la Chine et la RDC, et notamment le cas des « contrats chinois ».

« Transparence, efficacité, efficience. C'est l'objectif affiché par Kinshasa dans sa relation avec Pékin. Et c'est dans cet esprit que la partie congolaise entend renforcer le projet Sicomine, autrement dit les « contrats chinois » dont on a beaucoup parlé durant le règne de Joseph Kabila. Deux initiatives, de 2007 et 2008, qui prévoyaient l'octroi de prêts de la banque chinoise Exim Bank d'environ 14 milliards de dollars. Des prêts qui donnaient à la Chine accès à autant de milliards de dollars de réserves de cuivre et de cobalt », lit-on sur RFI à ce sujet.

Le ministre chinois a aussi annoncé l'effacement d'une dette de 28 millions de dollars américains de la RDC et un appui de 2 millions de dollars au mandat de Félix Tshisekedi à la présidence de l'Union africaine. Pékin a également signé avec Kinshasa un protocole d'entente sur la coopération de RDC avec l'initiative chinoise de la Route de la soie (dont l'objectif est d'appuyer de gros projets d'infrastructures trans-pays pour favoriser le commerce). C'est d'ailleurs dans ce cadre que le ministre chinois des Affaires étrangères a quitté Kinshasa, hier, mercredi, pour poursuivre son périple sur le continent africain. Prochaines étapes : le Botswana, la Tanzanie et les Seychelles.

Et ceci intervient alors que l’accord militaire avec les USA semble être au stade de mort cérébrale.

Depuis la fin du mandat de Joseph Kabila et le début du mandat de Tshisekedi, les pressions se font ressentir, surtout de la part de Washington.

Mais malgré toutes ces tensions, aucun effet concret n’est sortie de cet accord, signe de l’échec des américains à briser l’armée congolaise.

Une armée qui a réitéré son soutien à Tshiskeeid puisque l’armée est le garant de la pérennité de l’état.

Mais une autre information attire l’attention concernant la RDC.

Le président Félix Tshisekedi a ouvert la première École de Guerre du pays, la deuxième en Afrique centrale, selon la présidence congolaise. Cette école de troisième degré, est le fruit de la coopération avec la France.

Ce projet est le produit de la visite à Kinshasa de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, en mai 2019. Les deux pays avaient à l’époque conclue de travailler ensemble sur la création d’une École de Guerre pour la formation des futurs cadres des FARDC. L'école a ainsi été inaugurée ce mardi par le président accompagné de son Premier ministre Sylvestre Ilunga.

Mais si on se fie à ce qu’étaient les écoles militaires en Côte d’ivoire, il n’en sortira rien de bon pour le clan occidental en RDC constamment défié et contré par l’état national.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV