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Israël: l’état d’alerte s’éternise?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'armée israélienne s'est mise en état d'alerte depuis un an et elle compte de multiples cas de suicides parmi ses soldats. (Photo à titre d'illustration)

Les cas de suicide ont augmenté au sein de l’armée israélienne ayant passé une année entière en état d’alerte.

Le ministre israélien de l’Énergie, Yuval Steinitz, indique qu’après l’assassinat du général Soleimani, l’armée israélienne a été pendant un an en état d’alerte. Cette déclaration pourrait être considérée comme un aveu implicite de l’implication d’Israël dans l’assassinat de l’ancien commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général Qassem Soleimani. Les propos du ministre israélien révèlent en outre la crainte de voir le « projet de la vengeance dure » iranienne englober une partie de la géographie de l’entité sioniste.

Selon le site d’information et d’analyse politique Mardom News, les propos de Yuval Steinitz interprètent aussi et surtout l’échec des tentatives israéliennes de pousser les États-Unis, sous la présidence de Trump, vers une guerre avec l’Iran, une guerre dans laquelle les États-Unis auraient pu s’engager dans une véritable confrontation avec la RII, au nom d’Israël et de certains États de la région. Qu’est-ce qui a donc empêché le plus le gouvernement Trump de se pencher vers un tel scénario ? Il semblerait que dans l’optique du président sortant des États-Unis, une guerre contre l’Iran et contre l’axe de la Résistance aurait une issue incertaine ; cette guerre serait probablement facile à déclencher, mais sans nul doute très difficile à gérer, et Donald Trump semble en être convaincu, ajoute l’article.

Toujours est-il que l’armée israélienne, qui de l’aveu même des responsables politico-militaires israéliens, s’est mise en état d’alerte depuis un an, perd chaque jour un peu plus de sa soi-disant disposition en termes d’effectifs militaires. Selon l’agence de presse Fars News qui cite les données statistiques publiées par la direction des ressources humaines de l’armée israélienne, environ un tiers des militaires israéliens ayant perdu la vie en 2020 se sont suicidés.

L’armée israélienne ne dissimule pas les mesures qu’elle a entreprises ces dernières années dans l’espoir de faire baisser le nombre de suicides auprès des effectifs militaires.

Des sources d’informations établissent un lien entre les chiffres élevés de suicide parmi les soldats israéliens et les politiques du régime de Tel-Aviv. Le suicide serait devenu en 2020 un moyen, pour les soldats, d’exprimer leurs protestation et déception envers les échecs de l’armée et les politiques appliquées par les responsables politiques et militaires de ce régime. Dans un cas rapporté par les médias israéliens le 21 décembre 2020, le commandant de la Brigade Golani de l’armée israélienne, le lieutenant-colonel Ayoub Kayouf, a réprimandé un soldat qui avait refusé de tirer sur un jeune palestinien au croisement d’une rue dans la colonie de Kedumim. « Le soldat israélien qui avait été visé par le tir de cocktail Molotov d’un jeune palestinien a refusé de tirer sur lui, parce qu’il a été traumatisé au cours des conflits », ont écrit des médias israéliens.

Selon le journal Haaretz, « les militaires israéliens vivent sous une pression mentale et psychique permanente à cause de la menace de la Résistance, d’autant plus que le secrétaire général du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a affirmé dans un récent discours que la promesse de riposter à la mort d’un combattant du mouvement en Syrie était encore d’actualité ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV