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Frappe aéronavale US-Israël contre Masyaf : déculottée infligée par Résistance-Russie

Le méga revers d'Israël-US à Masyaf, le soir de Noël. (Capture d'écran)

Séisme anti-Israël dans le ciel de la Méditerranée ! Et dire que pour ce coup anti-Syrie, anti-Résistance et très curieusement anti-Russie, le duo US-Israël a mis le paquet et que le revers n'en est que plus retentissant.  Dans la nuit de 24 à 25 décembre, le soir de Noël, les navires US soutenus par les F-16 israéliens qu'appuyait un avion espion US, ont lancé une opération aéronavale hybride contre l'aéroport militaire de Masyaf située en Syrie occidentale, croyant n'avoir en face d'eux que des unités de DCA mises en veilleuse en cette période festive.

La ville de Masyaf, qualifié de cité balistique syrienne n'a cessé de faire l'objet depuis 2016, des raids aériens récurrents d'Israël, en vain : des centres de recherches, des ateliers de fabrication de missiles, des bases militaires fonctionnent à plein régime au mépris des agissements israéliens. Et pourtant le raid de Noël 2020 impliquait les USA et Tel-Aviv attendait un miracle.... Or le miracle ne s'est pas produit.  L'opération a impliqué entre 8 et 16 missiles de croisière Delilah (israélien) et Tomahawk (américain) visant deux principaux centres de recherche à Masyaf à l'ouest de Hama, centres que la presse sioniste affirmait dès vendredi soir et à son habitude, être des usines de fabrication de missiles à guidage "iranienne" que la Force Qods avait bourré de "miliciens pro iraniens" pour que le régime sioniste vienne les massacrer.

Sauf que ce cirque qui prête désormais à sourire jusqu'au sein même de l'état-major israélien, a fait l'impasse sur un tournant : la reproduction d'une frappe aéronavale US-Israël contre l'Iran mais en Syrie, laquelle reproduction a lamentablement tourné court grâce à une opération parfaitement millimétrique Résistance-Russie qui semble avoir carrément pris de court le camp d'en face : les 16 missiles Delilah-Tomahawk qui ont visé Masyaf, selon Jouhina Press, et ce, "au mépris des accords israéliens avec la Russie", ont visé en effet non seulement Masyaf mais encore Tartous.

"L'armée de l'air israélienne (et américaine?) a attaqué les centres de recherche d'al-Talei et de Cheikh Kadban dans la région de Masyaf où sont déployés plusieurs dizaines de militaires russes. Les systèmes de défense aérienne déployés à Tartous, les S-300, sont aussitôt entrés en action avant de repousser violemment les missiles", rapporte l'agence de presse syrienne. 

Le site en parle en toute modestie, n'empêche qu'il y a là une première démonstration de force du S-300 en Syrie depuis son entrée en scène ne 2018 en réponse au coup israélien contre un IL-20 russe, abattu par un S-200 syrien avec 15 officiers de renseignement à bord puisque Israël s'en était servi comme un bouclierEt bien à la veille de Noël 2020, le régime de Tel-Aviv aurait refait le coup cherchant à prendre en otage un avion de ligne Ethiopian Airlines

Peu avant, un appareil El Al reliant Israël à la Chine et qui survolait dans le même corridor que Ethiopian Airlines avait été averti et donc s'était sauvé des eaux.

Si la DCA syrienne et russe qui ont détruit plus de 95% des missiles de croisière tirés, ont laissé la vie sauve aux F-16 israéliens, c'était surtout pour éviter un incident à la IL-20 russe.

N'empêche que les F-16 israéliens ont eu la peur de leur vie car pour ce coup de Noël, les avions de chasse ont soigneusement évité le ciel du sud du Liban par crainte à avoir à faire face aux batteries de missiles antimissile de fabrication iranienne de l'armée syrienne, Khordad-3Le sud du Liban, rappelons-le, a servi de large pont à une opération d'infiltration spectaculaire du Hezbollah qui a vu un ou plusieurs drones Mohajer pénétrer en Galilée sans que la DCA soi-disant multicouche d'Israël n'intercepte ni tire

Jouhina Press affirme que la flotte de guerre du régime sioniste s'est tenue parfaitement à distance des frontières Syrie-Sud-Liban, préférant lancer la frappe depuis le ciel du nord libanais, Tripoli contre la côte ouest.

Or l'interaction inter-radar (Khordad-3/S-300) de la DCA Russie-Résistance qui en dit long sur les réseaux intégrés de DCA mis en place en 10 ans de guerre contre la Syrie, a fait du raid au missile visant la Syrie occidentale, une "déculottée". Au point que quelques heures plus tard, une publication russe a fait éloigner de ce réseau intégré qui à le croire, pourrait parfaitement s'activer, en cas de conflit direct entre l'Iran d'une part et les Américains de l'autre".

Et le site d'ajouter : "En réaction aux tensions très fortes que les États-Unis ont créées non loin des côtes iraniennes dans le golfe Persique en y envoyant des navires et des sous-marins dotés de Tomahawk, la Russie se fera un large plaisir de mettre à la disposition de l'Iran ses stations radars. Nous parlons principalement de la station radar Container déployée sur le territoire de la Mordovie. Selon une déclaration antérieure du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, les capacités de la station radar permettent de détecter des cibles même près des frontières iraniennes. Considérant que l'attaque sera accompagnée d'un puissant impact radio-électronique, la Russie pourrait bien fournir à l'Iran des informations opérationnelles, sur les cibles, leurs trajectoires et leurs coordonnées. Cela permettra non seulement à l'Iran de repousser la frappe, mais lui fournira également l'opportunité de contre-attaquer contre les flottes américaine et israélienne qui ne s'y attendent pas."

Lire plus : Boeing 737: les révélations de Lavrov

Évidemment, en ces temps de pré-clash Empire finissant/Résistance, c'est un appui de l'allié russe qui ne se refuse pas, vu surtout le spectaculaire résultat que vient de produire la DCA Russie-Résistance à Masyaf, et ce, bien que l'Iran compte dans son arsenal des radars à horizon des pièces maîtresse comme "Golfe persique" ou "Moraqeb" dévoilés récemment et dont la portée est respectivement de  800 km et de 400 Km et qui sauront faire, le jour J, des avions et des missiles ennemis une bouchée de pain.

Ceci étant, le jour J, la Résistance fera en sorte que les F-16 israéliens ne puissent même pas oser apparaître dans le ciel du golfe Persique. Vendredi soir, Ashkelon, port gazier israélien, a été pris pour cible d'un double missile de Gaza en réponse de quoi, Israël n'a osé qu'envoyer ses hélico frapper des sites dépeuplés à Gaza. Puis l’artillerie de l’armée israélienne a pilonné un poste de contrôle à l’est de la Deir al-Balah. 

C'est désormais une quasi constance que de voir Israël subir de plein fouet des missiles palestiniens tirés sur sa "bande gazière" (Ashkelon, Ashkol, ...) sans oser y répondre. 

Les avions israéliens, une fois face à l'Iran, les motifs de leur crainte seront bien plus multiples surtout depuis que les hackers Pay2kays ont hacké des méga serveurs de IAI (Israel Aerospace Industrie) pour détourner entre autres les données liés à la DCA, au système de commande et de contrôle aérien sioniste. 

Une aubaine en ces temps de guerre pour un Iran qui meurt d'envie d'abattre les premiers F-16, F-18 voire F-35 israéliens dans la région.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV