« Nous contrerons l’ennemi s’il entend entraver la sécurité de la région », a souligné le commandant de la Force navale du Corps des gardiens de la Révolution islamique.
L’amiral Alireza Tangsiri a déclaré, jeudi 10 décembre, que la République islamique d’Iran n’acceptait pas que la sécurité de sa navigation maritime soit entravée. « Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a toujours réussi à assurer la sécurité de la mer », a-t-il indiqué.
Évoquant la nécessité du rétablissement de la sécurité durable dans le golfe Persique ainsi que dans les eaux lointaines, l’amiral Tangsiri a déclaré que l’Iran ne convoitait pas les autres pays, mais qu’il tendait la main d’amitié vers les pays riverains du golfe Persique.
Il a aussi fait allusion à l’unité et à la convergence entre les Forces navales du Corps des gardiens de la Révolution islamique et l’armée.
« Les ennemis sont loin de provoquer les divisions entre le CGRI et l’armée. La présence de la Force navale du CGRI dans l’océan contribue à la sécurité des itinéraires des navires cargos et des pétroliers iraniens », a-t-il souligné rappelant que la sécurité de la maritime importait beaucoup pour la Révolution islamique d’Iran : « Nous contrerons l’ennemi s’il entend entraver la sécurité de la région. Aujourd’hui, nous surveillons les moindres agissements des forces américaines dans les eaux régionales. »
Par ailleurs, le site web américain Politico a rapporté, jeudi 10 décembre, que les forces américaines étaient en état d'alerte maximale par crainte d’une attaque de représailles de l'Iran. « Plus précisément, le Pentagone surveille de près des indicateurs troublants de préparatifs d'attaques potentielles de la part des forces soutenues par l’Iran en Irak », a déclaré un responsable militaire à Politico.
« Des groupes pro-iraniens ont récemment repris les attaques à la roquette en Irak, près d'un an après que l'Iran a lancé des missiles balistiques sur la base aérienne d'Aïn al-Asad dans l'ouest de l'Irak. Plus de 100 membres de la mission américaine ont subi des lésions cérébrales lors de cette attaque », indique Politico.
Le Pentagone a annoncé le vol de deux bombardiers B-52 depuis leur base de Barksdale, en Louisiane, vers le Moyen-Orient pour « dissuader l'agression » dans la région. L'armée américaine a également pris d'autres mesures, notamment le renvoi du porte-avions USS Nimitz et l'envoi d'un escadron de chasseurs supplémentaires depuis l'Europe.