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Le coup d'État militaire israélien contre l'armée marocaine ne restera pas impunie; l'ANP se tient prête

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'Armée de l'air algérienne.(Archives)

Ce projet de loi que la députée algérienne, Amira Selim, a proposé et qui criminalise la promotion de la normalisation avec l'entité sioniste à travers les médias et les réseaux sociaux, est plus qu'un acte symbolique. C'est une politique de principe qui veut dire beaucoup plus qu'elle n'en a l'air. Elle veut dire que l'Algérie ne tolérera pas une "golanisation" du Sahara occidental et qu'elle n'attendra pas que les sionistes d'origine marocaine débarquent au sein de l'armée marocaine, qu'ils en prennent le contrôle avant de passer à l'acte et à nuire à la sécurité nationale algérienne. Car pour dire les choses comme elles, pas un Algérien digne de ce nom n'est adepte de la capitulation face à Israël. 

Dans un post sur sa page Facebook, la députée a expliqué que ce projet juridique vient en soutien à la position officielle de l'État algérien qui rejette toute normalisation avec l'entité sioniste, d'autant plus que le conflit du Sahara occidental est une question de décolonisation. Le projet de loi comprend neuf articles, dont l'interdiction à toute personne ou parti de promouvoir le discours de normalisation avec l'entité sioniste par le biais des médias officiels ou privés, la possibilité d'engager une action en justice contre tout journaliste ou travailleur du secteur des médias.

Pour cette député, tout comme pour l'État et la nation anti-colonialistes algériens, la capitulation du Maroc qui était dans l'air depuis fort longtemps fait partie de ce projet du Maghreb élargi dont le volet moyen-oriental vient de se faire capoter par l'axe de la Résistance. Au Maghreb, l'axe US/Israël, cherche tout comme au Moyen-Orient, à créer une nouvelle vague de "chaos interne et armé" par intrusion du facteur sioniste, chaos qu'il cherchera être le plus confessionnalistes, ethnicistes possible. Une ligne de chaos reliant le Moyen-Orient au Maghreb avec à ses deux extrémités, l'Iran et l'Algérie. Après tout un Israël quasi-inexistant ne saurait survivre qu'en se faisant inoculer aux Émirats ou au Maroc et en y cherchant à foutre le chaos, puisque telle est l'essence de l'entité sioniste. 

En fait, cette politique fournit le prétexte à Israël de ne pas mobiliser son armée pour combattre sur les fronts. Mais elle le poussera à propager le projet de l’iranophobie pour faire suggérer à ses mercenaires du bassin du golfe Persique que l’Iran représente une menace pour la sécurité régionale et il faut l’affronter !

La normalisation devra donc par principe rendre le terrain propose à la métastase israélienne aux Émirats arabes unis, à Bahreïn et dans les régions occupées par l'Arabie saoudite et les Émirats en Yémen, en particulier l'île stratégique de Socotra. Les Américains et les Israéliens ont inventé un ennemi fictif, pour les États du golfe Persique qu'ils appellent l'Iran. En Afrique du Nord, ils ont inventé un nouveau foyer de conflit au Maghreb, avec en toile de fond la situation actuelle au Sahara Occidental, et évidemment cet ennemi à abattre qu'est le Front Polisario.

Un coup d'œil sur la carte de l'Algérie, montre que les résidus du groupe terroriste Daech sont déployés dans les pays du Sahel, avec lesquels Washington organise des manœuvres sur les frontières du sud de l'Algérie, du Mali, du Niger et du Tchad. Israël s’est infiltré à N'Djamena, capitale du Tchad, pour coordonner les agissements des éléments de Daech. Il essaie de leur fournir le soutien nécessaire, pour mener des opérations terroristes.

Il y a des années, les daechistes qui bénéficient des soutiens sans faille du régime de Tel-Aviv ont attaqué des cibles pétrolières et des stations de gaz naturel dans le sud de l'Algérie. Tout ceci fait partie des risques en perspective. Reste à savoir si oui ou non Alger se laissera faire. Le projet de loi en cours nous pousse à répondre par négation. Dans le golfe Persique, l'Iran bloque de facto et par sa puissance de feu toute ambition sioniste, au Maghreb, c'est l'Algérie qui en fait déjà autant. L'Algérie dispose de la plus grande armée de l'air et de la marine d'Afrique, armée dont l'entité sioniste en a vu une petite démonstration en 1988 avant de battre en retraite.

Et ce n'est pas tout : si les États-Unis viennent de fournir des drones MQ-9 au Maroc, ou si les pseudo-marocains d'Israël au nombre desquels se trouvent quelques-uns des généraux criminels de l'armée sioniste, Eizerkat, Petez..., qui se seraient déjà établis dans une base située à 30 kilomètres des frontières algériennes, l'ANP, elle, est autosuffisante : son arsenal Made in Russie ne l'a pas empêché de fabriquer elle même ses armes et de les utiliser non pas à des fins de mercenariat pour l'axe US/OTAN mais pour préserver l’indépendance et la souveraineté du pay. 

À preuve : le 8 octobre 1988 l'armée de l'air israélienne a essayé de s'infiltrer dans le ciel de l' Algérie et bombarder une réunion du Conseil du National palestinien, qui était en séance dans la capitale Alger avant de se heurter de plein fouet aux MiG-25 et aux radars de la DCA algériennes qui ont intercepté les F-16 à 400 kilomètres de distance de l'espace aérien du pays. Les Buk-3 algériennes, eux, étaient également prêts à tirer et Israel a du s'enfuir. Idem pour la soi-disant marine sioniste qui en juin 84 a fait une tentative d'approche des ports de l' Algérie à l' est de la capitale, et ce, sous le prétexte d'avoir à "chasser un commando". Le raid fut un flop total..., le projet de loi de la député algérienne vient de loin. Tout comme dans le golfe Persique, Israël perd gros s'il se croit tout permis au Maghreb. Parole de Résistants.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV