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Le commandant en chef d'Israël ouvre le feu sur les manifestants

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats israéliens. (Photo à titre d'illustration)

Après s’être retrouvé assiégé par les membres de Haredim protestant contre le service militaire obligatoire, le commandant de l’armée sioniste aurait tiré sur les manifestants non armés en raison d’une intervention tardive d’une unité spéciale de police.

Terrifié, le général Yoel Strick, a échappé à la foule à l’entrée de la ville de Qods alors qu’il s’apprêtait à tirer avec son arme personnelle sur les manifestants protestant contre l’arrestation d’un étudiant qui ne s’était pas présenté au bureau de recrutement pour recevoir son sursis de service dans l’armée israélienne, a rapporté le journal Yedioth Aharonot.

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Plus de 2 000 Haredims (juifs ultra-orthodoxes) ont bloqué l’entrée de la ville et encerclé le véhicule du général Yoel Strick secouru par les agents de la police déployés dans la ville de Qods. Après l’intensification des affrontements, les manifestants ont répondu à l’action de la police avec des bouteilles incendiaires.

Cinq manifestants ont été arrêtés, mais le major général Yoel Strick a reçu mardi son arme de poing qu’il pourra utiliser le cas échéant.

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La situation dans les territoires occupés n’est en aucun cas en faveur du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. L’inefficacité de son cabinet face à la propagation de la Covid-19, la crise économique généralisée, la baisse de popularité de Netanyahu impliqué dans des affaires de corruption expliquent les manifestations généralisées de ces dernières semaines, en particulier devant le domicile du Premier ministre.

Israël prétendait maîtriser la crise de la pandémie de Coronavirus pour montrer qu’il était capable de résister à « toutes sortes de tempêtes, même une pandémie ». Mais aujourd’hui, près d’un an après le début de la crise en Palestine occupée, Israël est loin de passer pour un bon élève.

Début novembre, le Likoud a accusé l’Iran de « nourrir les manifestations » en Israël afin de « renverser le gouvernement ». Le parti se réfère à une annonce du réseau Facebook selon laquelle 12 comptes Facebook et 307 comptes Instagram avec des contenus anti-Netanyahu gérés depuis l’Iran, viennent d’être bloqués.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV