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E-Press 16 du décembre 2020

La crainte de la guerre en Russie grandit avec la compréhension du fait que les « élites » occidentales sont une bande de clowns qui, loin de savoir ce qu’est la guerre, n’ont même pas la maîtrise des principes fondamentaux de gouvernance.© www.nlto.fr

Au sommaire :

1- Quinze Iraniens pris en otage par les États-Unis 

« Quinze Iraniens sont détenus par les États-Unis faussement accusés de contournement des sanctions », a déclaré le secrétaire du Haut Conseil iranien des droits de l’homme.

Dans une interview avec le quotidien Jam-e-Jam, Ali Bagheri Kani a déclaré : « En prenant des Iraniens en otage sous de fausses accusations, les Américains cherchent à préparer le terrain à leur échange avec des criminels de nationalité américaine qui sont prisonniers dans les centres de détention iraniens. Ce cas est manifestement une prise d’otage. »

Le député aux affaires internationales du Pouvoir judiciaire iranien a également critiqué la violation des droits des Iraniens vivant au Canada. Malgré le fait qu’environ 500 000 Iraniens résident au Canada, ce pays ne permet pas la création d’un bureau pour fournir des services consulaires aux Iraniens, et ceci pour des raisons politiques.

Source : French.alahednews via Réseau international

2- Les victoires posthumes de Soleimani  

A l'approche du premier anniversaire de l'assassinat du général Qassem Soleimani, sa fille Zeynab a accordé un entretien à la chaîne RT. 

« L’arrivée de Biden et le départ de Donald Trump n'apporteront aucun changement dans la politique américaine à l'égard de Téhéran », a déclaré à RT Zeynab Soleimani, fille du commandant en chef de la Force Qods, assassiné par le régime terroriste des USA près l’aéroport de Bagdad, le 4 janvier dernier.

« Il n'y a aucune différence entre Biden et Trump, ce sont les mêmes personnes. Ils suivent la même politique, rien ne les oppose. Trump a ordonné le meurtre de mon père, et Biden a soutenu cet acte terroriste qui va à rebours du droit international. Donc, il n'y a pas de différence entre les deux », a-t-elle déclaré à Afshin Rattansi de RT sur Going Underground.

Joe Biden a signalé qu'il était prêt à revigorer l'accord nucléaire de 2015 avec l'Iran, officiellement connu sous le nom de Plan global d'action conjoint (JCPOA), qui a été foulé au pied par Trump en 2018.

« Pourtant, le passé de Biden laisse beaucoup de place au doute », selon Zeinab Soleimani qui a rappelé que c'était l'administration de Barack Obama qui a créé Daech de toutes pièces et a plongé tout le Moyen-Orient dans la tourmente : 

« Le problème que nous avons avec les États-Unis, c'est leur politique, et elle ne changera pas. Ce sont les mêmes personnes, avec la même mentalité. La décision de Trump d'ordonner l'assassinat du général Soleimani découle du fait que mon père a mis en péril les plans de Washington dans la région. Mon père a si bien fait son travail qu’il a provoqué la colère des Américains qui n’arrivent plus à s’en remettre. Partout où ils essaient de blesser l'Iran, ils échouent. Bien sûr, pour eux, mon père était un monstre, mais pour les Iraniens et les peuples du Moyen-Orient, Soleimani restera à jamais un sauveur. »

Source : Fars News

3- Colère des policiers contre Macron

Dans un courrier adressé à Emmanuel Macron, le syndicat Alliance Police, majoritaire chez les gardiens de la paix, a annoncé qu’il ne participerait pas au « Beauvau de la sécurité », cette concertation censée associer en janvier prochain citoyens, élus, membres des forces de l’ordre et syndicats de police, en vue d’une réforme de la police.

« Beauvau de la sécurité »: est-ce l’amende honorable de Macron ? « Certains mots prononcés par Emmanuel Macron ont stigmatisé les policiers et profondément choqué dans nos rangs », accuse au micro de Sputnik Olivier Hourcau, secrétaire général adjoint d’Alliance Police. En cause: les propos tenus par le Président de la République lors de son interview donnée au média en ligne Brut, le 4 décembre dernier.

Lundi 14 décembre, une centaine de policiers se sont rassemblés devant l’Arc de Triomphe à Paris pour protester contre les récentes déclarations d’Emmanuel Macron. Des rassemblements du même type sont prévus dans les jours qui viennent à Valenciennes, Bordeaux, Nantes et Strasbourg.

Pire encore, un phénomène de démissions en cascade commence à se propager dans les rangs de la police. Ce lundi 14 décembre encore, on apprenait que 180 policiers avaient déposé en Isère des demandes de rupture conventionnelle pour protester contre le « lâchage » de la police par le Président de la République.

Selon France Bleu, une cinquantaine de policiers ont fait de même dans la Loire ce mardi 15 décembre. Pour Olivier Hourcau, ces démissions s’inscrivent dans un contexte de « malaise grandissant » parmi les forces de l’ordre:

« Il y a aujourd’hui un véritable désaveu de la police: les vocations sont de plus en plus difficiles à trouver, car notre profession ne cesse d’être stigmatisée un peu partout. Beaucoup de nos collègues vont désormais au travail avec anxiété et avec peur, mais aussi sans aucune envie. Certains sont vraiment écœurés », se désole-t-il.

Les syndicats policiers doivent être à nouveau reçus le 18 décembre par Gérald Darmanin, cette fois sous forme de rencontres bilatérales. Une entrevue à l’issue de laquelle Olivier Hourcau espère avoir «des réponses» sur les revendications portées par son syndicat, même s’il se veut lucide sur les enjeux de cette rencontre:

« Le vrai problème, c’est que le politique a pris la main sur la police. C’est la première fois que je vois une telle gronde dans la police, et elle ne fait que s’amplifier. J’espère que nous serons entendus. »

Source : Sputnik

4- Nucléaire: la guerre est lancée

L'OTAN a déclaré mardi qu'elle était opposée au Traité sur l'interdiction des armes nucléaires, car il ne correspond pas à l'architecture de sécurité existante, a rapporté le site officiel de l'OTAN. Le traité devrait entrer en vigueur le 22 janvier.

« Alors que le Traité sur l'interdiction des armes nucléaires, ou traité d'interdiction, s'approche de sa mise en œuvre, nous réitérons collectivement notre opposition à ce traité, car il ne reflète pas l'environnement de sécurité internationale de plus en plus difficile et est en contradiction avec la non-prolifération existante et l'architecture du désarmement », a déclaré l'OTAN dans un communiqué.

L'alliance affirme qu'elle est toujours déterminée à renforcer le contrôle des armements et la non-prolifération.

Source : Mehrnews

5- Guerre nucléaire USA/OTAN: la réponse russe

L’OTAN et l’UE envoient un « message » à la Russie : l’OTAN semble en effet croire que les incantations mantriques et certaines activités militaires vraiment stupides « pour le spectacle » le long des frontières de la Russie vont terrifier le Kremlin et transformer les Russes en Polonais. Apparemment, tout l’appareil analytique de l’OTAN n’a jamais ouvert un livre d’histoire. Soit c'est cela, soit ils ont décidé d’ignorer les leçons de l’histoire, parce que « cette fois-ci » les Russes vont définitivement se rendre.

En réalité, toutes les opérations militaires le long de la frontière russe ne dérangent les Russes que parce qu’elles montrent que « l’Occident collectif » déteste et craint toujours la Russie. Mais en termes purement militaires, elles sont une plaisanterie.

Les Russes en sont parfaitement conscients et font simplement preuve de la diligence requise en répondant aux « messages » de l’OTAN par les leurs, comme aujourd’hui, où le navire Vladimir Monomakh a démontré qu’il n’y avait aucun problème à lancer quatre missiles Boulava depuis le Pacifique vers l’Occident, c’est-à-dire depuis le bastion de la mer d’Okhotsk, dans la région d’Arkhangelsk, bien à l’intérieur des 9 000 kilomètres de portée (officielle) des missiles mer-sol balistiques stratégiques (MSBS) Boulava.

Pour rappel, le RSM-56 Boulava transporte entre 6 et 10 MIRV, de 100 à 150 kilotonnes chacun, qui, avec une précision chirurgicale, peuvent atteindre n’importe quelle capitale européenne, même lorsqu’ils sont lancés par des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la Flotte du Pacifique. En fait, si l’on considère que quatre missiles Boulava ont été lancés dans une séquence très courte, cela nous fait 4×6=24 ou 4×10=40 MIRV rappelant à la partie européenne de l’OTAN que le réarrangement des pierres en Europe pourrait se faire par une grande variété de méthodes si l’OTAN décidait de se suicider.

« Au fond, il y a une différence culturelle : les Européens (et leurs patrons insouciants américains !) n’ont pas vraiment peur de la guerre. C’est pourquoi ils n’y sont pas du tout préparés. Les Russes ont très, très peur de la guerre, parce qu’ils la connaissent et s’en souviennent. C’est pourquoi l’Occident n’est que menaces et aucune action, alors que la Russie n’est que des actions et aucune menace. Du point de vue des Russes, la meilleure façon d’éviter la guerre est de s’y préparer vraiment, vraiment. On pourrait dire que 1 000 ans d’histoire russe ont été une leçon sans fin de préparation à la guerre, d’autant plus que la plupart des guerres menées par la Russie étaient existentielles. »

La crainte de la guerre en Russie grandit avec la compréhension du fait que les « élites » occidentales sont une bande de clowns qui, loin de savoir ce qu’est la guerre, n’ont même pas la maîtrise des principes fondamentaux de gouvernance. Ils sont certes très doués pour créer des doctrines risibles, que ce soit dans le domaine économique ou militaire, mais en pratique, ce sont des singes avec une grenade

Source : smoothiex12.blogspot.com traduit par Réseau International 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV