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Netanyahu et son cercle ne se soucient que des rivalités politiques (Amos Harel)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une manifestation de protestation dans les territoires occupés par Israël. (Photo d'archives)

Un célèbre journaliste israélien réaffirme que le régime de Tel-Aviv est à deux doigts de s’effondrer. Amos Harel, journaliste et analyste israélien, a fait paraître un article sur le quotidien Haaretz pour mettre en exergue le risque de l’effondrement des services administratif et sécuritaire d’Israël. 
« Aujourd’hui, les services administratifs et sécuritaires d’Israël font preuve d’une inefficacité sans précédent, ce qui risque même de les faire basculer vers l’effondrement », indique Amos Harel ajoutant que cette situation provenait de la crise politique due aux tentatives de Benjamin Netanyahu pour s’accrocher au pouvoir. 

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« L’échec de Netanyahu dans la formation d’un cabinet après trois tours d’élections l’a poussé à mettre sur pied un cabinet d’urgence destiné à lutter contre la rapide propagation du coronavirus, mais il a échoué une nouvelle fois », a-t-on appris de Haaretz. 

Amos Harel continue : « Netanyahu et son cercle politique au sein de l'alliance Bleu et blanc ne se soucient que de leur rivalité politique, ce qui a largement contribué à la détérioration de la situation générale d’Israël. Cette situation pourrait entraîner la dissolution de la coalition et l’organisation d’un quatrième tour d’élections ».
Selon le journaliste de Haaretz, « le Premier ministre israélien a refusé de ratifier le budget en espérant trouver une échappatoire pour les élections parlementaires prématurées ». « La perspective tracée pour l’armée semble maintenant trop ambitieuse, étant donné l’actuelle situation défavorable d’Israël ». 

Le journaliste israélien réaffirme que le déficit budgétaire dû à la pandémie de coronavirus contraindrait le régime de Tel-Aviv de fonctionner sans aucun budget pendant longtemps. « En plus, l’organisation d’un quatrième tour d'élections bloquera le budget jusqu’à la fin de 2021 », a-t-il ajouté. 
« Quant aux opérations militaires, la question la plus délicate et la plus compliquée est d’établir un dialogue entre le secteur politique et le secteur professionnel de l’armée et d’autres branches sécuritaires, mais lorsque le gouvernement ne fonctionne pas bien, ce dialogue reste stérile », a-t-il précisé. 

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Et d’ajouter : « L’armée israélienne est actuellement sous le contrôle d’un gouvernement qui n’existe plus dans la réalité et qui s’est uniquement contenté d’un Premier ministre qui gère Israël en coopération de son cercle alors que les ministres ont été destitués. En plus, le cabinet politique et sécuritaire ne joue plus aucun rôle ». 

« Netanyahu n’a pas informé l’armée et le ministère des Affaires étrangères de certaines décisions, dont la signature des accords de normalisation avec les Émirats arabes unis et Bahreïn, la vente des avions de combat sophistiqués américains à Abou Dhabi et sa visite secrète en Arabie saoudite. En plus, le ministère des Affaires étrangères n’est pas impliqué dans les négociations pour la délimitation des frontières maritimes avec le Liban et c’est l’un des proches de Netanyahu, Meir Ben-Shabbat, qui participe à ces négociations en tant que conseiller à la sécurité nationale d’Israël ». 
Amos Harel conclut : « Reste à savoir qui gère ce qu'il reste du régime israélien, alors qu’il n’existe ni cabinet ni parlement ». 

La lutte armée continue en Cisjordanie

Les questions internes ne sont pourtant pas le seul souci du régime israélien. L'armée israélienne est toujours aux prises avec une lutte armée depuis la bande de Gaza, mais aussi de la Cisjordanie.

Les militaires israéliens ont attaqué des Palestiniens qui descendaient dans les rues en Cisjordanie pour exprimer à nouveau leur protestation contre le projet de l’annexion des territoires palestiniens.

Selon Mehr News, l'incident a commencé lorsque les habitants de différentes régions de la Cisjordanie ont organisé des manifestations anti-israéliennes pour protester contre l'expansion des colonies dans ces régions.

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Lors des manifestations, les soldats israéliens s’en sont pris aux manifestants. Des témoins ont rapporté que des dizaines de Palestiniens avaient été gravement blessés. 

Un citoyen palestinien nommé Abdel Nasser Hallawa qui avait du mal à entendre et à parler, a été tué.

Auparavant, le mouvement « Défense des Enfants - International » (DEI) a déclaré dans un communiqué que l’allégation faite par l’armée israélienne concernant l’erreur dans le ciblage des citoyens palestiniens n'était pas pertinente.

 

 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV