Pour un régime israélien dont le bluffeur Premier ministre a menacé mardi de "ramener l'Iran à l'âge de pierre" et ce, en réaction paniquée à la reprise fulgurante - disons-le en une demi journée - de l'activité de l'enrichissement d'uranium du réacteur de Fordo, ce site d'enrichissement enfoui au cœur des montagnes du centre iranien et qui à l'heure qu'il est, devrait, comme l'a précisé Salehi, avoir enrichi 12 kilogrammes d'uranium puisque ses capacités d'enrichissement consistent à en produire toutes les heures entre 12 à 17 grammes, soit une quantité de 7 à 8 kilos par mois, c'est bien limite.
Fidèles à leur manière, les Sionistes n'avaient pas osé pourtant ni en révéler le nom ni le trajet, juste une allusion, histoire de ne pas perdre la face. Le site militaire proche de l'armée russe vient toutefois de repérer ce sous-marin israélien qui a pour charge de "ramener à l'âge de pierre les côtes iraniennes". Où se trouve-t-il ? Au port israélien d'Eilat !
« Le sous-marin israélien n'a pas atteint l'Iran. Repéré dans le sud d'Israël, l'envoi d'un sous-marin israélien sur les côtes de l'Iran s'est soldé par un échec total, bien que les médias occidentaux aient fait de son expédition leur une et en laissant entendre que le sous-marin israélien doté de missiles de croisière débarqueraient dans le golfe Persique aux côtés du sous-marin nucléaire USS Georgia pour dissuader l'Iran !
C'est le journaliste militaire israélien Shai Levi qui a fait une bourde en publiant une photo d'un sous-marin apparu à la surface au large de la ville balnéaire d'Eilat, confirmant que ce sous-marin n'avait pas quitté le port. Pourquoi ce virage ? La raison est bien claire : le sous-marin dont ont si hyperboliquement parlé tous les médias, n'aurait pas quitté son port d'attache pour ne pas dire qu'il a été forcé de rebrousser le chemin, avant même d'atteindre le détroit de Bab el-Mandeb. »
Et le site d'ajouter : « En effet, le sous-marin israélien aurait reculé face à la perspective d'avoir à sauter, comme il lui arrive aux patrouilles israéliennes sur les frontières avec le Liban et la Syrie, sur une mine marine houthi, genre Sadaf-2, une mine de contact à positionner sous la surface d’eau, dans les eaux à faible profondeur et dans les eaux profondes, mine qui dispose de surcroît de deux hémisphères de fer et des explosifs pesant 120 kg dans l'hémisphère inférieure et dont le champ d’opération est de 3 à 50 m de profondeur et qui porte 20 kg d’explosifs. On sait que les Houthis pro-Iran contrôlent presque totalement le détroit de Bab el-Mandeb non seulement par des mines marines qu'ils y ont plantés et dont le nombre irait au-delà de 500 mais encore via des bateaux piégés téléguidés, drone-missile de croisière antinavire. Ces derniers temps Ansarallah a d'ailleurs procédé à quelques démonstrations de force en prenant pour cible d'un seul missile Qods-2 le port de Djeddah ou encore en frappant les pétroliers britanniques qui chargent le pétrole saoudien, tout en pillant le pétrole yéménite et en maintenant le blocus contre Hudaydah. Et bien le sous-marin aurait dû reculer rien qu'à l'idée d'avoir à sauter sur l'une de ces mines qui lui serait fatale ou encore d'avoir à laisser à l'abandon un Eilat qui risque un de ces quatre d'être pris pour cible des nuées de drones. Mais cela revient au même : la marine israélienne a bluffé. »
Ces bombes sont l'une des surprises israéliennes dans la guerre contre l'Iran, et l'armée israélienne a d'autres surprises similaires qu'elle utilisera lorsque la direction politique ordonnera une attaque contre l'Iran. L'une des sources de sécurité interrogées par le Sunday Times, un Américain du nom de Bill Graz, a déclaré que les agences de renseignement américaines s'inquiètent de la possibilité qu'Israël utilise des bombes électromagnétiques à haute altitude qui peuvent perturber tous les appareils électroniques au sol.
Pourquoi ? La réponse c'est Ehud Barak, un ancien ministre de Netanyahu qui la donne. Mardi, en réponse aux délires mégalomanes de Netanyahu, il a affirmé haut et fort que l'enrichissement iranien à 20% prouve qu’Israël a perdu le jeu et que l'Iran est "balistiquement", "nucléairement", plus fort qu’Israël et qu'en Syrie, il est là pour rester.
Et le mot "nucléairement" dans la bouche d'un Sioniste, devenu ministre de la Guerre peu après la défaite de 2006 d'Israël face au Hezbollah, dit bien ce que veut dire... Dans la nuit de mardi à mercredi 6 janvier, le Conseil de sécurité suprême iranien a lancé par son site officiel un dernier avertissement à Israël qu'il a intérêt à bien décoder:
Bien que le régime sioniste trouve sa survie et ses intérêts dans l’intensification des tensions et l'instabilité régionale, la politique de l'Iran ait consisté à éviter jusqu'ici une crise majeur et ce, malgré les récents crimes qui ont été commandités par l’entité sioniste. Mais les responsables du régime sioniste ont visiblement mal compris la politique iranienne. Ils n'ont cessé de multiplier leurs provocations. Cette politique séditionniste et criminelle est désormais évidente et palpable. L'Iran revendique son droit à l'auto-défense, droit sur quoi il ne transige pas. Les propos tenus par le Premier ministre sioniste après le déverrouillage de Fordo est un aveu explicite et fait paraître le rôle de l'entité dans les agissements de ces derniers mois. Les responsables du régime sioniste devront s'attendre aux conséquences de ses actes passés. L'entité sioniste devra savoir que la moindre atteinte et agression contre les intérêts et la sécurité de la République islamique, de quelle côté et de quelle forme que ce soit, qu'Israël le revendique ou pas, recevra la cinglante irrévocable réponse de l'Iran.
C'est sans appel : après le coup de Natanz et l'assassinant de Fakhrizadeh, il ne devrait pas y avoir un troisième coup sioniste... ou ce qui revient au même, le troisième coup signera la fin d'Israël par un Iran qui passe, de l'aveu du camp d'en face, maître de la "Surprise".