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Qaani: la riposte à l’assassinat du général Soleimani pourrait avoir lieu en territoire américain

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le commandant en chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique, Ismaïl Qaani. (Photo d'archives)

« La riposte à l’assassinat de Qassem Soleimani pourrait même avoir lieu à l’intérieur des États-Unis », a déclaré le commandant en chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique. Mercredi,  le commandant en chef de la Force Qods, le général Qaani a affirmé devant les députés iraniens que Trump, pompeo, la chef de la CIA se trouvaient désormais en tête de la liste noire iranienne soit les personnes directement impliquées dans le meurtre terroriste du général Soleimani

L'Iran a identifié 48 autres ressortissants américains impliqués dans l'assassinat du 3 janvier 2020 du commandant en chef de l'axe de la Resistance dont la mémoire est célébrée ce vendredi et samedi de Gaza au Yémen en passant par la Syrie le Liban et l'Iran bien sûr. Ce vendredi le général Qaani a tenu un discours particulièrement percutant où il a mis en garde les États-Unis.

Lors d’une cérémonie, tenue ce vendredi 1er janvier au matin, à l’Université de Téhéran, pour commémorer le premier anniversaire de l’assassinat de Qassem Soleimani, le général de corps d’armée, Ismaïl Qaani a déclaré que le martyr Soleimani était le héro de la nation iranienne et de l’Ummah islamique. « Il a brisé le pouvoir de l’Arrogance », a-t-il martelé.

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« Le chemin que suivent la Force Qods et la Résistance ne changera pas en fonction des complots des États-Unis; il se peut qu’on riposte à votre crime depuis chez vous », s’est-il adressé aux dirigeants américains.

« En Palestine, un exercice militaire a été organisé pour commémorer la mort en martyre de Qassem Soleimani et cela dans une région où même une balle ne pourrait en principe être tirée », a déclaré Qaani.

De son côté, le président du Conseil exécutif du Hezbollah libanais, Seyyed Hachem Safieddine, a déclaré que l’axe de la Résistance suivait le chemin de la libération de la région des mains des occupants américains avec plus de fermeté, après l’assassinat du martyr Soleimani.

Lors de la cérémonie à l’Université de Téhéran, Seyyed Hachem Safieddine a déclaré : « Qassem Soleimani était présent sur tous les fronts et son sang coule dans les veines de la Résistance ».

« Nous promettons à l’Imam Khamenei et à la Force Qods que la Résistance ne reste pas les bras croisés », a-t-il souligné.

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Le chef du Pouvoir judiciaire de la République islamique d’Iran, l’Ayatollah Ibrahim Raïssi a, pour sa part, déclaré que l’ennemi entendait faire monter au pouvoir Daech pour ainsi désarmer la Résistance et enflammer la région par ses complots et séditions. « Le martyr Soleimani et ses compagnons de la Force Qods n’ont pas permis la réalisation de ce plan (…) », a indiqué l’Ayatollah Raïssi. Ce dernier a ajouté aussi : « L’idéologie de la Résistance a nui à l’Arrogance. La Résistance a fait basculer l’ennemi dans le désarroi et son signe flagrant est l’assassinat de Hadj Qassem (…) ».

« Il faut que l’ennemi s'attende à une vengeance dure. Ils verront notre vengeance dure et ce qu’ils ont vu jusqu’ici n’était qu’une manifestation de vengeance. C’est l’Ummah islamique qui déterminera le temps et le lieu de cette vengeance. Il faut que l’ennemi sache que sa vie sera désormais plus dure et que la punition des auteurs de ce crime sera la manifestation d’une vengeance dure », a déclaré l’Ayatollah Raïssi.

Il a souligné que l’expulsion des Américains de la région constituerait une vengeance pour le sang de Hadj Qassem.

« Il ne faut pas croire que le président américain bénéficie d’une immunité même s’il s'agit d'un voyou et d'un assassin. Aucune des personnes impliquée dans cet assassinat ne connaitra l’immunité, où qu'elle se trouve dans le monde », a déclaré l’Ayatollah Raïssi.

Hier jeudi 31 décembre, l’Ayatollah Raïssi a annoncé l’intention de Téhéran de traduire en justice Donald Trump car il est le principal responsable de l’assassinat du général Soleimani.

S’exprimant en marge d’une réunion qui s’est tenue à Téhéran avec des responsables chargés du suivi du dossier de l’assassinat de Soleimani, M. Raïssi a affirmé que «nul n’était à l’abri des poursuites judiciaires».

Et de préciser que «Donald Trump avait avoué devant les caméras du monde entier qu’il avait lui-même ordonné le meurtre de Soleimani, ce qui fait de lui le principal responsable et le responsable direct de ce crime».

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Évoquant les chances d’aboutissement de l’action judiciaire contre Trump et les autres personnes complices de cet assassinat, Sayed Ibrahim Raïssi a signalé que « la prétendue immunité judiciaire dont jouissent les responsables américains et les obstacles juridiques similaires peuvent légalement être battus en brèche et être définitivement révoqués ».

« Aucune force ne peut s’interposer pour empêcher que les dirigeants américains soient déclarés responsables de l’assassinat du général Soleimani », a-t-il asséné.

Enfin, tout en affirmant que rien n’arrêterait l’Iran dans son entreprise judiciaire pour punir les auteurs de l’assassinat de Qassem Soleimani, le président de l’Autorité judiciaire a expliqué que « le dossier d’accusation préparé par les juristes ne servira pas uniquement dans un procès au nom de la famille du martyr ou du peuple iranien »; voulant dire par là que cela intéressait l'ensemble du monde musulman. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV